L'individu qui vient. Avec Dany-Robert Dufour à l'Université Populaire du 2ème arrondissement de Paris.


(0)
1315 Vues
0 commentaire
25.02.2014

Après avoir surmonté en un siècle les deux séismes majeurs que furent le nazisme et le stalinisme, la civilisation occidentale, se trouve emportée par le libéralisme d'aujourd'hui, le néolibéralisme. Il en résulte une crise générale d'une nature inédite : politique, économique, écologique, morale, subjective, esthétique et intellectuelle.
Il n'y a cependant nulle fatalité dans cette troisième impasse historique en un siècle. Il convient en effet de reprendre les choses là où elles ont été interrompues par le triomphe de cette religion immanente et matérialiste qu'on appelle le "divin Marché". Laquelle fonctionne, comme toute religion, sur une promesse : le salut par l'augmentation sans fin de la richesse. Fuite en avant qui mène tout droit à la dévastation du monde.
Pour obvier à ce sort, il faut en revenir au cœur de la civilisation occidentale afin d'y trouver les principes nécessaires à la refondation de notre monde. Cette civilisation possède les sources et les ressources nécessaires à sa Renaissance pour peu qu'on se donne un droit d'inventaire sur les deux sources du grand récit occidental :
 - le récit monothéiste, que les Latins tenaient de Jérusalem, pour lui faire admettre une seconde fois la dignité de l'homme et de la femme
 - le récit du Logos, venu des Grecs et d'Athènes en particulier, en visant à le débarrasser de l'exclusion qu'il prononçait à l'encontre de certaines catégories de citoyens voués à l'entretien des maîtres.
L'enjeu, c'est tout simplement la perspective d'une nouvelle Renaissance

Néolibéralisme et souveraineté. Avec Frédéric Lordon au café-restaurant Le Lieu-dit à Paris.


(0)
1291 Vues
0 commentaire
23.01.2012

Frédéric Lordon partage différentes idées en débattant avec son public.
L'occasion pour lui de réhabiliter les concepts de nation et de souveraineté (du peuple!), de préciser le caractère mortifère des institutions de l'Union européenne et de s'attaquer à la forme néolibérale du capitalisme.
Sont aussi évoqués le rôle de la monnaie, les perspectives d'effondrement du système économique et la nécessité des changements à mettre en oeuvre.

Le débat était organisé par la Revue des Livres.

Qu'est-ce que le néolibéralisme ? Débat entre Frédéric Lordon et Christian Laval au café-restaurant Le Lieu-dit à Paris.


(0)
1743 Vues
0 commentaire
17.09.2011

Un débat de haute volée où deux approches différentes des champs économique et social tentent d'expliquer le phénomène néolibéral.

L'échange est organisé par la Revue des Livres, et modéré par Laurent Jeanpierre.

Crise du capitalisme ou crise du sens ? Colloque avec Dany-Robert Dufour, Thierry Vincent, Elisabeth Weissman, Jean-Pierre Lebrun et Serge Latouche à Montpellier.


(0)
1597 Vues
0 commentaire
09.04.2013

La crise que nous traversons n'est pas seulement celle d'un modèle économique - le capitalisme financier néolibéral. Elle est celle d'un système qui désorganise l'ensemble de nos formes d'existence, de nos pratiques et de nos représentations. La "postmodernité", époque marquée par ce que Lyotard appelait la fin des "grands récits", nous confronte ainsi à une situation inédite : le remplacement des anciens dispositifs de contrôle social de type répressif et prohibitif par une forme nouvelle et paradoxale de domination idéologique : la désymbolisation et la désubjectivation, couloirs de l'individualisme consumériste contemporain.
À l'heure de la multiplication des révoltes sociales en Europe et dans le monde, et au moment où la gauche institutionnelle semble avoir définitivement intégré les "lois" du marché mondialisé, se fait jour la nécessité de produire une critique intégrale et renouvelée de la logique néolibérale, en marge de l'expertise subventionnée des économistes d’État et des exhortations de la classe dirigeante à l' "adaptation aux réalités du monde actuel". Pour qu'enfin se réapproprient ceux qui luttent et résistent authentiquement à l'hégémonie capitaliste les instruments intellectuels de sa critique, à savoir les membres du peuple et le parti des gens ordinaires.

Le cycle de conférences est organisé par Charles Robin, et se tient Université Paul Valéry Montpellier III.

Trancher le noeud gordien des contradictions européennes. Par Frédéric Lordon à l'Université de Nottingham


(0)
1036 Vues
0 commentaire
10.09.2010

Les pays européens sont aujourd'hui oppressés par une économie néolibérale qui les étouffe.
Il est important de comprendre que ce choix économique est gravé dans les institutions de l'Union Européenne.
Comment pouvons-nous alors envisager une sortie de crise sans remettre en cause le cadre qui l'a autorisée, voire encoragée ?

La conférence est donnée dans le cadre du colloque "La France en crise", pendant le congrès annuel de l'association "Study of Modern and Contemporary France" (ASMCF).

De quoi l'Europe est-elle le nom ? Débat entre Anselm Jappe et Cédric Durand au café-restaurant Le Lieu-dit à Paris.


(0)
1391 Vues
0 commentaire
15.10.2013

La responsabilité propre de l’Union européenne dans le marasme actuel est interrogée. La crise de la dette tend à être interprétée comme un pur artefact financier, tandis que d’autres lectures proposent d’y voir (aussi) un signe d’essoufflement de l’économie réelle.
La gauche critique se montre disserte en préconisations. Des latitudes présumées sont identifiées et le carcan néolibéral, dénoncée. 
Quels espoirs peuvent réellement nourrir les économies fragilisées à partir de la restitution de leurs souverainetés monétaires ? Et l’État-nation est-il vraiment l’échelle de la démocratie ?
Ce que la présente situation européenne doit aux politiques fédérales (BCE, Commission européenne) ou aux mécanismes délétères du capitalisme mondialisé restent à discerner.
A ces questions, les deux invités répondent de manière très différente.
Bien qu'ils évoquent la "grande fatigue du capitalisme" (Cédric Durand) ou l’ "épuisement de sa dynamique" (Anselm Jappe), les actions politiques qu'ils proposent sont fort différentes.
Cédric Durand appelle à sortir de l’euro et de l’Union européen en raison, avance-t-il, du caractère intrinsèquement néolibéral de cet institution, et de la quasi impossibilité de voir émerger un mouvement social européen "synchrone" capable de s’opposer à des instances dirigeantes jugées anti-démocratiques. Le retour à la nation ne serait donc qu’une façon de se dégager du corset néolibéral, un levier stratégique qui devrait ensuite déboucher sur une internationale des prolétaires.
Mais Anselm Jappe considère que les déficits démocratiques dénoncés s’observent déjà à l’échelon national ! Pour le représentant de la critique de la valeur, ces déficits sont en outre rigoureusement conformes à la logique capitaliste. Ainsi, le "césarisme" des décideurs répondrait à la crise "objective" du capitalisme, condamnée pour des raisons internes à prendre un tour toujours plus dramatique. Dans cet ordre d’idées, l’avènement du néolibéralisme signale moins l’arrogance retrouvée des élites du pouvoir et de l’argent que la fin irrémédiable de la prospérité fordiste. Il affirme donc qu’aucune alternative favorable aux populations ne saurait voir le jour dans le cadre du capitalisme, et que sa réforme est impossible.

Le débat est organisé par le collectif Grand Angle Libertaire.

Le nouveau gouvernement du monde. Avec Georges Corm aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


(0)
1110 Vues
0 commentaire
17.11.2010

Alors que la crise de 2007-2009 a révélé à tous les méfaits de la mondialisation et de la spéculation financière, rien ne change, malgré les dénonciations qui se multiplient de tous bords depuis des années.
Pour comprendre les racines de cette inertie mortifère des décideurs économiques et politiques mondiaux, Georges Corm explore les mécanismes permettant la reproduction de cette "civilisation des affaires en déclin". Il analyse les sources intellectuelles de ce pouvoir mondialisé : le néolibéralisme se nourrit d’un idéalisme simpliste, mysticisme virulent qui rappelle l’esprit doctrinaire du socialisme "scientifique".
Cette économie-fiction néolibérale, décalque inversé de l’économie-fiction marxiste, a envahi les cours de millions d’étudiants en économie et gestion, futurs cadres militants du pouvoir mondialisé.
S’appuyant notamment sur son expérience de consultant international, Georges Corm propose également une analyse mordante de la structure et du fonctionnement de ce pouvoir et de ses horizons culturels. Et, donc, de sa capacité à bloquer les changements, mais aussi de ses failles, que devraient exploiter les mouvements "antisystémiques", dont il évalue les alternatives qu’ils proposent au fonctionnement pervers de l’économie globalisée.
Il plaide ici pour une "démondialisation" raisonnée des esprits et des systèmes économiques dans un monde ouvert, pour une économie solidaire et humaine par le rétablissement des cohérences spatiales, la fin des dogmatismes et la réhabilitation des valeurs d’éthique et d’équité dans l’enseignement de l’économie.

Le Divin Marché. Avec Dany-Robert Dufour, Bruno Etienne et Serge Halimi sur Radio Grenouille.


(0)
1243 Vues
0 commentaire
2008

Le libéralisme est-il devenu le dogme de la nouvelle religion marchande ?
C'est ce que l'on pourrait croire, tant les exemples abondent dans les sphères politique et économique.
Mais le monde associatif alternatif et les organisation de gauche donnent aussi implicitement leur soutient à la logique libérale en se revendiquant "libertaires" et en mettant à bas les dernières structures "autoritaires" qui faisaient encore obstacle au marché.
Le philosophe Dany-Robert Dufour, le politologue Bruno Etienne et le journaliste Serge Halimi décriptent cette situation en essayant d'en comprendre les causes et les conséquences.