Alors que le contexte économique international semble toujours plus incertain, il est intéressant de s'interroger sur la place que la France occupe au sein de l'économie-monde, avec ses avantages et ses faiblesses.
Après avoir livré un état des lieux, Michel Drac tente d'imaginer les scénarii d'évolution possibles et leurs conséquences les plus plausibles, sans oublier qu'elles seront grandement conditionnées par des ruptures qui ne sont pas prédictibles.
En effet, les tendances économiques lourdes, tout comme les psychologies collectives, suivent des évolutions relativement linéaires. Ce n'est pas le cas des comportement des classes dirigeantes, qui conditionnent pour une part non négligeables le déroulement de notre futur, et qui restent très difficiles à anticiper.
Un exposé magistral pour comprendre la marche de nos économies.
Le localisme, tel que compris et défendu par Laurent Ozon, consiste à donner à chaque peuple la possibilité de subvenir à la part la plus importante possible de ses besoins par ses propres moyens. C’est une volonté de favoriser les circuits économiques courts, et ainsi d’assurer une autosubsistance relative capable de permettre aux populations de garder la maîtrise de leur destin.
Le localisme est la pierre angulaire de la décolonisation économique, condition indispensable de la souveraineté politique : c'est le moyen idéal pour favoriser l’embauche locale, accompagner des objectifs de qualité écologique, de protection sanitaire, de réhabilitation de la vie démocratique, de protection et de rééquilibrage social, d’inversion concertée des flux migratoires et de pacification rapide des relations internationale.
Un entretien constructif et ancré dans le réel pour anticiper les déstabilisations sociales et économiques à venir.
Après une longue introduction où la signification et les conséquences politiques de l'attentat contre Charlie Hebdo sont traités, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité du mois de janvier. Entre les secousses populaires dans l'Union européenne (Siriza) et la "révolte des élites" (QE de la BCE), entre les différents dossiers géopolitiques (Ukraine, Boko Haram), il reste encore quelques temps pour analyser l'actualité intellectuelle (Houellebecq, l'émission Répliques d'Alain Finkielkraut).
Une analyse bienvenue qui essaie de comprendre le sens des événements qui nous submergent.
Francis Cousin, animateur d'un cabinet de philo-analyse, nous présente ses travaux portant principalement sur l'étude de l’œuvre de Karl Marx dans une perspective radicale et révolutionnaire, à l'opposé de la majorité de ceux qui s'en réclament encore.
Il insiste particulièrement sur les vues que Marx revendiquaient sur l'état et l'argent, formes nécecessaires à la perpétuation de la société marchande, à l'opposé des communautés de l'êtres où le fétichisme de la marchandise n'avait pas encore fait son oeuvre.
Un auteur méconnu et une vision iconoclaste des écrits de Karl Marx à découvrir !
En 1988, le prix Nobel est décerné à un Français : Maurice Allais est récompensé pour ses travaux théoriques sur les marchés et l’allocation optimale des ressources. Né en 1911 à Paris, polytechnicien, Maurice Allais est représentatif de la tradition des ingénieurs-économistes qui ont fortement influencé l’économie française, surtout dans les années 60. A la fin de sa vie, il aura milité contre les excès de la mondialisation des échanges.
Convaincu que, comme en physique, l’économie obéit à des règles invariantes dans le temps et dans l’espace, il tentera de construire un modèle d’analyse global. Résolument libéral, disciple de Léon Walras et de Vilfredo Pareto, il est connu pour sa reformulation de la théorie de l’équilibre général.
Il ne dénie pour autant pas toute place à la planification économique : celle-ci peut également être un élément conduisant à une situation d’équilibre et d’efficacité maximale.
Théoricien de très haute volée, Allais aura principalement souffert de ne pas être anglo-saxon. Ses idées, notamment sur la croissance, ont souvent été reprises par d’autres.
Retour sur un géant de l'économie, volontairement écarté de l'histoire des idées économiques.
Le dollar et l'euro ont de plus de plus de difficultés. L'euro a failli exploser le 12 juillet 2011 alors que la dette des États-Unis se chiffre à 210.000 milliards de dollars et que depuis sa création en 1917, le dollar a perdu 98% de sa valeur. Il ne reste que peu de temps avant l'effondrement final.
Alors que les Etats-Unis financent ses montagnes de dettes en inondant le reste de la planète avec des dollars imprimés par les planches à billets de la Réserve Fédérale, il est temps de réfléchir aux comportements à adopter dans de telles circonstances.
Peut-être serait-il judicieux de regarder vers les métaux précieux -l'or en particulier- dont la valeur n'ira qu'en augmentant. C'est ainsi que James Turk et John Rubino donnent des exemples précis de stratégies de sortie de la monnaie papier au profit de l'or et d'autres métaux précieux pour sauver son patrimoine.