Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique des mois d'avril et de mai 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Actualité du Cercle Aristote
QUESTIONS NATIONALES
- Chroniques de la soumission (Exit Tax, condamnation de Zemmour, affaire Marin, les dysfonctionnements du Samu, antifas et black block, l'agression de Robert Ménard, le politiquement incorrect comme sous-gauchisme, l'agitation identitaire)
- L'Union des droites
- La société inclusive
- L'immigration climatique
- L'Impolitique (Macron paye ses factures)
- La Nouvelle-Calédonie
PARTIE 2 :
QUESTION INTERNATIONALES
- Le budget européen
- Syrie
- Iran
- Les sanctions américaines
- La question palestinienne
- Les législatives libanaises
- La révolution colorée arménienne
- La Corée
- La Birmanie
- Le Bréxit
- L'Italie
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
- La doctrine de la participation est-elle encore d'actualité ?
- Les limites de la croissance
- Le libertarisme
DOCTRINE
- Giscard et le Petit-Clamart
- Pour en finir avec Mai 68
L'intervention du géopolitologue Clément Nguyen vise à donner une définition plus claire du néoconservatisme, en remontant aux origines de ce courant de pensée politique américain apparu à la fin du XXe siècle en réaction au relativisme culturel de la Nouvelle gauche des années 1960.
Essentiellement actifs sur des questions de politique extérieure, les "néocons" portent la conviction que le modèle américain de démocratie libérale est moralement supérieur à tout autre type de régime. Ils vont dès lors chercher à orienter les forces de projections américaines dans le sens de leur internationalisme mâtiné de messianisme démocratique.
À l'instar des Balkans dans les années 90, l'interminable calvaire syrien et l'instabilité géopolitique grandissante de la région moyen-orientale manifestent l'affrontement tous azimuts entre les acteurs globaux et régionaux d'une reconfiguration des rapports de force à l'échelle planétaire.
Au-delà du sort de la région, ce n'est en effet rien moins que l'avenir de la relation américano-russe, celui du nouveau condominium sino-américain, mais aussi l'issue des tentatives des puissances régionales importantes (Iran, Turquie, Arabie saoudite) et enfin le sort d'une Europe fragilisée et très divisée qui se jouent sur les décombres de l'un des berceaux de notre civilisation.
Les enjeux de puissance, d'influence et leur paradoxes, mais aussi les questions géo-économiques, énergétiques et monétaires sont en question derrière la présentation biaisée et sensationnaliste d'une tragédie humaine. Caroline Galactéros revient sur ces différents domaines pour tenter de dégager quelques grands questionnements et peut-être quelques axes d'effort souhaitables pour une politique extérieure française à repenser.
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de mars 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Commentaire sur la dernière vidéo
- Actualité du Cercle Aristote
QUESTIONS NATIONALES
- Attentat de Carcassonne, l’héroïsme d’Arnaud Beltrame, l’islamisme en France
- Tariq Ramadan
- L’élection d’Olivier Faure à la tête du PS
- Actualité des mouvements souverainistes et congrès du FN
- Sarkozy et la Libye
- Mayotte / Nouvelles Calédonie
- Liberté de la presse française et l’affaire Préstalis
- Le général de Villiers rejoint le Boston Consulting Group
- Occupation de la Basilique de Saint Denis
QUESTION INTERNATIONALES
- L'UE et les lobbies
- La réélection de Poutine et l'affaire de l'espion russe
PARTIE 2 :
- Série de viols en Angleterre
- Un point sur la Syrie
- Un point sur l’Arabie Saoudite
- Résultats en Italie
- Stephen Smith et l’africanisation de l’Europe
- Rwanda et le livre de Guillaume Ancel
- Nomination de John Bolton
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
- Quel scandale industriel doit on réparer en premier ?
- Doit-on laisser la SNCF ou EDF investir à l’étranger alors qu’elles ne se renouvellent pas en France ?
- Quoi penser de la multiplication des rapatriements d’or ?
DOCTRINE
- L’Europe des six
- La controverse Alain
- Quels mai 68 ?
Les journalistes d'investigation Christian Chesnot et Georges Malbrunot nous présentent l'enquête minutieuse qu'ils ont menée sur le fonctionnement des monarchies islamiques du Moyen-Orient (fonctionnement interne et liens avec les pouvoirs occidentaux, notamment la France).
En cette période de fortes tensions au Moyen-Orient, Nos très chers émirs apporte de la matière pour débattre, et déjà pour comprendre.
Au Moyen-Orient aujourd'hui, le phénomène politique le plus frappant n'est pas de nature idéologique : c'est le retour du vieux facteur national.
Pour renforcer leurs États respectifs, l'on voit des puissances ignorer leurs différences culturelles, ethniques et religieuses et collaborer entre elles. Comme dans l'Europe westphalienne, des alliances peuvent se nouer entre des pays fort dissemblables.
Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ?
Comme si une bonne fée s'employait, magnanime, à faire coïncider sa morale et ses intérêts, le prétendu monde libre revêt ses ambitions matérielles des oripeaux de la justice et du droit. C'est ainsi qu'il pratique le bombardement de pays étrangers à des fins "démocratiques", mais de préférence dans les contrées riches en hydrocarbures ou en ressources minières. Conjuguant la foi du charbonnier et la rapacité du capitaliste, il agit comme s'il pouvait convertir sa puissance économique en privilège moral.
Le reste du monde n'est pas dupe, mais finalement peu importe. "Le monde libre" a toujours raison car il est du côté du Bien, et il ne risque pas la contradiction aussi longtemps qu'il est le plus fort - c'est du moins ce qu'il croit.
La barbarie congénitale qu'il attribue aux autres est l'envers de son monopole autoproclamé de la civilisation. Auréolé du sacro-saint "droit d'ingérence", ce mariage réussi du sac de sable façon GI's et du sac de riz façon Kouchner, l'Occident vassalisé par Washington s'imagine sans doute qu'il sauve le monde en le soumettant à l'impitoyable razzia exigée par les vautours de la finance et les multinationales de l'armement.