La provocation est l’essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d’une décadence d’autant plus inexorable qu’elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installe à l’intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l’essence de la provocation est dans l’inversion des valeurs.
Et les catastrophes qui ne cessent d’ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s’appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
Alors que de nombreuses forces travaillent au déracinement des modes de vie traditionnels, les deux conférenciers Alain Escada, président de l'association catholique traditionaliste Civitas, et Alain Soral, intellectuel et président d'Egalité et Réconciliation, développent leur analyse de la situation dans laquelle se trouve notre pays et les voies à emprunter pour échapper au chaos qui nous est promis.
Existe-t-il encore quelque chose comme le Capital, et, si crise il y a, quelle est l'essence de cette crise ? Y a-t-il encore de l'exploitation ? Peut-on encore parler d'aliénation ? Sommes-nous devenus les otages (non plus les esclaves, mais les otages) d'un marché mondial, sous le signe définitif de la mondialisation ? Mais peut-on encore parler de "marché" ? Et le capitalisme n'est-il pas arrivé au point de détruire ses propres conditions d'existence ?
Le problème est celui de l'échange généralisé, dont le marché serait le lieu à la fois idéal et stratégique. C'est peut-être d'ailleurs la destination fatale du capital que d'aller au terme de l'échange - vers une consommation totale de la réalité.
Le Système, parvenu à son point de réalisation intégrale, d'accomplissement définitif, puisque nulle négativité ne peut désormais le mettre en échec, est incapable désormais de se dépasser "vers le haut" (Aufhebung), et il entame un processus d'annulation de lui-même (Aufhebung encore, mais dans le sens de dissolution).
La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
Alors que les signes d'une unification politique mondiale sont chaque jour plus manifestes, il est important de prendre du recul pour comprendre la logique profonde qui anime les élites qui nous gouvernent.
Le projet politique mondialiste est mis en lumière par Pierre Hillard, qui en fait la généalogie en s'appuyant sur la récente traduction française du livre "Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine" de Caroll Quigley et Alain Soral, qui puise des exemples éloquents dans son combat personnel.
Une démarche qui permet d'allier théorie et pratique, afin que chacun puisse comprendre où se situent les enjeux actuels.
Pierre Hillard nous présente le grand livre "Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine" de Carroll Quigley (1910-1977), professeur à l’université de Georgetown, paru en anglais après sa mort en 1981.
Grâce aux travaux de cet universitaire américain proche du pouvoir, il est désormais possible de mieux connaître les arcanes de ce monde oligarchique opaque dont l’action a été déterminante pour le monde anglo-saxon et, par ricochet, pour la planète entière.
Une émission qui retrace la montée et le maintien au pouvoir d'un groupe issu de la haute aristocratie et bourgeoisie britannique en liaison avec une certaine élite américaine.