Comment la mondialisation a tué l'écologie. Avec Aurélien Bernier au Cercle Aristote.


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29.10.2012

Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.
Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’œuvre. Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.
Depuis plus de quatre décennies, depuis que la question environnementale a émergé dans les débats nationaux et dans les préoccupations internationales, un pacte tacite s’est instauré, qui n’a pas manqué de duper : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, ne seraient prises que des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation. Il est grand temps de faire tomber les masques et de raconter en détail l’histoire politique, totalement méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de notre monde.

L'économie immatérielle. Avec René Passet à la Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou.


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14.01.2013

D’abord dominée par des logiques mécaniste puis énergétique, l’économie est à présent soumise à des forces motrices qui se situent dans le champ de l’immatériel.
Doit-on alors parler de crise -d’un problème à régler pour rétablir une normalité momentanément rompue- ou d’une mutation, c’est-à-dire d’une nouvelle normalité à laquelle on doit durablement s’adapter ? Les principales approches de l’économie qui, à chaque fois, se sont déployées à la suite d'une mutation sont-elles encore pertinentes ?
L’enjeu est considérable : il ne s’agit pas de revenir aux équilibres du passé, mais de construire -et pour cela de comprendre- le monde de l’avenir.

L'alimentation et ses conséquences pour l'agriculture. Avec François Leger à la Maison des Mines à Paris.


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12.01.2013

Une réflexion sur l'impasse de l'agriculture techno-industrielle et des conséquences sur l'alimentation de l'humanité.

Relocalisons ! Avec Arnaud Naudin sur Méridien Zéro.


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29.07.2012

Une évoquation des possibilités de relocalisation dans ses données techniques et ses objectifs politiques.
Emission animée par les camarades Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

La religion globale du bien-être : histoires et territoires. Avec Raphaël Liogier, Arnaud de Saint Simon et Olivier Germain-Thomas sur France Culture.


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02.10.2012

"Ce n’est pas une ultime résistance du religieux que l’on constate, ni même son retour triomphal, car il ne s’en était pas allé, mais sa recomposition dans la langue et les couleurs d’une nouvelle mythologie…" affirme Raphael Liogier dans ses enquêtes auprès de ceux qu’il appelle les "croyants post-industriels", sortes de "touristes de la foi et de l’être qui se cherchent perpétuellement dans les expériences de l’altérité."
Qui sont ces hypermodernes ? Quelles sont les nouvelles formes des spiritualités globales nées de la mondialisation des échanges, a fortiori religieux ?

L'histoire depuis 1945. Avec Eric J. Hobsbawm à l'Université de tous les savoirs.


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24.10.2000

Impossible de comprendre l'histoire depuis 1945, et surtout la guerre froide qui domine la politique mondiale, sans tenir compte de la crise profonde qui, entre 1914 et 1945, avait bouleversé les structures de l'Europe du XIXe siècle (mais aussi le capitalisme global), et qui se prolonge après 1945 par la désintégration de ses empires.
Dans la guerre froide il ne s'agit plus de survie des systèmes politiques et économiques en crise, mais d'un affrontement global de deux superpuissances militaires et idéologiques, bientôt stabilisé, sauf dans le Tiers Monde où il n'y a pas d'enthousiasme pour le capitalisme à l'occidentale, trop lié aux impérialistes.
Au contraire, la guerre froide rend de plus en plus visible la fragilité des bases des systèmes socialistes, dont la majorité, privée de l'affrontement, s'effondre. Au demeurant le Monde depuis 1945 se transforme par une révolution mondiale (globalisée), économique, sociale et finalement culturelle, de loin plus puissante que celle rêvée ou redoutée par les combattants des guerres de religions laïques du XXe siècle : celle portée par le rythme accru, explosif, de la croissance productive, qui commence à se dessiner dans les années 1950 et qui continue.

La Tiers-Mondialisation de la planète. Avec Bernard Conte à la Librairie Mollat.


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11.05.2010

La Tiers-Mondialisation de la planète, c'est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l'ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l'état du Tiers-monde d'avant les "miracles".
Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en œuvre depuis le milieu des années 1970. Le libéralisme régulé des "Trente Glorieuses" fonctionnait sur la base redistributive du compromis fordiste au Nord et du clientélisme nationaliste au Sud. Puis la crise des années 1970 et l'implosion du bloc soviétique changèrent la donne et le capitalisme s'orienta vers la financiarisation et la dérégulation.
Dans un premier temps, le monétarisme inspira les ajustements structurels : la désinflation compétitive au Nord et les programmes du consensus de Washington au Sud. Quand leur mise en œuvre buta sur l'obstacle politique, l'ordolibéralisme prit le relais et entreprit, sur la base du post-consensus de Washington, de diffuser mondialement une "économie sociale de marché" purifiée. L'économique et le social sont alors progressivement déconnectés du politique, la démocratie devient virtuelle, la redistribution s'épuise et la classe moyenne est en voie d'euthanasie... La dynamique du capitalisme financiarisé globalise la structure sociale fortement dualisée des pays les plus pauvres : c'est la Tiers-Mondialisation de la planète.

Relocalisation : un impératif global. Avec Xavier Eman sur Méridien Zéro.


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25.04.2010

Pour parer aux dysfonctionnements présents et futurs de notre économie absurde parce que mondialisée, une solution : le localisme !