Après une rapide revue du monde de l'écologie organisée en France (précurseurs, partis, revues, mouvances), Stéphane Blanchonnet nous propose une critique des idées qui sous-tendent le projet écologique.
En effet, les problèmes environnementaux sont trop sérieux pour qu'ils soient laissés aux seuls écologistes médiatiques !
Est-il possible d'envisager un écologisme intégral, dans la lignée des réflexions maurrassiennes du nationalisme intégral ?
Rémi Brague s'attache à comprendre l' "humanisme" dans les deux sens que ce mot recouvre : en temps que catégorie historiographique et en temps que vision du monde opérante.
C'est ce dernier sens qui sera travaillé et analysé pour en comprendre les dynamiques, la logique interne du concept et ses retournements récents à la faveur d'une crise écologique qui remet en cause le statut de l'Humain au sein de notre modernité.
Après avoir terminé ses deux thèses de doctorat, Rémi Brague a entreprit un travail "grand public" qui l'a amené à écrire deux trilogies différentes, triologie qui balaient la totalité de l'histoire de la philosophie occidentale.
Le dernier livre qu'il vient de sortir s'interroge sur le concept de "modernité", pour lequel il plaide un consommation modérée !
Il passe en revue les idées centrales de notre époque : la raison, la sécularisation, la démocratie, et l'opposition progrès/obscurantisme, pour en montrer les limites et les dangers.
Une réflexion nécessaire sur une époque qui se regarde avec complaisance, et qui a volontairement oublié ses prédecesseurs.
L'imaginaire structure la vie sociale : c'est cette approche sociologique qui guide le travail de Michel Maffesoli.
Les évolutions récentes des "bassins sémantiques" dans lesquels nos sociétés sont plongées révèlent l'émergence d'un nouvel imaginaire : la post-modernité.
Nous voyons en effet un retour affirmé des idées archaïques, idées qui se meuvent au sein d'un climat nébuleux marqué par le retour de caractéristiques pré-modernes.
Il semblerait donc que l'araisonnement du monde -emblématique de notre modernité rationnelle- soit en trait de subir une inversion de polaritié.
Est-ce que les nouvelles "églises électroniques" (videogammes, sites, forums, encyclopédies) pourraient jouer le rôle renouvelé des "mystères" ?
Et si nous assistions à un ré-enchantement du monde ?
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Jeudi de l'Imaginaire".
Dans les sociétés modernes, la croyance religieuse a, depuis un siècle, changé de figure. Cette transformation s'est opérée de manière analogue et parallèle dans la sphère politique. Si bien que les rapports du croyant à l'institution religieuse peuvent éclaircir les relations entre la société et l'État. À l'origine de ces bouleversements se trouve une attitude consumériste de l'individu.
Comment évaluer les risques et les opportunités apportés par une science et une technologie jonglant entre miracles et menaces ? Les technosciences sont-elles solubles dans la démocratie ? Existe-t-il une condition humaine que les technosciences viendraient remettre en question ? Et qu'est-ce que la liberté, à l'heure où la science étend sa maîtrise du vivant jusqu'à l'échelle de l'infiniment petit ?
Ce sont ces questions cruciales -malheureusement laissées de côté par la plupart des politiques et des philosophes- qu'abordent Olivier Rey et Etienne Klein, en faisait appel à de grandes figures comme Simone Weil, Ivan Illich et Hannah Arendt.
Comment se débarrasser de la "modernite", cette maladie ayant contaminé la majorité de nos contemporains, qui se pensent alors en rupture avec tout ce qui les a façonné ?
Ce fantasme d’ "autonomie" s'évertue à évacuer toute forme de transcandense pour se complaire dans un nihilisme destructeur.
Et pourtant, ni la révolution technique, ni l'urbanisation, ni la société civile, ni même la personne comme sujet de libertés ne sont des idées modernes !
Il temps d'apprendre à assumer notre passé afin de penser un avenir porteur d'espoir.