Les conversations de dedefensa, avec Philippe Grasset.


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2014

Au travers de plusieurs entretiens, Philippe Grasset présente les thèmes développés sur le site dedefensa.org, liés à l'actualité crisique des événements en cours.
Ces événements sont replacés dans une perspective méta-historique, telle que développée dans le livre La Grâce de l’Histoire.
De l'appréciation du rôle des Etats-Unis aux rapports historiques entre les Révolutions françaises et américaines (“déchaînement de la Matière”), en passant par le rôle de l’Allemagne, c'est une incursion “par le haut” dans ce qui constitue l’ossature métahistorique fondamentale du site dedefensa.org qui nous est ici proposée.

Abécédaire philosophique. Avec Dominique Pagani pour l'Université Populaire de Saint-Dizier.


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15.11.2014

"Philosophie de la lettre à l'esprit", un abécédaire de l'Université populaire de Saint-Dizier avec le philosophe Dominique Pagani. Réponse à Gilles Deleuze et voyage philosophique depuis la Grèce d'Antigone jusqu'aux contradictions de notre monde d'aujourd'hui.

Forces et faiblesses de l'Occident. Avec Régis Debray à l'Institut des hautes études de défense nationale.


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28.04.2014

L’Amérique se cherche, l’Europe s’égare, la Chine se retrouve. Et voilà que reprennent, côté couchant, les violons de l’automne. Au moment où l’inusable et noble notion d’Occident ressort du Malet-Isaac pour labéliser le trio habituel USA/Grande-Bretagne/France ; où l’air du temps, chez les directeurs de l’esprit public, gauche ou droite, est à "l’occidentalisme" ; où chaque "grande conscience" en appelle à un sursaut des puissances, valeurs et responsabilités "occidentales" – le titre du livre mal famé de Spengler (Le Déclin de l’Occident, 1922) se met à courir à la une des magazines.
On se lassait de Rambo, on retrouve Hamlet. Le pourquoi du vague à l’âme est dans toutes les gazettes : submersion démographique (que pesons-nous sur une planète passée en un demi-siècle de trois à six milliards d’habitants ?) ; désindustrialisation, endettement et déficits publics ; pollution de l’environnement ; chute de compétitivité ; privilège de change du yuan (la Chine vendant, dit-on, à moitié prix) ; perte de foi dans notre modèle de croissance. Etc.
Alors que l'air du déclin occidental est de plus en plus chantonné à travers le monde, il serait bon d’évaluer l’actuel rapport de forces. Une mise au point en forme de mise en garde.

La construction nationale : approche historique. Avec Anne-Marie Thiesse à l'UNESCO.


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07.12.2007

Les identités nationales ne sont pas des faits de nature, mais des constructions.
La liste des éléments de base d'une identité nationale est aujourd'hui bien connue : des ancêtres fondateurs, une histoire, des héros, une langue, des monuments, des paysages et un folklore. Sa mise au point fut la grande oeuvre commune menée en Europe durant les deux derniers siècles. Le militantisme patriotique et les échanges transnationaux d'idées et de savoir-faire ont créé des identités toutes spécifiques, mais similaires dans leur différence.
Forme d'organisation politique étroitement liée au développement du capitalisme industriel, la nation a fondé sa légitimité sur le culte de la tradition et la fidélité à un héritage collectif. L'exaltation de l'archaïsme a accompagné l'entrée dans la modernité.
De l'invention des épopées barbares à la conception des musées d'ethnographie, de l'élaboration des langues nationales à celle des paysages emblématiques ou des costumes typiques, Anne-Marie Thiesse retrace la fabrication culturelle des nations européennes.

Intervention au colloque "Identités, appartenances, diversités : Islam et identité nationale".

Les révolutions scientifiques du temps présent. Avec Etienne Klein pour Parenthèse Culture à l'Institut Français de Gestion.


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2014

Qu'est-ce que la science ? Quelles sont les spécificités de cette démarche de connaissance ? Ses liens avec la nature ? Quelles évolutions majeures sont apparues depuis le début du XXe siècle ?
Même si officiellement, la science demeure le socle de nos sociétés dites modernes, elle reste relativement méconnue et est en pratique souvent questionnée, voire critiquée !
Revenant sur les grandes révolutions scientifiques que sont les théories de la mécanique quantique, de la relativité, ou les nouvelles approches en cosmologie, Étienne Klein nous offre une réflexion personnelle et passionnante sur l'histoire des sciences, le progrès, la civilisation et la condition humaine.

Quelle place pour les sciences au XXIe siècle ? Avec Olivier Rey et Etienne Klein à Tunis.


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08.04.2009

A l’aune du XVIIe siècle naissait la science dite moderne, celle initiée par Galilée. Il s’agit désormais de découvrir les lois qui régissent la nature en saisissant toujours plus finement leur langage mathématique. Dès lors, les promesses de la science modernes se veulent gigantesques, fabuleuses. Elles jurent de révéler aux hommes la réalité des hommes. Elles s’engagent même à calmer leurs tourments.
Dans la lignée de Galilée, Descartes affirmait dans le Discours de la méthode que l’homme devait devenir comme maître et possesseur de la nature.
Mais si l’objectif alors recherché était de tirer de la maîtrise technique de la nature un meilleur confort pour les hommes, il semblerait qu’il ait quelque peu dévié. Sans conteste depuis Descartes, notre emprise sur le monde s’est amplifiée de manière prodigieuse à tel point que le développement techno-scientifique s’emballe, nous donnant l’impression d’échapper à notre contrôle.
Comment comprendre le devenir de ce que nous appelons un peu rapidement "la sience" ? Ce projet philosophico-scientifique initié par Galilée et Descartes nous a-t-il mené dans une impasse ?

Modernité et modération. Avec Olivier Rey et Rémi Brague à Répliques sur France Culture.


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17.01.2015

Modérer la modernité reviendrait à imposer une limite, une mesure, à l’hybris technicienne qui, dans son fantasme progressiste, ne peut se penser que dans l'illimitation et la transgression permanente. Cela est-il seulement possible ?
Nous ne pouvons apparemment plus compter sur la philosophie pour nous y aider, car elle a perdu le sens du proportionnel en confiant le domaine du mesurable, du quantitatif, aux scientifiques pour se réserver le domaine du qualitatif : les concepts créés n'ont alors plus aucun lien avec le réel.
D'où pourrait venir la solution ?

Le surhomme, un rêve de l'homme diminué. Avec Olivier Rey à l'Institut Philanthropos.


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13.12.2014

Le transhumanisme n'est compréhensible qu'au sein d'une société où la technique s'est autonomisée, dans la mesure où le sens de son déploiement est sa propre justification.
Comment en sommes-nous arrivé là ? Pourquoi l'être humain actuel ressent-il cette "honte prométhéenne" (Gunther Anders) devant ses propres productions ?
Retour sur l'histoire qui a offert le corps humain comme nouvel espace de conquête aux différentes industries de pointes.