Thibault Isabel nous dresse un portait du grand penseur du socialisme qu'était l'autodidacte Pierre-Joseph Proudhon.
Thèmes abordés :
00:00:41 - Qui était Pierre-Joseph Proudhon ?
00:04:17 - Proudhon dans le paysage socialiste ?
00:08:04 - Marx contre Proudhon
00:13:45 - Proudhon et la religion
00:18:00 - Dialectique proudhonienne et dialectique marxiste
00:22:24 - Proudhon et la propriété
00:27:27 - L'anarchisme proudhonien
00:30:54 - L'anticapitalisme proudhonien
00:33:43 - Qu'est-ce que le "mutuellisme"?
00:37:09 - Proudhon : un "petit-bourgeois" ?
00:40:25 - Proudhon et la "Banque du peuple" ?
00:43:04 - Proudhon et la lutte des classes
00:45:27 - Anthropologie proudhonienne?
00:48:49 - Critique de l’État et critique du Capital chez Proudhon ?
00:54:53 - Le fédéralisme proudhonien
00:58:49 - Fédéralisme et échelles du pouvoir
01:04:20 - Fédéralisme proudhonien et fédéralisme maurrassien
01:07:49 - Place de la Nation dans le fédéralisme proudhonien
01:11:12 - Fédéralisme proudhonien et fédéralisme européen contemporain ?
01:12:52 - La postérité de Proudhon
01:14:42 - Proudhon était-il de gauche ?
Dans le cadre du cycle intitulé "Histoire des Trente : 1977-2007" qui fête l’anniversaire des 30 ans du Centre Pompidou, la série "Les Revues parlées" passe en revue l'année 1981, année de la mort de Jacques Lacan, dont la pensée est ici exposée par le philosophe slovène Slavoj Zizek.
Celui-ci aborde divers sujets liés aux actualités culturelle et politique mondiale en usant de l’approche freudienne et lacanienne.
Non, la psychanalyse n'est pas encore tout à fait morte !
La pensée de droite est diverse et changeante, mais par-delà ses multiples déclinaisons à travers l'histoire, Emmanuel Terray pense possible d'identifier un socle commun, un faisceau d'axiomes qui, sans former une doctrine unique, permet aux penseurs de droite d'appréhender les faits à travers les mêmes catégories et de les apprécier au regard des mêmes valeurs.
Ces axiomes ont pour noms réalisme, ordre, hiérarchie, autorité, patrie, morale.
Ils impliquent une certaine conception de la nature humaine et de l'histoire, une certaine image des rapports entre l'individu, la société et l'Etat, et une certaine idée de la politique.
Enfin, ils organisent les relations que la pensée de droite entretient avec deux "voisins" de nature très différente, mais qui sont pour elle de la plus haute importance : d'un côté l'extrême droite, de l'autre l'Eglise catholique.
Alain Laurent, en tant qu'intellectuel libéral, s'interroge sur le pourquoi et le comment de l'ordre social en utilisant la méthode de l'individualisme méthodologie.
La célèbre "main invisible" a été conceptualisée par des penseurs de renom, notamment des sociologues : de la société ouvertes de Karl Popper aux effets de composition de Raymond Boudon en passant pas l'égoïsme rationnel d'Ayn Rand, c'est toute l'histoire de l'émergence de l'ordre spontané qui est ici convoquée.
Un document important pour comprendre l'approche des libéraux pour qui le facteur surdéterminant reste "l'action humaine" (Von Mises).
Le propos de cet entretien est d'étudier la tradition spécifiquement européenne du libéralisme.
Contrairement à une opinion répandue, le libéralisme n'est pas un phénomène essentiellement anglo-saxon. Il est représenté dans tous les grands pays d'Europe depuis l'aube des Temps modernes jusqu'au XXe siècle - France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Autriche, Espagne.
Dans tous ces pays, il jaillit de la souche commune de la civilisation européenne, à savoir la synthèse opérée au Moyen Age entre les traditions politiques et juridiques gréco-romaines et la morale judéo-chrétienne.
Il prend ensuite forme à la faveur d'un bouillonnement d'idées qui agite tout le continent de la Renaissance aux Lumières et au-delà.