Gilles Ardinat s’attache d'abord à définir avec précision plusieurs termes trop souvent employés à tort et à travers. Ainsi, si le mot "mondialisation" est souvent perçu comme un concept économique synonyme de néolibéralisme, il désigne plus largement "un processus de généralisation des échanges entre les différents territoires de la planète". La "généralisation des échanges" évoquée ne concernant pas uniquement les échanges économiques mais également l’information, les idées ou les personnes. À ne pas confondre avec le "mondialisme", c’est à dire "la doctrine visant l’instauration d’un super état mondial".
C'est en recouvrant le sens complet du terme mondialisation que nous comprenons que les altermondialistes n'en formulent qu'une critique partielle, sans aller au bout de sa logique. Ce mouvement politique est aujourd'hui en échec, malgré la pertinence de certaines analyses.
Pourquoi ce blocage ? On sait à quel point les altermondialistes ont peur d’être catalogués de réactionnaires, passéistes, protectionnistes voire nationalistes, et pourquoi pas même racistes ! En effet, l’antiracisme est devenu une espèce d’étendard dévoyé qui fonctionne en pratique comme une arme permettant de diaboliser, terroriser, ou rendre impossible un certain nombre de débats (sur le protectionnisme, par exemple).
Pour Gilles Ardinat, ce n’est pas d’une autre mondialisation dont nous avons besoin, mais bien d’une démondialisation : si l’on doit faire une critique de la mondialisation en restant logique, il faut proposer un programme politique qui en serait le contraire, et non une copie conforme plus ou moins moralisée.
Une conférence importante qui nous rappelle les contradictions et autres impasses idéologiques de l'extrême-gauche politique.
Michel Drac s'essaie à l'analyse prospective en tentant d'anticiper la dynamique des grandes tendances géopolitiques : l'impasse politique de la zone Euro, la montée en puissance de la Chine et de la Russie, et le nécessaire redressement industriel des Etats-Unis.
Il s'arrête longuement sur la question énergénique, qui devriendra toujours plus importante dans la gestion des rapports internationaux.
La "mondialisation" est un concept souvent mal compris, mal employé, et il est rarement défini avec précision. Tantôt encensée, tantôt accusée d’être responsable de tous les maux de l’humanité, la mondialisation est pourtant devenue un sujet central dans le discours politique.
Gilles Ardinat se propose d’aborder de façon simple ce phénomène complexe. En effet, loin de se limiter aux questions économiques, il nous rappelle la richesse du processus de mondialisation : aspects historiques, culturels, géopolitiques, juridiques, géographiques ou écologiques qui dépassent le seul cadre du commerce ou de la finance.
Il s’agit également de présenter les différentes controverses liées à cette question : crises à répétition, risque d’uniformisation des cultures, perte de souveraineté de certains États, "émergence" de nouvelles puissances...
Un point de vue intéressant qui nous permet de mieux penser la grande dynamique qu'est la "mondialisation".
Une conférence pendant laquel Philippe Ploncard d'Assac, de son point de vue de nationaliste français, décortique avec force détails le rôle de la IIIe république dans la colonisation de l'Algérie et la perfidie du décret Crémieux.
Un exposé partial, mais qui permet de comprendre la constance de certaines alliances politiques.
Identité et devenir de la France, immigration, tutelle de l'Union européenne : Adrien Abauzit -avocat, conférencier et essayiste- nous présente ses analyses.
Sa grille de lecture additionne le point de vue catholique traditionnel et la vision d'une France rattachée à sa mission historique de fille aînée de l'Eglise.
Un franc-parler qui détonne au sein de la "dissidence".
Depuis l'Antiquité, les philosophes s'affrontent sur la question du meilleur gouvernement possible. Et ils le font avec d'autant plus d'opiniâtreté que cette question est loin d'être purement théorique et que les réponses qui lui ont été données sont à l'origine de tous les grands changements historiques.
La formation des Etats modernes, telle qu'elle s'ébauche au Moyen Âge et à la Renaissance, prend directement sa source dans les traités politiques d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. La Révolution française s'explique largement par les écrits de Voltaire, de Rousseau et des Encyclopédistes, et l'on ne peut comprendre l'expansion du capitalisme sans se référer à Adam Smith et aux autres philosophes anglo-saxons du XVIIIe siècle. Quant à Karl Marx, il reste à bien des égards le père du XXe siècle dans la mesure où son oeuvre a inspiré la plupart des révolutions et des totalitarismes que ce siècle a connus.
Ce sont bien les idées qui mènent le monde, et telle est l'ambition d'Eric Branca, que d'en raconter l'histoire. Une histoire indispensable à la compréhension des grands enjeux politiques de notre temps.
L'occasion pour Eric Branca de dresse un tableau vivant de ces idées politiques où celles-ci sont clairement exposées et replacées dans leur contexte historique souvent tumultueux et parfois même tragique, mais aussi dans leur dimension humaine.