L'imprévu dans l'histoire : treize meurtres exemplaires. Avec Dominique Venner chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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04.04.2012

L'histoire contemporaine, à l'image de toute l'Histoire, s'est construite sur des imprévus fulgurants.
Les meurtres politiques sont une manifestation éclatante et dramatique de ces inattendus qui changent brutalement le cours des événements. L'enjeu de ces meurtres à répétition qui décapitent un Etat ou un symbole fort est incommensurable.
Ainsi l'assassinat, en 1911, de Pierre Stolypine, Premier ministre de Nicolas II, va-t-il ouvrir la voie à la révolution bolchevique de 1917.
C'est cet événement que Dominique Venner nous raconte, au travers de sa vision de l'histoire.

Alain Soral reçu par Franck Abed pour évoquer les thématiques de "Comprendre l'Empire", 2ème passage.


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11.05.2011

Alain Soral, interrogé pour la seconde fois par Franck Abed, prend le temps de développer quelques thèmes contenus dans son livre "Comprendre l'Empire".
Cet entretien est également intéressant dans la mesure ou Franck Abed, monarchiste catholique et thomiste, porte parfois la contradiction au penseur nationaliste et marxiste qu'est Alain Soral.

Sortir de l'économie ? Ou comment l'économie a été inventée. Avec Serge Latouche et Anselm Jappe à Bourges.


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25.05.2011

L’économie est aujourd’hui au fondement même de notre forme de vie sociale. Totalement naturalisée, l’économie est vécue sur le mode de l’évidence. Celle-ci existerait depuis que l’homme existe.
La crise de civilisation que nous vivons est elle-même incapable d’ébranler cette certitude. Tout au plus, certains déploreront les excès d’une économie de casino qui semble échapper à l’emprise des citoyens et prôneront un retour, bien illusoire, à l’Etat Providence des Trente Glorieuses.
Mais est-ce bien le cas ? Et si au contraire l’économie était avant tout une invention historiquement datée dont il faudrait sortir au plus vite ?

Crédit à mort : la décomposition du capitalisme et ses critiques. Avec Anselm Jappe à Rennes.


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25.08.2011

Anselm Jappe développe dans un premier temps sa réflexion sur la crise du capitalisme à partir de la critique marxienne de la valeur.
Il réagit ensuite longuement à des questions et interventions dans la salle.
 La critique de la valeur n'est-elle pas une forme d'économisme ? Ne pousse-t-elle pas au pessimisme ?
 Pourquoi la valeur est considérée comme une fait social total (au sens de Mauss) ?
 La crise du capitalisme est-elle une opportunité pour l'émancipation sociale ?
 Qu'est-ce que la lutte des classes ? Faut-il vraiment arrêter de revendiquer pour une redistribution des richesses capitalistes (argent et machandises) ?
 Le capitalisme est-il vraiment en train de s'effondrer ?
 Quels sont les effets du discours de la critique marxienne de la valeur ?
La discussion collective s'ouvre enfin sur la perspective de l'émancipation sociale (Que faire ? Quoi faire ?), au-delà de la forme de vie sociale capitaliste-marchande structurée par le travail socialement médiatisant, le mouvement de la valeur, l'argent et l'Etat.

Jacques Rancière à voix nue, sur France Culture.


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05.09.2011

Une discussion profonde s'articulant en 5 moments :
1) La philosophie déplacée : ou comment on passe de Marx aux ouvriers. D'Althusser à Foucault. De la philosophie à l'histoire, de l'histoire à la sociologie, de la sociologie à la politique et à l'esthétique.
2) Le partage du sensible : ou comment la sécession des plébéiens sur l'Aventin en 494 av. J.-C. rapportée par l'historien Tite-Live, et réinterprétée au XIXème siècle par un autre historien, Pierre-Simon Ballanche, permet enfin de comprendre ce qui lie esthétique et politique.
3) L'âge démocratique : ou comment on échappe aux Cassandre qui claironnent depuis trente ans la fin du politique, et à quelques autres qui, depuis Platon, c'est-à-dire depuis toujours, déplorent les errements de la démocratie.
4) La parole muette : ou comment on passe des Belles-Lettres à la littérature et de la littérature aux Beaux-arts. Comment en peinture on passe de la figuration à l'abstraction via Diderot et les Frères Goncourt. Mais aussi comment on passe de Balzac et Flaubert à la photographie et au cinéma.
5) Politique de l'art : ou comment l'art s'affranchit de la politique... pour mieux y retourner

La pensée de Jacques Ellul. Avec Frédéric Rognon à l'Oratoire du Louvre.


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08.06.2011

Auteur d’une oeuvre considérable, Jacques Ellul (1912-1994) est cependant resté dans l’ombre toute sa vie.
Critique de la modernité technique à l’époque des Trente Glorieuses, réticent à l’égard des utopies séculières, en dialogue exigeant avec le marxisme lorsque celui-ci, véritable "idéologie dominante", ne souffrait aucune mise en question, confessant sa foi chrétienne quand on ne parlait que de fin de la religion, il ne fit preuve d’aucune complaisance à l’endroit des modes intellectuelles et culturelles.
On le redécouvre aujourd’hui près de vingt ans après sa mort, en se disant qu’il avait peut-être eu tout simplement raison trop tôt, avant tout le monde.
Sa critique de la société technicienne rencontre un écho grandissant dans les milieux écologistes et décroissants, mais aussi auprès de nombre de nos contemporains soucieux de l’avenir de la planète et des générations futures.
Et c'est sa pensée prophétique que nous expose ici Frédéric Rognon.

L'itineraire intellectuel singulier de Roger Garaudy. Avec Christian Brosio, Michel Lelong, Koskas Mavrakis et Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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12.07.2012

Retour sur la vie et le parcours de Roger Garaudy (1913-2012), homme politique, philosophe et écrivain français.
Il est une figure importante du Parti communiste français dont il est un des intellectuel organique, en tentant une synthèse du marxisme et de l'humanisme. Il en est exlu en 1970.
Il se convertit par la suite au catholicisme puis à l'islam. À partir de 1996, il fait parler de lui par des prises de position antisionistes et négationnistes virulentes, souvent qualifiées d'antisémites.
C'est ce personnage complexe qui est exposé tout au long de cette émission.

Le mouvement situationniste. Avec Patrick Marcolini sur Radio Libertaire.


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07.09.2012

Dans les années 1960 et 1970, partout dans le monde, des révoltes éclatent contre l'emprise grandissante de la marchandise et de l'État sur tous les aspects de la vie.
Les situationnistes ont contribué à forger les outils critiques de ce soulèvement généralisé, aux côtés d'intellectuels et de groupuscules influencés par le marxisme et l'anarchisme. Mais à la différence de ces derniers, ils ne venaient pas tant du mouvement ouvrier que des avant-gardes artistiques du XXe siècle : Dada, le surréalisme, le lettrisme.
Artistes en rupture de ban, mi-rebelles mi-voyous, les situationnistes s'étaient réunis sur la base d'un programme radical : le refus des conditions de vie faites à l'homme moderne, aussi bien dans les sociétés capitalistes avancées que dans les régimes dits communistes, et la volonté d'expérimenter de nouvelles formes d'existence et de communauté en rupture avec l'ordre établi.
Cette émission analyse les racines culturelles des théories et des pratiques situationnistes.
Est également exploré la postérité diverse et souvent contradictoire : entre récupération et radicalisation, du côté des intellectuels postmodernes ou de l'art contemporain, chez les stratèges du pouvoir néocapitaliste comme dans les rangs des révoltés d'aujourd'hui.