Quelques mois seulement avant la disparition du philosophe Claude Tresmontant, celui-ci répondait à une interview dans laquelle il abordait nombre de questions ayant trait à la morale, la théologie, les sciences, la question de l'athéisme ou encore le rôle du chrétien et de l'Eglise catholique.
Le but de cet enfant spirituel d'Henri Bergson et du Père Theilard de Chardin, grand métaphysicien, n'est autre que de nous faire découvrir la beauté et la splendeur du christianisme qui nous révèle notre destinée surnaturelle.
Ce qui est dangereux dans la généralisation du mot "monothéisme", c’est qu’il suppose ou qu’il fait entendre que la manière dont on conçoit l’unicité de Dieu serait définie et comprise dans toutes ces religions de la même façon, ou que le "monothéisme" serait nécessairement religieux.
Ce vocable tend à gommer les spécificités de chaque religion, au profit d’un théisme mal défini.
Et Rémi Brague de nous montrer que c'est notamment dans la manière d'envisager l'unité divine que les différences entres les "monothéismes" sont les plus importants !
Bien loin d'avoir offert le premier exemple d'une moral universelle, Jean Soler se propose de montrer que les prescriptions qui y sont contenues ne regardent pas l'humanité mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne alors que le semblable -soit l'hébreu-, et la violence envers "les autres" y est admise, voire conseillée dans certains cas.
La conférence se déroule dans le cadre du séminaire René Scherer à Paris VIII.
Une conversation qui fait suite à la parution du dernier livre de Rémi Brage, et dans lequel celui-ci s'attache à définir la singularité du dieu des chrétiens en en soulignant les caractéristiques.
Dans une deuxième partie, la réflexion prend pour objet la sexualité d'un point de vue chrétien, en partant du travail de Fabrice Hadjadj.
L’Histoire a-t-elle un sens ?
L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
A l'occasion de la sortie du dernier numéro d'Eléments (n°143, sur le tricentenaire de la naissance de Rousseau) et des deux derniers numéros de la revue Krisis (Religion ? et Monothéisme/Polythéisme ?), le Lieutenant Sturm et PGL reçoivent Pascal Esseyric et Patrick Pehel d'Eléments et Michel Thibault de Krisis.