Le féminisme des travailleuses. Avec Jocelyne George à la Librairie Tropiques.


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07.03.2012

De 1955 à 1989, la CGT a publié un magazine féminin, Antoinette. L’histoire de cet objet de presse singulier était nécessaire pour le mettre à sa place dans celle du féminisme.
Démystifier le réel et non pas l’exorciser, tel fut le projet de ce magazine unique dans le monde syndical. Il n’eut pas les moyens économiques de concurrencer la presse dite féminine et donc de dévoiler massivement l’idéologie qu’elle véhicule, mais il servit le féminisme des militantes car sa diffusion, toujours difficile, fut pour elles un moyen de se rendre visibles dans le syndicat et dans l’entreprise. La vente de masse d’Antoinette chaque 8 mars fut un élément important de la popularisation de cette journée des femmes.
Jocelyne George, historienne , et féministe de la première heure, témoigne de son parcours de militante et révèle à certain(e)s que les luttes pour l'égalité, la liberté et les droits des femmes n'ont pas commencé avec le M.L.F.

Avec Clouscard. Avec Dominique Pagani et François De Negroni à la Librairie Tropiques.


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20.06.2013

François de Negroni raconte Michel Clouscard, son époque, sa pensée, la manière dont ces éléments ont influencé sa vie, la genèse et l’actualité de la critique sociale, politique et économique théorisée par l'un des meilleurs philosophes du XXe siècle. Remarquable vulgarisation de sa pensée par son ami et compère Dominique Pagani et quelques éclaircissements utiles dans le contexte de confusion ambiante et des tentatives de détournement dont fait l’objet la « critique du libéralisme-libertaire ».

Après la démocratie. Avec Emmanuel Todd sur France Culture.


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29.10.2008

Emmanuel Todd se saisit de ses armes d'historien, de démographe, de sociologue et aussi de sa vision économique des choses pour lever les yeux de sa feuille et regarder la société : il n'y a plus de religion, plus de transcendance, l'éducation stagne, les élites se détachent du peuple, sont quelques unes de ses conclusions.
Tout cela est caractéristique d'une crise de la démocratie, de la démocratie représentative qui est la nôtre.
Qu'en penser ? Comment envisager la suite possible des événements ?

La Gauche a-t-elle mené une politique socialiste en matière économique ? Avec Laurent Mauduit sur Radio Aligre.


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20.12.2002

Un document intéressant qui, à la lumière de la défaite du 21 avril 2002, brosse un bilan sévère de l'expérience Jospin, et plus généralement des politiques de Gauche depuis les années 70. 
Il est important de rappeller que les gouvernements de Gauche, jusqu'ici, sont ceux qui ont le plus massivement privatisé, le plus ouvert l'économie française aux vents de la mondialisation, le plus mis les ouvriers français en concurrence avec les travailleurs des pays pauvres.
La Gauche a trahit le peuple !

Intellectuels et lutte de classe. Avec Normand Baillargeon à la Fédération Anarchiste de Rennes.


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26.01.2011

Que penser des intellectuels et de leur rôle dans la société ? Quelle vertu ou compétence devraient-ils manifester ?
Comment envisager leur activité en démocratie ?

Comment penser le commun aujourd'hui ? Avec Antonio Negri au Theâtre des Idées du Festival d'Avignon.


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16.07.2011

Après l'échec du communisme réellement existant et depuis l'avènement du règne de l'individualisme, l'idée de communauté semble un rêve brisé, une attente souvent comblée par les sursauts, réflexes ou replis identitaires. Sur quelles bases politiques, juridiques et esthétiques inventer un nouveau commun des hommes ?
A l'heure de la mondialisation et du capitalisme cognitif, Antonio Negri propose le concept de "multitudes" (Spinoza) pour penser l'internationalisation des luttes. Le "peuple", par essence enraciné, renverrait à une forme de lutte dépassée par l'histoire et le développement des échanges.
Il est intéressant de remarquer la haine qu'Antonio Negri porte à la forme politique de l'état-nation. C'est un fil conducteur pour comprendre sa pensée très populaire dans les milieux alter-mondialistes.

Néolibéralisme et nouveau capitalisme. Avec Dominique Plihon, Pierre Dardot et Christian Laval à Citéphilo.


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27.11.2009

Réunir les auteurs de "Le savoir et la finance" et de "La nouvelle raison du monde", c’est se donner les moyens de pénétrer la logique profonde du nouveau capitalisme mondialisé.
D’une part en examinant avec D. Plihon les relations qu’entretiennent finance et connaissance : non seulement le monde engendré par le capitalisme actuel se caractérise par l’accaparement des ressources au profit d’une minorité de régions et d’acteurs, mais il provoque un appauvrissement paradoxal des connaissances et de leur diffusion.
D’autre part en faisant avec P. Dardot et C. Laval la généalogie du néolibéralisme, qui fait de la concurrence la norme universelle des conduites et ne laisse intacte aucune sphère de l’existence humaine, induisant des formes inédites d’assujettissement qui constituent, pour ceux qui les contestent, un défi politique et intellectuel majeur.

La crise idéologique du socialisme. Avec Marcel Gauchet au CEPPECS.


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06.02.2010

L’ombre des années 30 continue de peser lourdement sur notre perception de la crise actuelle. Pourtant, soutient Marcel Gauchet, la différence saute aux yeux : l’offre idéologique par rapport à la crise que nous vivons est à peu près nulle. Elle se résume en fait à des succédanés d’idéologies du passé dont les adeptes eux-mêmes mesurent bien le caractère peu adéquat par rapport à la situation.
Sous l’effet de l’évolution de nos sociétés depuis la seconde moitié des années septante, le socialisme, tant dans sa branche révolutionnaire ou communiste que réformiste ou sociale-démocrate, est entré dans une profonde crise idéologique indépendante de ses succès comme de ses échecs électoraux, crise dont il faut comprendre les tenants et les aboutissants.
Le noyau de l’idée socialiste reposait sur deux piliers qui se sont écroulés sinon fortement érodés.
En premier lieu, le socialisme a perdu son acteur historique privilégié, le prolétariat, et le facteur de transformation sociale associé à celui-ci, la lutte de classes.
En second lieu, le socialisme a perdu l’assurance d’être au moteur de l’histoire et du changement social du fait de l’échec ou de la perte de confiance dans ses moyens, mais aussi à cause de l’effacement de son but.
Après trente années de consécration de notre foi dans la maîtrise du futur, la crise consécutive au choc pétrolier de 1973 a déjoué les prévisions techniques et fait défaillir les outils de gestion collective et de régulation économique. La rationalité de l’Etat comme le caractère désintéressé de ses agents ont été progressivement remis en doute. L’avenir cessant d’être figurable, la crise des instruments permettant d’en percer le mystère va amorcer le retour des marchés comme technique indépassable de gestion des incertitudes.
Enfin, le caractère souhaitable de la dissociation de l’Etat et de la société civile, l’échec de l’expérience collectiviste soviétique mais aussi le constat que la pénétration de la connaissance dans la gestion collective est plutôt source d’opacité et de dépossession que de transparence et de réunion avec soi vont peu à peu défaire la perspective d’une fin de l’histoire sous le signe de la communion humaine.
Au final, si l’objectif d’une société plus juste et plus démocratique conserve toute sa pertinence, force est de constater qu’il nous faudra pour y atteindre d’autres outils que ceux que l’évolution de nos sociétés a mise en défaut.
Conférence donnée au Collège Européen de Philosophie Politique de l'Education, de la Culture et de la Subjectivité (Ceppecs) dans le cadre du cycle "Qu'est-ce que le socialisme ?"