Le démographe vient parler des révolutions qui secouent le monde arabe et plus particulièrement du rôle joué par la démographie. Sa méthode permet de saisir les permanences de l'histoire : la manière dont les êtres humains s'aiment, s'unissent et se perpétuent, leur éducation, leur durée de vie. Les statistiques existent (taux d'alphabétisation, indice de fécondité) et sont disponibles mais demeurent silencieuses, aussi longtemps qu'on ne les fait parler.
Sandrine Mansour, historienne palestinienne, développe une approche différente et nouvelle des conflits arabo-sionistes en Palestine.
Sujet d’une immense sensibilité, l’exode violent dont on été victimes les palestiniens (la Nakba) est souvent occulté et minoré. Il est remis ici au centre d'une analyse historique commençant à la fin du XIXe sicèle et aux balbutiemments du mouvement sioniste naissant, jusqu'à nos jours.
L'Europe, puis les Etats-Unis, ont dominé le monde durant ces cinq derniers siècles.
Comment les productions intellectuelles internes à cette zone géographiques ont-elle influencées le monde arabe (ceci après avoir provoqué de nombreux conflits à l'intérieur de l'Europe) ?
En quoi le rapport à la "modernité" est-il problèmatique en terre d'Islam ? Qu'en est-il de la question de l' "anthenticité", de "la séparation des sphères spirituelles et temporelles" ?
Finalement : comment penser ces catégories étrangères et importées en orient ?