Comprendre l'antiracisme. Avec Alain Soral et Mathias Cardet à Nantes.


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15.02.2014

S'il est un bien une thématique utilisée par le pouvoir pour masquer ses défaites depuis 30ans, il s'agit de l' "antiracisme".
Après le "tournant de la rigueur" du Parti Socialiste en 1983, un "antiracisme institutionnel" c'est progressivement mis en place et a eut pour effet de dresser les populations immigrées contre le peuple français "de souche". L'immigration était alors devenue une œuvre progressiste en soi, en danger constant des colères irrationnelles d'un peuple inculte et raciste, soit le portrait-robot des futurs électeurs du Front National.
Cette manipulation malsaine n'a eu pour seul effet que de monter certains segments des classes populaires contre les autres, pour le plus grand profit des classes dirigeantes.
Détricotage de l'arnaque par Alain Soral et Mathias Cardet.

L'Islam et la modernité, par Roger Garaudy.


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1995

Le mot de "modernité" recouvre un ensemble assez confus de comportements:
 - une civilisation dominée par les sciences et les techniques. Une raison pragmatique, liée à l'efficacité, et devenue l'arbitre de la réalité : toutes les questions auxquelles elle ne peut pas répondre sont de fausses questions. Y compris les questions du bien et du mal, déterminées dés lors par les rapports de force.
 - un monothéisme de marché, c'est-à-dire de l'argent. Un système où toutes les valeurs sont réduites à des valeurs marchandes.
 - un mode de vie "occidental" qui tend à réduire l'homme à un producteur de plus en plus efficace, un consommateur de plus en plus vorace en ses plaisirs, mû par le seul intérêt individuel.
Urbanisme cancéreux des "promoteurs", mégalopoles, pieuvre des supermarchés, barbarie informatisée des modernes fossoyeurs, hypnose télévisuelle unduisant un somnanbulisme de masse, la "modernité" serait-elle la mort lente de l'art, de l'amour, de la foi, de tout ce qui donne à la vie un sens et une responsabilité ?
Comment l'Islam peut-il répondre à ce défi ? Quelles armes peut-il opposer au rouleau compresseur de cette modernité ?

L'occident mondialisé. Avec Gilles Lipovetsky et Hervé Juvin sur realpolitik.tv.


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2013

Le mode de vie occidental s’exporte, jusque dans son besoin de consommation frénétique auquel la culture n’échappe pas. Cette culture devient culture-monde, abondante, éphémère, monnayable. La gloire éternelle n’est plus de mise mais la reconnaissance immédiate qui passe par la valeur marchande.
Pour la première fois donc, culture et globalisation coexistent, de façon déstabilisante, inquiétante peut-être.
Dans un univers hypermoderne dominé par la logique de l’excès, qu’en est-il du capitalisme culturel ? Doit-on parler d’uniformisation à l’occidentale ou de réinvention de la différence ? La culture-monde signe-t-elle la fin de l’originalité ?
Un échange de points de vue sur la mondialisation et son évolution future.

Mécroissance et libido. Avec Dany-Robert Dufour et Bernard Stiegler à Ars Industrialis.


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12.04.2008

La libido est la socialisation de l’énergie produite par la pulsion sexuelle, mais telle que, comme désir, cette pulsion est transformée en objet sublimable : objet d’amour ou d’attention passionnée à l’autre.
Le capitalisme au XXe siècle, a fait de la libido sa principale énergie. Pour être très schématique, on peut dire que l’énergie au XIXe siècle est celle de la force de travail (Marx), tandis qu’au XXe siècle, elle devient celle du consommateur. Ce n’est pas le pétrole qui fait marcher le capitalisme, mais la libido. L’énergie libidinale doit être canalisée sur les objets de la consommation afin d’absorber les excédents de la production industrielle. Il s’agit bien de capter la libido, c’est-à-dire de façonner des désirs selon les besoins de la rentabilité des investissements.
L’exploitation managériale illimitée de la libido est ce qui détruit le désir et l’humain en nous. De même que l’exploitation du charbon et du pétrole nous force aujourd’hui à trouver des énergies renouvelables, de même, il faut trouver une énergie renouvelable de la libido. Or la libido est articulée sur des techniques, des "fétiches", et plus généralement sur des prothèses.
A l’horizon d’un tel constat se pose évidemment la question de la grande difficulté de ne pas régresser, lorsque l’on procède à la critique de l’économie libidinale capitaliste, de toute évidence indispensable, par rapport aux acquis critiques de la pensée freudienne et de la psychanalyse – et en particulier comme pouvoir de critiquer le fonctionnement toujours tendanciellement régressif (et répressif) du surmoi.
Il va sans dire que de telles questions affectent la pensée du XXème siècle dans son ensemble, et notamment celle qui s’est élaborée en France, après la deuxième guerre mondiale, dans un rapport essentiel aux œuvres de Freud et de Lacan.

La société marchande et le narcissisme. Avec Anselm Jappe sur France Culture.


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09.01.2014

La société contemporaine apparaît dominée par ce que Marx a appelé le "fétichisme de la marchandise".
Mais on y observe aussi une montée du narcissisme au sens de Freud.
La négation de la réalité extérieur et la montée en puissance de la société marchande sont les deux volets de l'analyse sociologique et psychologique que propose Anselm Jappe pour comprendre notre monde contemporain.

Pourquoi Marx a-t-il échoué ? Avec Norman Palma au Cercle Aristote.


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24.02.2014

La grande crise que nous traversons n’aurait-elle pas dû réveiller le fantôme de Marx ? Comment expliquer cette absence du maître du socialisme scientifique, au moment où le capitalisme apparaît plongé dans une crise qui pourrait s’avérer être la grande crise terminale tant attendue ?
Norman Palma propose une lecture de Marx qui souligne les silences du philosophe sur l’une des questions centrales de notre temps : la monnaie.
Fils de la pensée de son temps, Marx était marqué par les derniers économistes classiques et leur théorie de la monnaie comme par un voile. Hégélien, il était en rupture avec Athènes et la pensée d'Aristote. De ces deux filiations naquit une cécité, sur les questions monétaires, aujourd’hui criante.
Norman Palma nous propose une nouvelle lecture de Marx, pour en sauver son oeuvre critique.

De l'utilité de la théorie marxienne de la valeur pour comprendre le présent. Avec Anselm Jappe à Ottawa.


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12.03.2013

La crise mondiale du crédit survenue à l’automne 2008 aurait conforté la théorie marxiste orthodoxe d’une crise tendancielle du capitalisme : ce dernier porterait en germe sa propre faillite.
Les tenants de la "critique de la valeur" ne se satisfont pas de cette théorie, pas plus qu’ils ne se réjouissent véritablement de sa récente et apparente vérification. Car ainsi que l’expose Anselm Jappe, la question théorique principale doit demeurer celle de l’émancipation sociale.
Or, jusqu’à preuve du contraire, la crise financière mondiale n’a nullement contribué à son progrès.
Cette conférence présente clairement l'histoire et les points théoriques fondamentaux du courant allemand de la critique de la valeur, développé au sein des revues "Krisis" et "Exit !" à la fin des années 1980, notamment autour de l'oeuvre de Robert Kurz, le principal fondateur de ce courant.

Les origines et objectifs de la construction européenne. Avec Annie Lacroix-Riz, Jean Bricmont et John Laughland invités à l'UPR.


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19.10.2013

D'où vient l'Union Européenne ? Quels en sont les ressorts principaux ? Quels intérêts a-t-elle servis ?
C'est depuis leurs points de vue critiques respectifs que Jean Bricmont, Annie Lacroix-Riz et John Laughland s'attardent sur ces questions capitales pour la compréhension des processus de destruction des souverainetés que nous voyons aujourd'hui à l'oeuvre.