Des Lumières aux ralliements, l'Eglise face aux hérésies modernes. Avec Marion Sigaut et Philippe Prevost pour Culture Populaire à Nice.


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12.02.2017

De la fin du règne de Louis XIV jusqu’à la proclamation de la loi de séparation de l’Église et de l’État, l’Église catholique va subir en France deux siècles d’attaques ininterrompues.
C’est par un patient et méticuleux travail exercé sur les esprits des élites de son époque que le siècle des Lumières, la Révolution française et le ralliement à la IIIème République vont être imposés au peuple français sans pratiquement aucune résistance de sa part.
Pour expliquer comment le 11 octobre 1962 s’ouvre à Rome le Concile Vatican II, qui va précipiter l’Église dans la crise la plus profonde et la plus grave de son histoire, nous sommes invités à mieux cerner les épisodes qui ont marqué l’Histoire de France et de l’Europe. Des encyclopédistes au régicide, de la Constitution civile du clergé à la perte des États pontificaux, de la loi de 1905 à l’interdiction de l’Action Française.
Selon la citation fameuse du grand humaniste Voltaire à l’adresse de l’Église catholique : "Écrasez l’infâme, vous dis-je ! Écrasez la religion qui adore Jésus Christ."

L'Église et le ralliement. Avec Philippe Prevost chez E&R à Nantes.


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29.10.2016

Le lent et continu déclin de l’Église n’est pas la conséquence d’attaques extérieures contre lesquelles elle pourrait se défendre, comme elle l’a toujours fait. Le constat est bien plus grave : l’Église est rongée de l’intérieur et sa chute, commencée il y a plus d’un siècle, a été précipitée par trois causes que l’on peut identifier.
La "doctrine du ralliement" est née en 1892, lorsque Léon XIII demanda aux catholiques, qui dans leur grande majorité étaient monarchistes, de devenir républicains, pour des raisons électoralistes qu’il pensait favorables à l’institution. Mais l’enfer étant pavé de bonnes intentions, cette politique aboutit à la loi de 1905 séparant l’Église et l’État avec les suites que l’on connaît. Car la République n’était pas neutre, elle était laïque – on pourrait dire laïciste –, naturaliste, maçonnique et anti-catholique.
Pour des raisons similaires, le pape Pie XI condamna l’Action française en 1926. Cette condamnation d’un mouvement fédérant de nombreux catholiques préoccupés par les questions politiques permit l’essor de l’Action catholique, ensemble de mouvements créés par l’Église en direction de diverses catégories de la société – la JOC, Jeunesse ouvrière chrétienne, en est un des exemples les plus connus –, portés principalement par des laïcs et s’orientant rapidement à gauche de l’échiquier politique.
Le concile Vatican II acheva le déclin de l’Église. Convoqué entre 1962 et 1965 par le pape Jean XXIII dans le but affiché de procéder à son aggiornamento – littéralement sa mise à jour –, il consomma en réalité sa soumission aux vainqueurs idéologiques de la guerre, c’est-à-dire aux hérésies apparues entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle : modernisme, américanisme, œcuménisme.
Ce sont ces trois phases – et les liens qui les unissent – qu’analyse ici Philippe Prevost pour nous faire comprendre quel mal décime l’Église. Car ce n’est pas en épousant toujours plus le siècle, comme certains le préconisent, qu’elle se relèvera : elle doit au contraire s’élever au-dessus de lui, au risque de mourir.

1976 : le bras de fer entre Mgr Lefebvre et Paul VI. Avec Jean de Viguerie aux Journées de la Tradition à Villepreux.


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02.10.2005

Après les ordinations du 29 juin 1976, et puisqu’il a désobéi, Mgr Lefebvre est frappé de deux suspenses : la première "a collatione ordinum" le 6 juillet, la seconde "a divinis" le 22 juillet. La première signifie qu’il ne peut plus ordonner licitement, la seconde qu’il n’a plus le droit de célébrer la sainte Messe.
Retour sur l'été chaud de 1976 et le bras de fer entre Mgr Lefebvre et la Rome de Paul VI, ayant mené à l'autonomisation de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de l'Eglise "conciliaire".

Histoire des dogmes. Série de conférences d'Henri Blocher à l'Eglise Baptiste Le Tabernacle à Paris.


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1981

Le professeur Henri Blocher mène une série d'études sur l'autorité en matière de foi dans l'église chrétienne.
En effet, la question de la référence qui permet d'exprimer le dogme fait débat depuis la naissance de l'église, dès les premiers siècle de notre ère. Les problèmes de la transmission orale, du canon biblique et de son interprétation : autant d'occasion de préciser les positions et de combattre les hérésies qui ne cessent de naître au sein du corps de l'église.
L'on comprend également l'ascension du pouvoir de l'église de Rome et l'élaboration du catholicisme romain, qui s'est faite notamment au travers des grands conciles et de leurs débats décisifs pour la vie de l'église (hiérarchisation de l'épiscopat et importance grandissante du patriarche de Rome).
Enfin, la période qui va de la fin du Moyen Age jusqu'à nos jours permet d'étudier la réforme protestante et l'idée d'une critique possible des opinions et des pratiques de l'église, en se fondant sur l'Ecriture Sainte.
Les enjeux actuels sont finalement abordés. Outre la polémique avec les théologiens catholiques qui reste vive, ce sont les nouveaux phénomènes comme le modernisme ou la naissance des réveils charismatique et pentecôtiste qui posent question.

L'Eglise et le ralliement. Avec Philippe Prevost interrogé par Franck Abed.


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2010

Cette entretien replace la crise de l'Eglise catholique dans son contexte historique, en montrant notamment que les problèmes sont bien antérieurs à Vatican II et date plutôt d’un ralliement politique tactique des catholiques de France à la République.

L'affaire Jésus. Avec Henri Guillemin au Club 44 à la Chaux-de-Fonds.


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18.05.1981

Henri Guillemin fait ici la critique historique de l’histoire sainte, puis celle de la pratique chrétienne au XIXe siècle notamment, avant de livrer sa profession de foi.
Après la description des sources et la critique historique des documents attestant de la vie de Jésus, il retrace la biographie de "Joshua ben Josef" jusqu’à une description clinique et lyrique de la torture de la croix.
En seconde partie, Henri Guillemin décrit l’incohérence et l’hypocrisie de l’alliance du trône et de l’autel dans l’application de la parole chrétienne, à l'aide de plusieurs exemples historiques.
Il clôt cet exposé en récitant sa propre profession de foi, qui se veut être celle d’un "homme de bonne volonté".

Du bon et du mauvais usage de la liberté. Avec Arnaud de Lassus à Caussade.


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06.03.1999

Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.

L'irrationalisation de la religion. Avec Roger Pouivet au Collège de France.


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28.05.2013

Alors que le Christianisme historique défendait une vision fondamentalement rationnelle de la croyance (théologie naturelle), le XXe siècle a vu se développer une approche privilégiant l'expérience et l'émotion contre la raison.
Comment et pourquoi se processus s'est-il accompli ?
Est-il encore possible d'imaginer une conception rationnelle de la religion chrétienne ?