Julian Assange est l'un des hommes les plus persécutés de notre temps. Pour avoir créé la plateforme Wikileaks qui permet à des informateurs anonymes de mettre à la disposition de tout un chacun des documents confidentiels sur le fonctionnement de nos gouvernements (surveillance, crimes de guerre, diplomatie, etc), Assange aura d'abord été pourchassé, diffamé par la presse ayant pourtant profité de ses révélations, contraint de se cloîtrer durant des années dans une ambassade, puis aujourd'hui emprisonné dans l'attente de jugements arbitraires.
Soutien de la première heure de Wikileaks et spécialiste du dossier, Viktor Dedaj est très certainement la personne la plus légitime pour nous expliquer en détail sur quels mensonges et aberrations médiatiques et judiciaires se base un tel acharnement.
Émission "Eurêka", animée par Vincent Lapierre.
Marc Endeweld, auteur du livre Le Grand Manipulateur sur Emmanuel Macron, commence par évoquer longuement les raisons du délabrement du journalisme français et plus largement de l'environnement médiatique mainstream.
Il témoigne ensuite des pressions exercées sur lui lors de son enquête sur les méthodes et les réseaux du président Macron, et revient finalement sur l'affaire Benalla, le financement d'En Marche, les personnalités Ludovic Chaker, Pascal Perez, Alexandre Djouri, ou encore les enjeux de la 5G.
Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de la fin de l'année 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
- 00'00 : actualité éditoriale
2. Questions nationales :
- 07'45 : le voyage d'Emmanuel Macron en Chine
- 23'45 : la grande braderie industrielle
- 31'05 : Macron et l'OTAN en état de "mort cérébrale"
- 42'50 : chasse, entre accidents et lobbys
- 48'55 : la percée de François Baroin
- 52'30 : Gaspard Proust
- 54'15 : Valeurs Actuelles vs. Quotidien
PARTIE 2
3. Questions internationales :
- 00'00 : C News, le débat Asselineau/Zemmour
- 12'50 : Ruffin/Macron, les révélations de Juan Branco
- 17'00 : les élections générales en Grande Bretagne
- 27'00 : le coup d'Etat en Bolivie
- 31'00 : l'intervention française au Mali
- 36'00 : Algérie, l'ingérience de l'UE ?
- 41'25 : J'accuse, de Roman Polanski
- 44'10 : l'opposition Bloc élitaire/Bloc populaire ?
- 49'55 : hommage à TEPA
Les questions de la santé et de la sécurité sociale sont des questions sociales de première importance. Or quand les médias s'en emparent, ils concourent généralement (mais pas toujours...) à la production et à la reproduction d'une vision dominante qui laisse peu de prise à un véritable débat public.
Des chiffres indiscutables donnent communément lieu à des interprétations ou des conclusions qui le sont beaucoup moins. De faux débats s'organisent autour de propositions quasi indémontrables, entre des protagonistes qui accordent sans sourciller une validité générale à des raisonnements partiels et, par conséquent, faussés (même quand ils sont vérifiés).
Les objections très argumentées de certains syndicats, partis minoritaires ou intellectuels critiques contre tel ou tel lieu commun trouvent peu d'espace d'expression dans les médias et la vision dominante se perpétue sans que le crédit collectif dont elle bénéficie soit entamé.
Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique d'octobre 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
- 00'00 : actualité éditoriale
PARTIE 2
2. Questions nationales :
- 0'00'00 : l'Islam, fausse plémique, vrai problème ?
- 0'20'55 : l'insécurité en France
- 0'27'10 : un Z qui veut dire Zemmour
- 0'34'20 : Sylviane Agacinski censurée
- 0'39'40 : François Asselineau/Charles Gave, le débat
3. Economie :
- 0'44'50 : PSA, EDF...
- 0'50'05 : la réforme de l'Assurance Chômage
- 0'57'55 : les nouvelles routes de la drogue
- 1'05'40 : Somme, tombes de poilus à vendre
- 1'07'30 : comment créer un internet français ?
PARTIE 3
4. Questions internationales :
- 0'00'00 : UE, le Brexit... et le reste !
- 0'29'10 : tensions sociales à l'échelle mondiale
- 0'38'30 : conflit Syrie/Turquie, la situation Kurde
- 0'49'40 : Israël, la chute de Bibi
- 0'53'55 : USA, Trump, l'impossible impeachment ?
PARTIE 4
5. Doctrine :
- 0'00'00 : quelle place pour la littérature aujourd'hui ?
- 0'12'55 : Joker, de Todd Phillips
- 0'28'30 : hommage à Vladimir Boukovski
La question de la liberté d’expression se pose de plus en plus, mais dans des contextes qui évoluent. La tentation de la censure n'est plus seulement l'apanage des institutions : elle s'est en quelque sorte privatisée. Les réseaux sociaux et les groupes de pression réclament avec une insistance grandissante que se taisent ceux qui les contredisent. La "cause" prend le pas sur le principe. Comment repenser alors la liberté d'expression, et pourquoi ?
Normand Baillargeon et Philippe Raulin débattent de cette situation préoccupante qui menace la vie démocratique de nos pays.
Une émission animée par Christiane Passevant.
"J'étais l'Arsène Lupin de l'édition. Je voulais échapper à toutes les étiquettes". De fait, Jean-Jacques Pauvert reste inclassable, tout comme son personnage fétiche, le gentleman cambrioleur qui se déguisait pour avoir une multitude de vies différentes. L'homme n'est jamais là où on l'attend : véritable cancre à l'école, il devient le plus jeune éditeur de France. Il passe pour fou et irresponsable en publiant tout Sade, un demi-siècle plus tard le divin marquis sera à la Pléiade. On tente de l'enfermer dans la littérature érotique, il publie intégralement le dictionnaire du Littré en 7 volumes. Car Jean-Jacques Pauvert est avant tout un amoureux de la grande littérature.
Son catalogue d'éditeur réunit aussi bien la poésie complète de Victor Hugo, L'Histoire de l'art d'Elie Faure en 3 volumes, les Surréalistes, Georges Bataille, Dominique Aury, que la comtesse de Ségur, Raymond Roussel, Siné ou Kenneth Anger. Insaisissable Pauvert… Qualifié à sa mort en 2014 de "grand fauve de l'édition", l'homme fonctionne à l'instinct. En 1942, il quitte l’école à l'âge de 15 ans. Son père, journaliste, le fait entrer chez Gallimard où il devient apprenti vendeur à la librairie. En parallèle, pendant le restant de la guerre, il fait du trafic de livres rares, avec un épisode de 3 mois en prison pour soupçon de résistance.
Tout en apprenant son métier, il dévore les livres qui lui passe sous la main ou qui se passent sous le manteau : "le choc, l'ébranlement majeur de ma jeune existence littéraire" c'est la lecture du Con d'Irène, puis Histoire de l'œil de Georges Bataille et Les 120 journées de Sodome de Sade. Curieux, ayant le contact facile, le jeune apprenti circule dans la maison ancestrale, frappe à tous les bureaux, celui de Raymond Queneau, d'Albert Camus, de Jean Paulhan, se lie d'amitié avec ces hommes. A 20 ans, il annonce qu'il va publier les œuvres intégrales de Sade. Ce qu'il fera dès 1947 sous son propre nom alors qu'à l'époque, le marquis figure au rang des auteurs indisponibles tout en étant le principal sujet de conversation du milieu littéraire. Paulhan le premier, le citant à tout bout de champ. "Son nom circulait dans les couloirs de la NRF comme un furet" dira Jean-Jacques Pauvert.
La suite on la connaît : pendant 11 ans, une longue suite de convocations à la brigade mondaine, de perquisitions, de procès à répétition, maître Garçon de l'Académie française pour le défendre, la destitution de ses droits civiques, jusqu'à ce qu'il obtienne gain de cause en 1958 : "Sade est un écrivain digne de ce nom" déclare le tribunal. Mais Pauvert c'est aussi un fait d'arme retentissant dans le monde littéraire : la parution d'Histoire d'O, livre érotique que Jean Paulhan lui confie en 1954, suivie de procès retentissants pour atteinte aux bonnes mœurs. Cinq ans plus tard, il sera déclaré non-coupable. Ce n'est pas pour autant que la censure cessera. Pauvert bataillera toute sa vie contre elle, devenant l'incarnation de l'éditeur indépendant, un enragé anticonformiste de la littérature. Une aventure personnelle qui s'arrêtera en 1979, année où sa maison d'édition fut rachetée par Hachette mais qui ne l'empêchera pas pour autant de continuer à publier ailleurs et à écrire.
Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Céline du Chéné et Laurent Paulré.
L'écologie se résume désormais en deux mots : Greta Thunberg. La jeune suédoise obsédée par le réchauffement climatique est exhibée par ses proches autour du monde. Depuis un an, elle est de toutes les rencontres internationales pour sermonner les élites qui se repaissent de ses paroles. Entre diversion et vernis écolo, à quoi sert véritablement Greta Thunberg ?
Car en faisant du réchauffement climatique l'alpha et l'oméga de son prétendu combat, Greta Thunberg passe sous silence les préoccupations essentielles de l'écologie. La mondialisation et les échanges commerciaux internationaux ont encore de beaux jours devant eux.
Philippe Murer, économiste et spécialiste de l'écologie, et Régis de Castelnau, avocat et animateur du blog "Vu du Droit", reviennent sur le phénomène Thunberg et ses conséquences.
Émission "Le samedi politique", animée par Elise Blaise.