La nouvelle russophobie. Avec Jean-Robert Raviot aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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12.11.2014

La construction idéologique de la russophobie, pensée par les milieux atlantistes, vise à découpler l’Europe de la Russie, en présentant cette dernière comme infréquentable et antidémocratique.
C'est sans surprise la presse française qui a été en pointe dans ce combat contre la Russie, et ce depuis l'affaire ukrainienne.
L’universitaire Jean-Robert Raviot vient discuter de cette thématique qui nous laisse un curieux arrière-goût de guerre froide.

Une émission présentée par Patrick Péhèle, assisté de Philippe Christèle et Pascal Esseyric.

Trump, l'homme que nul n'attendait. Avec André Bercoff au Cercle Aristote.


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26.09.2016

Pourquoi et comment Donald Trump, sur lequel personne ne pariait un dollar, est-il devenu en quelques mois le candidat des républicains à l'élection présidentielle ?
Par quel sortilège les caciques du parti républicain, qui avaient amassé des centaines de millions de dollars pour assurer la victoire de leurs poulains, Jeb Bush, Marco Rubio et enfin, Ted Cruz, n'ont pu éliminer ce vorace qui a pulvérisé, l'un après l'autre, tous les coriaces, dans des débats et une médiatisation où Facebook, Twitter et Instagram ont joué un rôle au moins aussi important que la télévision, la presse et la radio ?
André Bercoff répond et raconte comment  des dizaines de millions d'Américains, aux revenus plus que moyens, à la fois croyants et déboussolés, citoyens de l'hyper-puissance mais inquiets pour leur avenir, suivent aujourd'hui un trublion hors norme qui leur promet le retour à la grandeur, alors que la classe politico-médiatique le voue aux gémonies.

Le problème de la propagande : Jacques Ellul répond aux questions de Randal Marlin.


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1980

Jacques Ellul, dont les réflexions sur la technique se sont imposées comme les plus importantes, a été l'un des tout premiers à mettre en évidence le caractère omniprésent et multiforme de la propagande.
Dépassant les définitions classiques, il a montré que la propagande n'était pas l'apanage des dictatures, mais une nécessité pour tous les régimes, qu'elle ne se limitait pas à la guerre psychologique, mais englobait aussi les "public and human relations" destinées à adapter l'homme à une société.
Plusieurs années après la publication du livre Propagandes (1962), l'universitaire Randal Marlin vient l'interroger sur l'actualité de cette technique.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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10.2016

Pour ce Grand Entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique du mois d'octobre 2016.

PARTIE 1 :
00 - Actualité du Cercle Aristote 00:00
 POLITIQUE INTERIEURE
01 - Dossier spécial Eric Zemmour 03:25
02 - Ter***isme ordinaire : femmes et "déséquilibrés" 01:05:08
03 - Sondage Institut Montaigne (29% des Musulmans pour la ch**ia) 01:07:30
04 - Calais : barre des 10 000 migrants franchie 01:12:52
05 - Canonisation de Mère Teresa : catholique extrémiste ? 01:17:40
06 - Hollande : Homme d’Etat de l’année ; médaille pour les victimes du ter***isme 01:22:52
07 - Démission d’Emmanuel Macron avant les présidentielles. Quelle stratégie ? 01:23:53
08 - Dossier Sarkozy : affaires Bygmalion/Libye/Buisson ; "Nos ancêtres les Gaulois" 01:35:17
09 - Alstom : arrêt de la production à Belfort. 400 personnes licenciées 01:50:30

PARTIE 2 :
10 - Sapin : la France n’a pas besoin d’exiger les arriérés d’impôts à Apple 00:00
11 - Bruno Le Maire et les emplois-rebonds 05:46
12 - Marisol Touraine : "En 2017 le trou de la sécu aura disparu" 07:45
13 - La fuite des cerveaux dans la recherche 12:53
14 - La France remplace le Famas par le HK 416 allemand 18:58
15 - Opération Sentinelle : agacement des forces armées 21:23
16 - Zone naturiste à Paris : une idée "très sympa" pour Hidalgo 23:27
 POLITIQUE EXTERIEURE
17 - Italie : mouvement 5 étoiles dans la tourmente ; Raggi refuse les JO 27:00
18 - Elections régionales en Allemagne : Merkel paie-t-elle sa politique migratoire ? 31:54
19 - Syrie : l’armée américaine bombarde des positions de l’armée syrienne 34:00
20 - Affaire Bahamas Leaks avec Neelie Kroes 42:33
21 - Bayer rachète Monsanto : la fusion de tous les dangers ? 44:48
22 - Premier débat Clinton-Trump 49:39
23 - Premier enfant conçu avec les gènes de trois parents 01:00:18
24 - Premier drapeau LGBTQ dans l’espace 01:04:34
25 - Situation au Venezuela 01:07:32
26 - Partenariat économique de 30 milliards de dollars du Japon vers l’Afrique 01:09:15
27 - Véto d’Obama à l’enquête du Congrès sur le rôle de l’Arabie Saoudite dans le 11 sept. 01:11:11
 ECONOMIE
28 - Deutsche Bank : le prochain Lehman Brothers ? 01:13:26
29 - Faillite de l’armateur sud-coréen Hanjin 01:17:17
30 - Augmentation de la dette chinoise 01:21:31
31 - Les DTS peuvent-ils remplacer le dollar comme monnaie de réserve mondiale ? 01:25:05
 CULTURE
32 - Dialogue entre les différents courants souverainistes 01:28:10
33 - Souveraineté nationale et "principe de subsidiarité" 01:28:50
34 - Peut-il y avoir un pouvoir sans abus de pouvoir ? 01:29:59
35 - Décès de Shimon Peres, dernier père fondateur d’Israël 01:31:04
36 - Disparition d’Yves Meudal, membre du commando Kieffer 01:40:05
 AUTRE
37 - Initiative 01:42:44

Historiquement correct. Avec Jacques Dupâquier, Henri Amouroux, Jacques Heers, Jean Sévillia et Jean Dutourd sur Radio Courtoisie.


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12.05.2003

Partir du présent pour juger le passé au lieu de le comprendre, voilà ce qu’est l’historiquement correct. L’histoire devient un écran où se projettent nos passions contemporaines, où l’on multiplie anachronismes et jugements de valeur.
Cette émission, à la suite du livre de Jean Sévillia, entend remettre les pendules à l’heure en rappelant des faits oubliés ou dissimulés et les mécanismes de manipulation historique tels qu'utilisés par les pouvoirs en place (notamment le pouvoir médiatique).
On verra ainsi que le mal n’est pas toujours où l’on dit, le bien pas toujours où l’on croit, et la manière dont nous pouvons apprendre à nous prémunir de ces manipulations.

Une émission menée par Jean Ferré.

Un printemps russe. Avec Alexandre Latsa au Cercle Pouchkine.


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22.09.2016

Le traitement systématiquement négatif de la Russie dans les médias français et occidentaux est indiscutable : corruption, guerres dans le Caucase, atteinte aux droits de l'homme, opposition politique interdite, attentats à Moscou, discothèques qui brûlent, démographie qui s'effondre, minorités sexuelles menacées... Même lorsque la Russie mène seule une guerre juste en Syrie contre ce danger pour la France qu'est l'Emirat islamique, comme les derniers attentats nous l'ont démontré, les médias s'en prennent au Kremlin qui serait une menace pour la paix et la sécurité.
Ce traitement médiatique n'est pas le fruit du hasard. Il est en réalité l'une des facettes de la guerre totale menée contre la Russie renaissante. Une guerre qui monte en intensité au même rythme que le réveil russe bouscule l'agenda voulu par des élites occidentales souhaitant imposer à la Russie, comme à l'Afrique ou l'Amérique du Sud, une occidentalisation forcée sous domination morale, politique, économique et spirituelle américaine. Une guerre qui traduit l'emprise quasi totale sur le monde médiatique, politique et intellectuel français d'une nouvelle idéologie, l'atlantisme, cette variante européenne du néoconservatisme américain.
Notre pays doit briser cette dynamique qui l'engage sur une trajectoire extrêmement risquée pouvant mettre en péril sa sécurité et même son existence. La France doit ressurgir par une nouvelle trajectoire stratégique et historique qui lui permette d'initier son retour dans l'histoire.
Elle pourrait pour cela prendre modèle sur la Russie dont chacun pensait, au coeur de cet hiver 1999, qu'elle était au bord de la disparition, alors que le pays allait, au contraire, connaître une incroyable renaissance, que l'on peut qualifier de printemps russe.

La fabrication de l'ennemi. Avec Pierre Conesa au Cercle Ptolémée.


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23.06.2015

"Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi !", avait prédit en 1989 Alexandre Arbatov, conseiller diplomatique de Mikhaïl Gorbatchev. L'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un "bon" ennemi : solide, constant, cohérent. Sa disparition a en effet entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.
Pour contrer le chômage technique qui a suivi la chute du Mur, les États (démocratiques ou pas), les think tanks stratégiques, les services de renseignements et autres faiseurs d'opinion ont consciencieusement "fabriqué de l'ennemi" et décrit un monde constitué de menaces, de risques et de défis.
L'ennemi est-il une nécessité ? Il est très utile en tout cas pour souder une nation, asseoir sa puissance et occuper son secteur militaro-industriel. On peut dresser une typologie des ennemis de ces vingt dernières années : ennemi proche (conflits frontaliers : Inde-Pakistan, Grèce-Turquie, Pérou-Équateur), rival planétaire (Chine), ennemi intime (guerres civiles : Yougoslavie, Rwanda), ennemi caché (théorie du complot : juifs, communistes), Mal absolu (extrémisme religieux), ennemi conceptuel, médiatique...
Comment advient ce moment "anormal" où l'homme tue en toute bonne conscience ? Avec une grande finesse d'analyse, Pierre Conesa explique de quelle manière se crée le rapport d'hostilité, comment la belligérance trouve ses racines dans des réalités, mais aussi dans des constructions idéologiques, des perceptions ou des incompréhensions. Car si certains ennemis sont bien réels, d'autres, analysés avec le recul du temps, se révèlent étonnamment artificiels.
Quelle conséquence tirer de tout cela ? Si l'ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s'agit moins au final d'une affaire militaire que d'une cause politique. Moins d'une affaire de calibre que d'une question d'hommes.

La Suisse, la démocratie, le socialisme et la nation : David L'Epée répond aux questions de Dominique Bianchi.


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08.2016

Répondant aux nombreuses questions qui lui sont posées, David L'Epée revient sur les rapports entre démocratie et souveraineté, et analyse les arguments des anti-démocrates (notamment ceux issus du PS). Il constate la baisse d'influence des médias officiels, évoque le dévoiement du processus démocratique par l'argent, et appelle à réhabiliter un patriotisme humaniste, en défendant l'existence de frontières et d'Etats-nations sur des bases socialistes.
Dans un second temps, l'intellectuel neuchâtelois rappelle que le modèle démocratique suisse ne saurait s'exporter par la force et que la patrie doit toujours l'emporter sur l'idéologie. C'est tout le sens de la neutralité suisse, que le gouvernement viole hélas régulièrement (pendant la guerre froide et plus récemment dans l'affaire russo-ukrainienne). Il explique ensuite pourquoi la gauche a perdu le combat des idées, faute d'ouverture d'esprit et de tolérance : nous assistons bien à une reconfiguration du paysage politique, qui peut à terme constituter un espoir pour tous les peuples européens désireux de s'extraire des carcans de l'Union européenne (Brexit).
Enfin, David L'Epée rappelle la distinction à faire entre critique de l'islam et critique de l'immigration et dénonce la russophobie des élites européistes en leur opposant un rapprochement souhaitable avec l'Est. Il conclut en évoquant la faillite des média officiels et en rappelant l'importance du combat métapolitique.