Romancier, chroniqueur, dramaturge, scénariste, parolier, essayiste, pamphlétaire, Jean Cau avait vingt cordes à son arc. Parmi elles, le journalisme. L'écrivain était un journaliste d'exception, de passion et de rigueur qui savait mettre une culture rare au service d'une langue drue, directe, maniée comme une flamberge.
Fils d’ouvrier agricole, né à Bram dans l'Aude, en 1925, monté à Paris, secrétaire de Jean-Paul Sartre, il rompit dans le fracas avec l'intelligentsia parisienne. Compagnon de route d'Éléments, le journaliste occitan a successivement mis le feu à France Observateur, scandalisé L'Express, réveillé Le Figaro littéraire.
Plus tard, à Paris Match, le poids des mots, c’était lui ! Chacun de ses articles touchait pile en pleine cible : les tièdes, les marionnettes du temps et les rien-pensants.
À la question de savoir comment redonner ses lettres de noblesse au journalisme, métier à l’agonie, castré par la censure et le politiquement correct, la réponse est simple : se plonger dans Jean Cau.
Ancien DRH et administrateur de différentes structures, Daniel Rousseau s'est d'abord fait connaître du public en écrivant une comédie musicale puis un essai évoquant l'absence de recul relatif aux thèmes d'actualité ou chaque chose devient si dogmatique et manichéenne que l'esprit de synthèse s'en trouve interdit. Une expérience que viendra souligner la crise du Covid en refusant la liberté thérapeutique pour le personnel médical.
Convaincu par l'importance d'un contre-pouvoir dans un pays qu'il ne reconnaît plus, il continue à croire dans l'importance du débat mais remet en question la capacité des militants les plus actifs, d'un côté comme de l'autre de l'échiquier, à ne pas occulter une partie de la vérité en invoquant une cause supérieure qui justifierait l'omission de faits "gênants" ou le mensonge pur et simple.
Dans les méandres du discours public, une figure se détache avec force et controverse : Alain Soral. Alors, homme de lettres ou provocateur invétéré ? Ce qui est certain, c'est qu'il laisse peu de place à l'indifférence !
C'est en sa compagnie que nous décortiquons le phénomène Soral, un nom qui résonne avec force dans le paysage intellectuel et médiatique français.
L'extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les "partis de gouvernement" et la classe politique en général, au profit de mouvements d'un type nouveau, qu'on appelle "populistes", est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies.
Partout se confirme l'ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche. Mais que faut-il exactement entendre par "populisme" ? S'agit-il d'un simple symptôme d'une crise générale de la représentation ? D'une idéologie ? D'un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ?
L'actualité la plus immédiate sert ici à situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.
Écrivain reconnu ayant publié plus de 20 livres traduits dans plus de 10 langues, Maxime Vivas a notamment écrit La Face cachée de Reporters sans frontières (2007) et est co-administrateur du site d'information alternative "Le Grand Soir".
Après un premier livre intitulé Ouïghours : pour en finir avec les fake news (2020), il revient avec Ouïghours : l'horreur était dans nos médias (2024), dans lequel il fait des révélations accablantes sur le traitement médiatique de la question Ouïghours et, plus largement, de la Chine, dans les médias, qu'ils soit "mainstream" ou "alternatifs".
- 0'00'00 : Présentation
- 0'04'04 : Ce que Maxime Vivas a constaté sur place au Xinjiang
- 0'14'04 : Le déferlement médiatique contre M. Vivas après son 1er livre
- 0'22'31 : ASI, Le Média, Blast : pas mieux que les autres
- 0'32'48 : L'affaire Laurène Beaumond (lancée par Le Monde)
- 0'35'55 : L'armée française (IRSEM) attaque M. Vivas dans un rapport
- 0'40'12 : De grands experts étasuniens disent qu'il n'y a pas de génocide
- 0'47'42 : La CIA est-elle vraiment à l'origine de cet enfumage ?
- 1'03'34 : Comparaison entre la lutte anti-terroriste en Chine et en France
- 1'09'54 : L'ONU est claire : pas de génocide, pas de persécutions
- 1'19'35 : Une campagne des Etats-Unis pour attaquer la Chine
L'histoire des rapports entre Léon Bloy et Louis Veuillot paraît simple à traiter : un bouillant novice vient frapper, en 1874, à la porte du patron de la presse ultramontaine qui, après lui avoir fait miroiter une chronique régulière, l'emploie au fil de quelques numéros puis l'éconduit.
Si les faits sont là, secs, leur analyse est autrement riche : Bloy héritier de la polémique littéraire entre Barbey d'Aurevilly et Veuillot, conception du journalisme, vision de la place et de l'action du catholique de plume, entre autres choses.
L'occasion enfin de revenir sur Veuillot que Bloy décrivait, dans ses Propos d'un entrepreneur de démolitions, comme un "catholique terrifiant qui donna de si longues inquiétudes aux boutiquiers austères de la Libre Pensée et de l'Antichristianisme."
Une intervention dans le cadre du colloque "Léon Bloy cent ans après (1917-2017)", organisé par Pierre Glaudes et Jean-Baptiste Amadieu.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
Nécro-actualités
- 0'01'22 : Norman Palma
- 0'15'50 : Robert Badinter
Actualités du Cercle Aristote
- 0'46'27 : Actualités du Cercle
Actualités nationales
- 1'00'14 : Gabriel Attal, couper l'herbe sous le pied du RN ?
- 1'10'59 : La Bruno le Maire du mois
- 1'48'16 : Mayotte
Actualités internationales
- 1'54'40 : L'arme nucléaire française pour l'Allemagne ?
- 1'59'00 : Pas de liste souverainiste unitaire aux européennes
- 2'12'23 : Elections aux Etats-Unis et potentielle guerre civile
- 2'34'11 : Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson
- 2'41'17 : Conflits au Proche-Orient
- 2'54'08 : Chine, Inde, Japon
Philosophe et essayiste, David L'Epée est avant tout un intellectuel indépendant et collabore aux revues Éléments, Rébellion et Krisis dont il est le rédacteur en chef.
Spécialisé dans l'histoire du socialisme et les débats autour de la démocratie directe, il intervient régulièrement pour dénoncer les métamorphoses de l'idéologie déconstructionniste qui ravage nos sociétés, que ce soit la cancel culture, le wokisme ou la théorie du genres.
Émission "La Méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.