La notion de liberté d’expression et la séparation correcte privé-public n’est aujourd'hui plus que rarement comprises, et encore moins souvent défendues.
Un nombre important d'affaires récentes illustre cette assertion.
On aboutit ainsi à un climat généralisé de dénonciation mutuelle et à une montée des antagonismes entre communautés.
Comment comprendre cette terrible régression ? Comment éviter de tomber inévitablement dans le "deux poids, deux mesures", ce qui ne fait que renforcer la frustration de ceux qui estiment ne pas pouvoir s’exprimer ?
A l'occasion de la sortie de la première anthologie de l'hebdomadaire "Je suis partout", les invités en profitent pour retracer l'histoire du journal le plus important de la collaboration, qui vit passer quelques unes des plumes les plus aiguisées des lettres françaises.
La dernière partie de l'émission explore le parcours de Maurice Bardèche qui, après l'exécution de son beau-frère Robert Brasillach, se fit un honneur de prolonger son travail politique.
Dénonçant la focalisation sur l'Islam au détriment de l'immigration, Laurent Ozon évoque les contours d'un partenariat réaliste autour de la communautarisation des populations arabe-berbères et de la perspective d'une remigration de ces populations dans leurs espace sanctuaires (Algérie, Maroc, etc.). Leurs pays sont d'ailleurs également confrontés à des problèmes similaires aux nôtres (pression migratoire en provenance d'Afrique subsaharienne).
Une intervention proposant une stratégie compatible avec les solutions de communautarisation évoquées par Maison Commune et destinées à favoriser l'inversion des flux migratoires.
Nous vivons sous un nouveau régime de censure.
Quand on utilise le mot de censure, on pense au procureur Pinard à ses poursuites contre Flaubert et Baudelaire. On pense au ministère de l'Intérieur et à la police : cela est à peu près terminé.
La censure s'est privatisée. La censure, c'est maintenant des groupes de pression ou des ligues de vertu qui instrumentalisent des lois de police qui avaient été conçues pour réguler les écrits dans un souci de bonne tenue de la société. Ils se servent de la diffamation, de l'atteinte à la vie privée, du droit à l'image, pour attaquer les livres qui les gênent.
Cette censure est moins visible qu'autrefois en ce sens qu'il y a moins de livres interdits et qu'on ne les brûle plus. On les condamne juste à coups de dommages et intérêts, qui sont le véritable visage moderne de l'inquisition.
C'est une censure économique : le vieil ordre moral a cédé le pas à une privatisation de la censure.