Sur le retour de Hegel. Avec Dominique Pagani et Domenico Losurdo à la Librairie Tropiques.


(0)
1449 Vues
0 commentaire
13.04.2012

Une réflexion sur la pensée de Hegel et son rapport à l'universalisme concret dans le débat sur la Révolution française et la problèmatique du droit.

La logique du phénomène érotique. Avec Jean-Luc Marion à l'Institut français de Budapest.


(0)
1385 Vues
0 commentaire
27.09.2011

L'amour, nous en parlons toujours, nous l'expérimentons souvent, mais nous n'y comprenons rien, ou presque.
La preuve : nous le déchirons entre des contraires - eros et agapé, jouissance brute et charité abstraite, pornographie et sentimentalisme. Il en devient absurde ou insignifiant.
L'explication : la philosophie nous a persuadés de l'interpréter à partir de la conscience de soi, comme une variante, dérivée et irrationnelle, de la claire pensée. Elle se rabaisse au rang de la "passion", maladive, irrationnelle, toujours douteuse.
Jean-Luc Marion conteste ici ce verdict.
L'amour ne dérive pas de l'ego, mais le précède et le donne à lui-même. On doit donc tenter de décrire les figures de la conscience à partir de cette situation originaire : la nécessité absolue qu'on m'aime et mon incapacité radicale à ne pas me haïr moi-même ; mon avancée unilatérale dans le rôle de l'amant ; le serment entre les amants qui fait surgir le phénomène érotique, unique et pourtant commun ; l'échange où chacun donne à l'autre la chair érotisée, que lui-même n'a pas, mais qu'il reçoit en retour ; l'acte sans fin, et pourtant toujours fini, de s'avancer chacun dans l'autre sans résistance.
L'amour, dans toutes ces figures, ne se dit et ne se fait qu'en un seul sens. Le même pour tous, Dieu compris. Car l'amour se déploie aussi logiquement que le plus rigoureux des concepts.

Mathématiques sans ontologie. Avec Gerhard Heinzmann à l'ENS Paris.


(0)
1045 Vues
0 commentaire
17.01.2005

Les mathématiques sont bien plus qu'une science, tant elles ont acquis un statut central et tout à fait particulier. Elles sont à la fois un langage permettant d articuler la réalité et un outil qui façonne le réel, et jouent à ce titre un rôle clé dans le développement des sciences de la nature, des sciences humaines et sociales, et de l'industrie.
Quelles sont les nouvelles frontières, les nouveaux défis des mathématiques, cette science qui ne s'impose aucune limite ? Comment cette science de l'abstraction s'inscrit-elle au coeur de la réalité, au point d'être incontournable ? Quels en sont les fondements ?

Séance de Philosophie des sciences du séminaire du Département de philosophie de l’ENS.

L'existence de Dieu : essai d'investigation philosophique. Avec Frédéric Guillaud sur Radio Courtoisie.


(0)
2490 Vues
0 commentaire
06.06.2013

Frédéric Guillaud ne parle pas de religion. Son but n’est pas de plaider la cause d’une quelconque confession, avec ses dogmes et ses préceptes, mais d’examiner la question de savoir s’il existe un être suprême, suffisamment distinct du monde pour qu’on puisse l’appeler "Dieu". Il s’agit donc d’une recherche purement philosophique, appuyée sur les seules ressources de l’expérience et de la logique.
Pour avancer dans cette voie, Frédéric Guillaud commence par réfuter les objections les plus couramment opposées à cette entreprise (freudisme, matérialisme, kantisme), avant de développer deux types d’arguments tendant à prouver qu’il existe un Dieu : les premiers partent du constat que l’univers physique ne se suffit pas à lui-même, qu’il ne saurait donc exister sans avoir une cause transcendante ; les seconds, qui se fondent sur l’analyse des idées et des aspirations humaines, arrivent à la conclusion anti-voltairienne que "si Dieu n’existait pas, nous ne pourrions pas l’inventer". Ces deux types d’arguments, qui furent d’abord élaborés par les philosophes de l’Antiquité et les théologiens du Moyen Age, font l’objet d’une reformulation rigoureuse, nourrie par les travaux des philosophes anglo-saxons contemporains.
L'ambition affichée étant d’accréditer à nouveau l’idée que l’existence de Dieu n’est pas seulement l’objet d’une foi incommunicable, mais la conclusion au moins probable de raisonnements accessibles à tous.

De la connaissance en général. Avec Pascal Engel et Roger Pouivet à Citéphilo.


(0)
1301 Vues
0 commentaire
08.11.2008

Peut-on définir ce qu’est la connaissance ? Et le peut-on sans faire droit aux vieilles objections sceptiques ?
Ces objections, on prétend aujourd’hui ne plus s’en soucier, au prétexte que nous aurions perdu le souci de fonder nos croyances sur des raisons ultimes ou que nous savons désormais que toutes nos connaissances sont faillibles.
A quoi il convient d’opposer que nous savons ! Autrement dit qu’il est possible –en partant des reformulations contemporaines des raisonnements sceptiques que propose la philosophie analytique– de montrer en quoi, en matière de connaissance, il n’est pas indécent d’être dogmatique.

Peut-il y avoir plusieurs verités ? Avec Pascal Engel aux Rencontres philosophiques de Langres.


(0)
2187 Vues
0 commentaire
24.09.2011

Existe-t-il une propriété abstraite, la vérité, indépendamment des multiples vérités individuelle ?
Une étude des positions absolutiste et relativiste sur la question.

Présentation de la question : qu'y a-t-il ? Avec Francis Wolff à ENS Paris.


(0)
1102 Vues
0 commentaire
10.02.2007

Une réflexion sur les grands genres d’être.

Alan Turing (1912-1954). Par Jean Lassègue à Citéphilo.


(0)
1285 Vues
0 commentaire
24.11.2012

Logicien renommé, inventeur de l'ordinateur, déchiffreur du code de la marine allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, Turing, élève réfractaire à la culture classique pendant ses études secondaires, se découvre une passion pour les sciences en étudiant la nature qui l'entoure : la croissance des plantes, la chimie du soda...
Finalement, il se révèle un mathématicien de génie, invente la fameuse machine de Turing et participe à la construction des premiers ordinateurs britanniques avant de proposer un modèle pour la croissance des formes biologiques.
Itinéraire  d'un homme qui a tout pour lui... sauf d'être homosexuel dans une Angleterre très conservatrice.