Taïwan : la guerre civile chinoise. Avec Matthieu GrandPierron pour le Cercle Messmer.


(0)
54 Vues
0 commentaire
03.2023

En 1949, après l'arrivée des communistes au pouvoir en Chine, Taïwan devient le refuge du gouvernement nationaliste de Tchang Kaï-chek. Pékin considère toujours Taïwan comme une partie de son territoire et le pays n'est pas reconnu à l'ONU. Xi Jinping considère l'île comme une région à reconquérir un jour, et si nécessaire par la force.
Depuis 2016 ont lieu des incursions régulières d'avions militaires chinois dans la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) de Taïwan qui font craindre une invasion chinoise. En avril 2023, la Chine a organisé un immense exercice militaire visant à "l'encerclement total" de Taïwan.
Ces intimidations ont fait suite à la visite quelques jours plus tôt de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen aux États-Unis. La Chine s'oppose à toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan, qui a pour allié les États-Unis, ce qui entache régulièrement les relations Chine-États-Unis.
Le géopolitologue Matthieu Grandpierron, spécialiste de la Chine, revient sur l'histoire de ce conflit et son actualité la plus récente.

Lumière sur le nationalisme arabe. Avec Charles Saint-Prot sur Radio Courtoisie.


(0)
140 Vues
0 commentaire
14.07.2022

D'aucuns se souviennent du film Lawrence d'Arabie de David Lean et de ce qui s'y joue : la réalisation du nationalisme arabe ou "panarabisme". Ce vieux rêve fédéraliste prit naissance au XVIIIe siècle, en réaction à la tutelle ottomane ; il mena à la "grande révolte arabe" de 1916, fut trahi par les accords Sykes-Picot, puis, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il prit une ampleur considérable avec l'action du parti Baas et la plume de Michel Aflak – ce "Maurras arabe", selon Charles Saint-Prot. L'âme arabe, ce n'est pas l'islamisme ! Au contraire, l'islamisme est né, du moins s'est développé, grâce à la chute du dernier régime baasiste qui fut celui de Saddam Hussein.
À l'heure où les Occidentaux ont pris, plus ou moins directement, plus ou moins consciemment, le parti de l'internationale djihadiste contre celui des nations arabes, il est important de revenir sur l'histoire et l'actualité du panarabisme.

Émission "Libre Journal de chrétienté", menée par l'abbé Guillaume de Tanoüarn.

Du nationalisme. Avec Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


(0)
130 Vues
0 commentaire
10.01.2022

Le nationalisme est une idéologie moderne. À l'échelle de l'histoire, il représente un phénomène récent qui trouve son paroxysme dans l'exaltation nationale au moment de la Révolution française. Bien qu'amorcé par la monarchie capétienne, le processus de centralisation s'est effectué au détriment de l'identité des peuples de France.
Historiquement, le nationalisme est d'abord une idéologie de gauche qui s'est progressivement déplacée vers la droite. Mais, elle a toujours été réactive si bien qu'aujourd'hui la gauche (minoritairement) et la droite (majoritairement) s'en réclament. La nation traditionnelle (la terre des pères) qu'il ne faut pas confondre avec la nation moderne (jacobine et assimilationiste) renvoie pourtant parfaitement aux Deux patries décrites par Jean de Viguerie. D'un côté la patrie traditionnelle et enracinée, de l'autre la patrie moderne et révolutionnaire.
Au moment où la mondialisation libérale s'étend un peu partout sur la surface du globe, le nationalisme revient en force. S'il peut opérer des critiques pertinentes à l'égard de la première, ses réponses ne permettent pas de la pousser dans ses derniers retranchements et de proposer une alternative à l'hypermodernité narcissique et hétérophobe du nationalisme révolutionnaire. C'est au nom d'une conception traditionaliste et enracinée qu'Arnaud Guyot-Jeannin s'emploie à critiquer le nationalisme comme individualisme reporté au niveau de la nation. Face au "Right or Wrong, my country", il rappelle la parole prophétique de José Antonio Primo de Rivera : "Le nationalisme, c'est l'égoïsme des peuples".

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

La nation, une ressource d'avenir. Avec Bernard Bourdin au Cercle Aristote.


(0)
175 Vues
0 commentaire
27.06.2022

Dans notre histoire, la nation a longtemps constitué un facteur décisif d'émancipation face aux empires et au pouvoir de l'Église universelle, avant d'être désignée comme coupable de toutes les guerres modernes. Cette dialectique simpliste est aujourd'hui battue en brèche, tandis que les nations européennes se trouvent plongées dans l'impasse d'un monde post-politique qui a prétendu faire triompher la paix et les Droits de l'homme grâce au dépassement de la nation. S'exprime désormais le besoin de penser à nouveaux frais la question de la souveraineté et de la cohérence des communautés politiques, spécialement quand les enjeux liés à l'immigration et au multiculturalisme mettent en évidence la nécessité de retrouver une substance commune.
Bernard Bourdin présente la nation comme une ressource d'avenir pour répondre à ces défis et défend la thèse que son renouvellement comme cadre politique émancipateur, dans une approche confédérale et non fédéraliste de l'Union européenne, peut fournir les clés qui permettront aux nations européennes de traverser les bouleversements du monde pour rester dans l'Histoire.

Histoire et pensée de l'Action française. Avec Stéphane Blanchonnet pour l'Action Française.


(0)
256 Vues
0 commentaire
2020

Auteur du Petit dictionnaire maurrassien, Stéphane Blanchonnet se prète au jeu des questions/réponses sur l'histoire et la pensée de l'Action française que l'on peut ramener au triptique suivant : empirisme organisateur, nationalisme intégral et politique naturelle.
Une excellente entrée en matière pour se familiariser avec un courant politique important de l'histoire contemporaine.

Qu'est-ce qu'une nation ? : une histoire mondiale. Avec Pascal Ory à la Librairie Mollat.


(0)
205 Vues
0 commentaire
28.01.2021

Reprenant la question posée par Ernest Renan au XIXe siècle, l'historien Pascal Ory se place dans une perspective planétaire afin d'examiner les raisons pour lesquelles le cadre national, espace d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté, loin de disparaître de l'horizon mondial, constitue toujours cette fiction utile, à travers laquelle les individus et les sociétés vivent et meurent.

Guérillas, nation et souveraineté en Amérique latine. Avec Thomas Péan pour les rencontres européennes du séminaire de philosophie.


(0)
227 Vues
0 commentaire
2021

Janvier 1959, la guérilla castriste prend le pouvoir à Cuba. Depuis cette date, le modèle révolutionnaire cubain est denu le modèle des mouvements révolutionnaires d'Amérique Latine.
Au-delà de ce premier constat, Thomas Péan aborde également l'importance de la réalité locale de chaque pays dans l'émergence et l'évolution des mouvements de guérillas. En effet, les traditions politiques, les crises internes et les caractéristiques nationales/locales tendent à produire un paysage révolutionnaire à la fois uniforme sur certains points mais complexe dans son ensemble. L'émergence des mouvements de guérillas correspond à des crises politiques, économiques, sociales, culturales, idéologiques latentes dans ces pays. Mais, la révolution cubaine cristallise ces tensions et contribue à l'éclatement d'une "ère révolutionnaire".
L'impasse progressive dans laquelle se trouvent ces pays dans les années 1970-1980 contribuent à amorcer un changement au cours des décennies suivantes à travers différents processus.

1918 et la Grande Guerre. Avec Dominique Venner, Rémy Porte, Bernard Lugan et Pierre de Meuse sur Radio Courtoisie.


(0)
518 Vues
0 commentaire
13.11.2008

Le XXème siècle, mort en 1989, a vu le jour entre 1914 et 1918, fils de l'horreur et de l'imposture. La "Grande Guerre", cette catastrophe européenne, fut déclenchée et conduite par des barbons très convenables au nom des "valeurs éternelles" de la personne humaine, du droit, de la patrie et de la civilisation. Des tueries sans nom, la liquidation de générations entières de jeunes hommes, la naissance à l'Est de la tyrannie communiste, la destruction d'équilibres séculaires irremplaçables, le charcutage inique des nations d'Europe centrale pour complaire aux utopies ou aux ambitions de visionnaires égarés, sans oublier l'enfantement, vingt ans plus tard, d'un nouvel holocauste pire encore : voilà de quoi a accouché l'ère bourgeoise triomphante, héritière satisfaite de 1789.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.