L'ambition de Paul-François Paoli, dans son dernier ouvrage L'imposture du vivre ensemble est de présenter un panorama de la vie intellectuelle française et de ses enjeux idéologiques à travers un certain nombre d'éléments de langage et de noms propres couramment utilisés par les hommes politiques, les journalistes et les citoyens.
Il s'agit notamment de démontrer que moult personnalités de renom (écrivains, philosophes, personnages historiques...) auxquels nous faisons spontanément référence, loin d'exprimer ce que l'on veut leur faire dire, témoigneraient plutôt de l'inconsistance de l'idéologie à la fois lénifiante et contraignante du "vivre ensemble" à laquelle on nous exhorte.
Au-delà de ce constat, comment une société où l'idée de Vérité a disparu du champ philosophique et politique pourrait-elle absolutiser des valeurs, fussent-elles républicaines ? Et comment donner du sens à ce fameux "vivre ensemble" si ces "valeurs" fonctionnent sur un mode qui exclut du champ de la normalité ceux qui n'y adhèrent pas ? Tel est le paradoxe général que fait apparaître le travail de Paul-François Paoli.
Émission du "Libre Journal des débats", animé par Charles de Meyer.
David L'Épée et Jean Bricmont croisent le fer autour de quelques questions qui les divisent : l'héritage des Lumières, le libéralisme, la Nouvelle Droite, l'idéal socialiste, la pensée de Michéa et l'avenir de la gauche.
L'occasion de comprendre quelques lignes de fractures qui traversent la pensée en rupture avec le catéchisme médiatique.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond !
Mais que se passe-t-il au pays de Descartes et de Voltaire ? Pourquoi, sous couvert de démocratie, la liberté d'expression s'amenuise-t-elle toujours plus ?
Pour en débattre, sont rassemblées Natacha Polony, journaliste, essayiste et directrice de la chaîne Polony TV, ainsi qu'Elisabeth Lévy, journaliste, essayiste et directrice du journal Causeur.
Une fois la Seconde guerre mondiale passée, qu'est-il resté de la réalité de l'engagement de Lucien Rebatet et Jacques Chardonne en faveur de l'Allemagne nazie d'une part, et de Paul Morand en faveur du gouvernement de Vichy d'autre part ?
Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.
Depuis son éviction de la grande presse écrite qu'elle avait intégrée depuis l’été 2000 journaliste -aventure qu'elle raconte dans Le Monde libre-, Aude Lancelin a rejoint les médias en ligne chez "Là-bas si j'y suis" et "Le Média".
Un choix en phase pleinement assumé : travailler aux côtés de gens qui croient aux idées, qui savent que journalisme et engagement doivent être d'urgence réconciliés et pour contribuer à réparer une vie démocratique française très abîmée.
Grâce à son parcours, Aude Lancelin est toute indiquée pour nous parler des relations malsaines entre le monde des médias et les pouvoirs, qu'ils soient politique ou économique.
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de janvier 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Actualité du Cercle Aristote
POLITIQUE INTERIEURE
- Notre-Dame-des-Landes
- Réforme du BAC, réforme de l'enseignement
- L'état du souverainisme en France
- L'obligation vaccinale
- Harcèlement sexuel et le renversement de la charge de la preuve
- Censure de Céline et de Maurras et épuration de la culture française
- Le délire des Fake news
PARTIE 2 :
POLITIQUE EXTERIEURE
- La question Kurdes
- Élection anticipée vénézuélienne
- Que faire en cas d'explosion sociale en Algérie ?
- Perspective d’une alliance militaire latine et méditerranéenne
- La France doit-elle s’engager dans la nouvelle route de la soie ?
- Hypothèse d'un contre axe France/Grande-Bretagne/Sud de l’Europe
- Le retour de Berlusconi
- Les enjeux pour la formation du gouvernement Allemand
- L'obligation des pesticides dans le Bio
- Macron en Chine
- Libre-échangisme et partenariat économique UE/Japon
- La réforme fiscale de Trump et la crise systémique à venir
- L'avenir de l’Euro à court terme.
- Doctrine : Chaban-Delmas
- Disparition de Dolorès O'Riordan chanteuse de The Cranberries
- Digression sur la sortie du film Les heures sombres consacré à Winston Churchill
- Hommage à Daniel Lindenberg et Christian Malis
Notre époque n’est plus à la censure des tableaux et sculptures mais des films. Oui, depuis que les Frères Lumière ont inventé le cinématographe, les pouvoirs, quels qu’ils soient, ont toujours pensé à limiter cette magie en la contrôlant. Tous les grands réalisateurs ont eu la chance de recevoir un jour un courrier des censeurs leur annonçant que telle ou telle scène n’était pas acceptable aux yeux de la loi. Alors c’est selon… Selon la période, le scandale change de nom, de rite, et de forme. En 1966 par exemple, c’est La Religieuse de Jacques Rivette que le pouvoir gaulliste, sous commandement de l’Eglise, refuse de montrer au public pendant plus d’un an. Aujourd’hui, la censure tombe sur des films divers. On interdit au moins de 18 ans Love de Gaspard Noé parce que des corps s’enlacent, ou le documentaire Salafistes parce qu’on y rencontre des terroristes.
Mais censurer, interdire, limiter, ce n’est rien d’autre que mettre un voile sur une angoisse…
En 1972, déjà, c’est la guerre et les corps qui étaient dans la mire des censeurs. On interdit Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vauthier, mais aussi le Dernier tango à Paris qu’on cache aux moins de 18 ans. En Italie, la censure ira jusqu’à condamner le film à la destruction par les flammes… Autodafé pour le 7e art. Mais enfin, De quoi ce film était-il coupable ? D’oser le choc des corps, de filmer des scènes de sexe violentes, dominantes, consenties ou non, entre un homme et une jeune femme.
Interdit, coupé et détruit, Le Dernier tango à Paris est à la fois un succès auprès de la critique et des spectateurs et un film pestiféré.
Nous retournons sur les pas de ce film, aux côtés des acteurs du Dernier tango, des critiques et des spectateurs, qui ont encensé ou non ce film, mais aussi auprès du réalisateur Bernardo Bertolucci.
Émission "Affaires sensibles", animée par Fabrice Drouelle.