Alors que 100% des médias mentionnant le livre d'Eric Zemmour contestent les chiffres avancés par ce dernier concernant la responsabilité de Vichy dans le sauvetage des Français de confession juive sous l'occupation, Adrien Abauzit revient, au travers d'historiens reconnus pour leurs travaux, sur cette polémique où la rationnalité semble avoir perdu tout ancrage pour laisser place à l'idéologie et l'émotion.
95% des Français juifs ont-ils survécu à l'holocauste ? Si oui, qui est responsable de ce taux très élevé ?
Voici un entretien exeptionnel à plus d'un titre : mené au domicile même de Dominique Venner, il nous permet de revenir sur l'itinéraire mouvementé de ce brillant personnange, et sur les idées et les passions qui ont animé cet européen, amoureux de l'histoire et des traditions de son continent et de ses peuples.
Après une évocation de son engagement dans la guerre d'Algérie, de ses années de militantisme (Europe-Action) et de sa passion pour les armes et la chasse, il revient plus longuement sur les réflexions historiques qu'il a menées tout au long de sa vie.
De la question du christianisme en Europe à la Révolution bolchévique, de la fondation de revues historiques à ses œuvres d'historien méditatif (Le siècle de 1914, Histoire et tradition des Européens, Le choc de l'Histoire), Dominique Venner nous fait partager sa passion de l'histoire.
Enfin, ce sont des thématiques plus immédiates qui viennent clore l'entretien. Dominique Venner nous enjoint à l'action -jusqu'au sacrifice- face à nos élites dirigeantes criminelles, à l'immigration de peuplement et au repoussoir de l'Union européenne.
Un appel qui doit être entendu.
La guerre de 1914 fut l'événement fondateur du XXe siècle. Après avoir tué neuf millions d'hommes, cette guerre liquida les trois empires et les aristocraties qui charpentaient l'Europe.
De ce séisme, tout le reste a procédé : de terribles colères et d'immenses espoirs, la montée des utopies révolutionnaires et l'avènement de régimes nouveaux, puis une Seconde Guerre mondiale plus destructrice encore que la Première.
Elle engendra le déclin de l'Europe, la décolonisation, la destruction de la sociabilité européenne, l'américanisation des mœurs, l'immigration et le terrorisme.
Après 1918, sur les décombres de l'ancienne Europe, quatre figures, le président américain Wilson, Lénine, Mussolini et Hitler ont incarné les grandes utopies du XXe siècle. Ils sont à l'origine de la lutte sans merci de quatre systèmes rivaux. De celle-ci, qui occupa une large partie du siècle, est issu le monde dans lequel nous vivons.
Découpage et contenu de l'échange :
[ 00:00] Introduction
[ 08:56] Présentation de l'ouvrage « Communisme et Totalitarisme »
[ 10:59] I. « Lénine, inventeur du totalitarisme »
[ 20:25] Stéphane Courtois vs. Jean-Jacques Marie (historien trotskiste) #1
[ 27:26] II. « Staline ou le triomphe du totalitarisme »
[ 36:07] Stéphane Courtois vs. Annie Lacroix-Riz (historienne communiste)
[ 39:52] III. « Communisme, crime contre l'humanité, génocide »
[ 48:42] Stéphane Courtois vs. Jean-Jacques Marie (historien trotskiste) #2
[ 49:14] IV. « Histoire et mémoire du communisme »
[ 56:27] Pacte germano-soviétique & alliance germano-soviétique (70e anniversaire)
[1:02:22] Chute du mur de Berlin (20e anniversaire)
[1:32:13] Débat (Questions / Réponses)
[1:32:24] Q/R1 L'exception Raymond Aron, rôle de l'Armée Rouge
[1:36:47] Q/R2 Totalitarisme et économie
[1:38:36] Q/R3 Orientation des manuels scolaires, Hannah Arendt
[1:42:15] Q/R4 L'imposture Guy Môquet
[1:45:26] Q/R5 Jacques Duclos, Santiago Carrillo, Franco, origines & mythes de la guerre d'Espagne
[1:54:28] Q/R6 Vladimir Poutine & le KGB, Gorbatchev & le putsch de Moscou, Deng Xiaoping & la Chine
Si la vulgate considère la Révolution conservatrice allemande comme un "laboratoire d’idées", il n’en demeure pas moins que cette dernière représente une extraordinaire aventure métapolitique qui inspire encore beaucoup d’idéologues, de philosophes et d’artistes aujourd’hui à travers le monde.
L’une de ses grandes figures, Arthur Moeller van den Bruck, proposa en son temps de penser un système politique qui succéderait au IIe Reich bismarko-wilhelminien au-delà des clivages gauche/droite, où les oppositions entre socialisme et nationalisme seraient sublimées en une synthèse nouvelle.
Robert Steuckers, avec l'aide de Pascal Lassalle, nous propose ici de redécouvrir cet épisode intéressant de l'histoire intellectuelle dissidente de l'entre-deux-guerres.
Étudiant en lettres, section histoire romaine, Gabriele Adinolfi a débuté ses activités politiques durant les mouvements étudiants de la fin des années 1960. En 1968, il rejoint le Mouvement social italien (MSI), dans sa section "Filippo Anfuso" de Rome.
Exilé de son pays d'origine pendant de longues années, il a continué à mené une réflexion politique ancrée dans le leg de l'expérience fascite italienne.
Sa vision du monde a le mérite de s'opposer frontalement à la logique capitaliste néoliberale, qui reste le seul et vrai impérialisme aujourd'hui.
Une conversation radicale et hors des sentiers battus.
L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe. À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêt de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste.
Dire l’essentiel sur Bertrand de Jouvenel n’est pas une tâche facile.
Fils d’Henri de Jouvenel, journaliste et homme politique français, le nom de Bertrand de Jouvenel (1903-1987) est associé aux femmes et aux hommes des mondes littéraires et politiques ayant marqué ce siècle : de Colette à Drieu en passant par Emmanuel Berl, de Benes ou de Milan Stefanik père de la Tchécoslovaquie à Adolf Hitler ou Lloyd George... On est surpris par la foisonnante galerie de portraits que ce journaliste a dressée au cours de son existence.
Jouvenel peut aussi nous apparaître déroutant : issu de la gauche radicale, il se dirigea ensuite vers le Parti Populaire Français de Doriot. Tenté par le fascisme, il en reviendra pour s’imposer comme un des pionniers de l’écologie mais aussi comme un libéral apprécié encore aujourd’hui outre Atlantique ou au-delà des Alpes en Italie.
Olivier Dard nous dresse ici le portrait d'un atypique, témoin des passions du XXe siècle.
Emission "Un jour dans l'Histoire", menée par Christophe Dickès.