Entretien géopolitique et économique. Avec Pierre-Yves Rougeyron pour le Bréviaire des Patriotes.


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22.04.2014

Dans cet entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde différentes thématiques : déclin des États-Unis, place de la Chine, de la Russie, et de la France dans le monde, l'impérialiste et l'anti-impérialisme français, la sortie de l'euro et le problème de la dette, le néolibéralisme et le socialisme.
L'occasion de prendre un peu de recul face au déferlement des nouvelles d'actualité...

Qu'est-ce qu'un régime de travail réellement humain? Avec Alain Supiot à Paris Sciences&Lettres Research University.


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25.09.2014

Une excellente intervention offrant une synthèse critique sur l'état actuel du droit social mis en échec par des considérations extérieures au droit et d'inspiration "totalitaire", dont on retrouve la trace dans la motivation des discours politiques contemporains qui favorisent le "law shopping" (choisir la loi la plus avantageuse pour ses affaires) au détriment de la "rule of law" (une même loi pour tous).

Actualité économique et financière. Avec Michel Drac pour E&R Reims.


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23.05.2015

Index chronologique de la partie 1 :
 - 00mn00 : Sommes-nous sortis de la crise de 2008 ?
 - 07mn05 : Quels sont les impacts économiques de la récente chute du cours du pétrole ?
 - 14mn20 : Pouvons-nous prédire un krach obligataire à venir prochainement ?
 - 18mn35 : Dans la situation financière actuelle, où placer son argent ? L’or et l’argent sont-ils de bonnes options ?
 - 25mn00 : Pensez-vous que la Grèce va prochainement sortir de la zone euro et la faire exploser ?

Partie 2 :
 - 00mn00 : La Chine peut-elle amener le yuan à remplacer le dollar ?
 - 03mn15 : Une révolution énergétique relancerait-elle l’économie ? Le nucléaire au thorium est-il prometteur en ce sens ?
 - 09mn05 : Concernant le concept de BAD (Base autonome durable), quel est votre objectif ? Quel bilan en faites-vous aujourd’hui ?
 - 13mn00 : Selon votre expérience, quels sont les schémas de BAD qui fonctionnent et ceux qui ne fonctionnent pas ?
 - 18mn25 : Quelles sont vos impressions sur le dernier livre d’Emmanuel Todd, Qui est Charlie ?

Partie 3 :
 - 00mn00 : Pouvez-vous détailler ce qui nous a amenés à cette crise de la dette ?

Commun. Essai sur la révolution du XXIe siècle. Avec Christian Laval à Strasbourg.


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13.01.2015

Apparues dans le mouvement altermondialiste et écologiste à la fin des années 1990, les revendications actuelles autour du "commun" s’élaborent via une intense réflexion théorique et de nouvelles formes de lutte, articulées sur une résistance à l’appropriation capitaliste et étatique et sur une recherche pratique de nouvelles formes d’autogouvernement.
C’est cette donne nouvelle qu’analyse en détail Christian Laval, en s’appuyant autant sur les processus en cours que sur la critique des interprétations qui font écran à leur compréhension.
Il sera ainsi posé en principe que le commun n’est pas le caractère intrinsèque de certains biens mais constitue la dimension de l’inappropriable. Le commun ne peut donc désigner un objet de propriété : il est bien plutôt ce qui résiste à toute classification des biens, comme à toute typologie des formes de propriété. Aucune chose n’est en soi ou par nature "commune". C’est l’activité des hommes qui rend telle ou telle chose commune en la soustrayant aux logiques d’appropriation et en la réservant pour l’usage commun, en fonction de la détermination collective de fins sociales.
En ce sens, le commun renvoie toujours à une pratique qui vise à l’instituer. Cette institution consiste dans la co-production de règles de droit engageant tous ceux qui ont participé à cette activité.
Enfin, le commun ne relève pas d’une "gouvernance" pacifiée fonctionnant au consensus, il ne se constitue, ne se maintient et ne s’étend que dans et par le conflit. Contre toute illusion gestionnaire, il faut affirmer que ce qui est institué comme commun ne peut l’être que dans une opposition active à tout processus de privatisation ou de confiscation étatique.
Ainsi, "commun" est le nouveau nom d’un régime de pratiques et de luttes ouvrant sur un avenir non capitaliste.

Le porno mis a nu. Avec Jean-Paul Brighelli, Iv Psalti et Catherine François à l'Université Libre de Bruxelles.


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20.03.2014

La pornographie aujourd'hui occupe une place importante au sein de notre société. Depuis la massification des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), en particulier internet, elle a pris une ampleur incomparable à sa situation passée. Quelques statistiques pour en témoigner : d'après OnlineMBA, 12% des sites internet sont à caractère pornographique, 35% des téléchargements sont pornographiques et par ailleurs la pornographie sur internet génère 4,9 milliards de dollars.
La pornographie, devenue un phénomène social, économique et politique n'est donc plus un sujet que l'on peut éviter. Pour cette raison, ce débat est organisé dans l'espoir de mieux la comprendre.
Quel impact la pornographie a-t-elle sur la société et la vie sexuelle des individus ? Quel rapport avec l'économie et le marché en général ? Peut-on parler d'addiction à la pornographie ? Nos sociétés sont-elles hyper-sexualisées ou demeurent-elles encore pétries de tabous ? Le public de la pornographie est-il principalement masculin ? Et, surtout, peut-on imaginer une pornographie "féministe" ?

Le libéralisme est-il la cause ou la solution de la crise ? Débat entre Susan George et Alain Laurent sur Enquête&Débat.


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24.07.2010

Susan George, philosophe et président d’honneur d’Attac, explique la crise économique en cours comme la conséquence du néolibéralisme, doctrine héritière partielle du libéralisme classique tout en en pervertissant l'idée de liberté.
Au contraire, Alain Laurent, philosophe libéral, défend le néolibéralisme qu'il estime être une déclinaison des thèses du libéralisme classique aux conditions actuelles. Il voit plutôt l'origine de la crise dans une intervention trop forte de l'état dans la sphère économie.

La condition humaine n'est pas sans condition. Avec Jean-Pierre Lebrun à la Librairie Mollat.


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21.10.2010

Erasme l'avançait : "On ne naît pas humain, on le devient." Mais comment peut-on le devenir ? En quoi la société dans laquelle nous vivons favorise-t-elle ou empêche-t-elle ce parcours vers l'humanisation ? 
Autant de questions que le psychanalyste Jean-Pierre Lebrun travaille à clarifier depuis de très nombreuses années. Refusant à la fois la nostalgie d'un passé idéalisé et d'être aveuglé par les sirènes du "progrès", il se demande si nous sommes encore capables de désirer. Sachant que le désir a affaire au langage et au manque. Et qu'il se différencie de la jouissance, "comblante" et mortifère. Notre société dite néolibérale imposant la recherche de la jouissance, confondant égalité et égalitarisme, affaiblissant la fonction paternelle au nom du rejet, certes légitime, du patriarcat, tend à dévaloriser tout ce qu'implique la préservation de la condition humaine. Ce qui a des conséquences majeures en termes de politique, d'éducation, de culture, mais aussi de vie conjugale ou de consommation. 
Son travail a pour ambition de traiter du point de vue de la psychanalyse -mais d'une façon accessible à tous!— de problèmes très actuels.

Un point de vue sur la mondialisation. Avec Gilles Ardinat à l'université d'automne du Mouvement Politique d'Emancipation Populaire.


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11.2012

La "mondialisation" est un concept souvent mal compris, mal employé, et il est rarement défini avec précision. Tantôt encensée, tantôt accusée d’être responsable de tous les maux de l’humanité, la mondialisation est pourtant devenue un sujet central dans le discours politique.
Gilles Ardinat se propose d’aborder de façon simple ce phénomène complexe. En effet, loin de se limiter aux questions économiques, il nous rappelle la richesse du processus de mondialisation : aspects historiques, culturels, géopolitiques, juridiques, géographiques ou écologiques qui dépassent le seul cadre du commerce ou de la finance.
Il s’agit également de présenter les différentes controverses liées à cette question : crises à répétition, risque d’uniformisation des cultures, perte de souveraineté de certains États, "émergence" de nouvelles puissances...
Un point de vue intéressant qui nous permet de mieux penser la grande dynamique qu'est la "mondialisation".