Louis-Ferdinand Céline tel qu'en lui-même, tel qu'il s'est révélé dans sa vie et son oeuvre. Et c'est en compagnie de l'auteur et poète Lounès Darbois que nous partons à la (re)découverte de ce monument de la littérature dont les écrits se révèlent toujours aussi explosifs, soixante ans après sa mort.
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Lorsqu'en 1846 paraît l'ouvrage de Proudhon, Philosophie de la Misère, Marx réplique en publiant un an plus tard, Misère de la philosophie, montrant toute l'étendue de leurs divergences qui puisent leur origine dans leur vision même de la place de l'homme, de la nature, de la valeur d'un bien, de la division du travail, de l'industrialisation ou de la propriété.
Ainsi, pour Proudhon "Le communisme reproduit donc, mais sur un plan inverse, toutes les contradictions de l'économie politique. Son secret consiste à substituer l'homme collectif à l'individu dans chacune des fonctions sociales, production, échange, consommation, éducation, famille. Et comme cette nouvelle évolution ne concilie et ne résout toujours rien, elle aboutit fatalement, aussi bien que les précédentes, à l'iniquité et à la misère."
À quoi Marx répond "Chaque rapport économique a un bon et un mauvais côté c'est le seul point dans lequel M. Proudhon ne se dément pas. Le bon côté, il le voit exposé par les économistes ; le mauvais côté, il le voit dénoncé par les socialistes. Il emprunte aux économistes la nécessité des rapports éternels ; il emprunte aux socialistes l'illusion de ne voir dans la misère que la misère."
Une émission consacrée à cette confrontation fondamentale pour l'histoire du socialisme et qui présida, dans une large mesure, au destin de la question sociale pour le siècle suivant.
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Alors que Pierre Jovanovic et Alain Soral ont récemment vu leurs comptes Twitter classés en tête du podium des principaux propagateurs de Fake News par la multinationale Publicis, il était plus que temps de célébrer ce titre de gloire avec les deux intéressés et d'en profiter pour faire un large tour d'horizon de l'actualité politique et économique.
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Dans l'affaire Matzneff, il y en a deux. Une où il est parfaitement condamnable : le tourisme sexuel dans le tiers-monde. Là, il a indubitablement un pied dans la pédocriminalité, mais un pied, là où beaucoup d’autres en ont deux, et qui l'attaquent aujourd'hui pour se défausser, sans jamais, eux, être inquiétés. L'autre affaire, qui a tout déclenché : le livre de son ancienne maîtresse Vanessa Springora.
C'est de cet imbroglio dont Alain Soral discute ici, car il contient toute la schizophrénie et la tartuferie de l'époque sur les questions de l'amour, du sexe, de la séduction, de l'innocence et du consentement…
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
"Attention, Evola, c'est très dangereux. C'est de la dynamite, c'est de la nitro, à manier avec précautions, mais à manier tout de même parce qu'on n’est pas venus pour poser le lino : on est là pour faire une révolution…"
C'est ainsi que Monsieur K, dans une émission récente, mettait en garde les jeunes militants vis-à-vis de certains aspects de la lecture de Julius Evola, alors que le classique Révolte contre le monde moderne venait d'être réédité aux éditions Kontre-Kulture.
Dans cette conférence, Monsieur K nous présente ce livre ainsi que, plus largement, la pensée de ce grand représentant de la tradition primordiale, inclassable figure politique et métapolitique italienne du XXe siècle.
"C'en était fait de l'idylle entre François-Marie Arouet et moi : Adieu Zadig, adieu Candide, adieu Micromegas ! Mon ancienne admiration je l'assigne à résidence en mes plus noirs souterrains, chargée de fers. Les ricanements squelettiques venus du tréfonds de mes oubliettes me laisseront de marbre. Je resterai inflexible sur ma plus haute tour de guet antisémite. Au loin, de sombres lueurs rougeoient les murs du château de Ferney, comme s'il était un Four crématoire champêtre, du sang suinte de ses murs sous les doigts crochus du lierre, le Zyclon sue par ses fentes et ses fissures, et les bougies des grands candélabres que l'on aperçoit l'été par les croisées ouvertes, exsudent une abjecte odeur de suif."
Telle sera la condamnation sans appel que la Révélation de l'antisémitisme de Voltaire fera prononcer par Félix Niesche qui, naguère encore, louait l'élégance, la finesse et l'ironie d'une œuvre qu'il jugeait irremplaçable pour combattre l'imbécilité, la platitude, la vulgarité irrationnelle de nos temps. Mais l'antisémitisme de Voltaire passe la mesure !
La plupart de ses œuvres en sont remplies, le Dictionnaire philosophique croule littéralement sous un flot d'antisémitisme continu. Voltaire n'est pas un peu antijuif sur les bords, antijudaïque par-dessus le marché, mais il est ontologiquement, radicalement antisémite, au sens moderne du mot. Dans l'Essai sur les mœurs, il déplore que les Juifs "furent punis, mais moins qu'ils ne le méritaient, puisqu'ils subsistent encore". Donc un authentique regret qu'il n'y eût point une Shoah avant la lettre.
C’est ce Voltaire interdit que nous découvrons ici.
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.