Le localisme, tel que compris et défendu par Laurent Ozon, consiste à donner à chaque peuple la possibilité de subvenir à la part la plus importante possible de ses besoins par ses propres moyens. C’est une volonté de favoriser les circuits économiques courts, et ainsi d’assurer une autosubsistance relative capable de permettre aux populations de garder la maîtrise de leur destin.
Le localisme est la pierre angulaire de la décolonisation économique, condition indispensable de la souveraineté politique : c'est le moyen idéal pour favoriser l’embauche locale, accompagner des objectifs de qualité écologique, de protection sanitaire, de réhabilitation de la vie démocratique, de protection et de rééquilibrage social, d’inversion concertée des flux migratoires et de pacification rapide des relations internationale.
Un entretien constructif et ancré dans le réel pour anticiper les déstabilisations sociales et économiques à venir.
Partants de la situation dramatique où se trouve aujourd’hui la France, entre crises économique et identitaire, faillites financière et éthique, ensauvagement et submersion migratoire, Laurent Ozon et Emmanuel Ratier évoquent l’avenir et les conséquences qui ne peuvent que découler d’une telle catastrophe voulue et organisée par nos chères "élites".
Compte tenu de l’emballement toujours possible des évènements économiques et géopolitiques aux niveaux européen ou mondial, Laurent Ozon travaille à des solutions pragmatiques à même de rendre au peuple français sa souveraineté, notamment en matière d’écologie et d'économie. Il prône également la remigration vers leurs pays d’origine des populations allogènes qui ne se sont pas intégrées dans le creuset français.
Une discussion prospective et positive passionnante, à même de nous permettre de mieux appréhender les années qui s’annoncent, et qui risquent fort d’être décisives.
Notre société est devenue une usine à frustrations. "Toujours plus !", promet-elle aux foules globalisées, comme si le réel devait se plier à nos caprices. Mais ce qui est illimité est fade, informe, évanescent : émanciper l’individu de gré ou de force, l’arracher à ses déterminismes, c’est le soumettre aux marchands de chimères. Une fois abolies les frontières entre les cultures, entre l’homme et l’animal, l’homme et la machine, l’homme et la femme, que reste-t-il au consommateur déraciné ? Le double empire de l’artificiel et de l’argent, qui s’empare du plus intime de nos vies et saccage nos écosystèmes.
S’opposer à cette fuite en avant destructrice, c’est faire le choix radical de la sobriété. Moins mais mieux : vivre plus simplement pour que chacun puisse simplement vivre. Veiller sur l’avenir, en respectant notre fragilité et celle de notre environnement. Face à la technique sans âme et au marché sans loi, l’écologie intégrale offre ainsi l’espérance d’un monde à la mesure de l’homme, fondé sur l’entraide et le don – fruits de nos limites.
De toutes parts, les convergences catastrophiques se rapprochent de notre pays. La colonisation de peuplement explose, la violence physique et sociale s’aggrave, la pauvreté augmente, nos valeurs de civilisation les plus fondamentales sont attaquées, les ressources diminuent, la nature est surexploitée, bref, nous le sentons tous, notre société s’effondre lentement.
La planche à billets tourne pour maintenir encore quelques temps un système économique et social à bout de souffle financé par la dette. Cette société engendrera bientôt des souffrances à grande échelle et de forte intensité, en particulier à cause de l’échec inévitable du multiculturalisme et de l’invraisemblable politique migratoire, qui bouleverse les populations de la France et de toute l’Europe occidentale.
Nos compatriotes commencent à se tourner les uns vers les autres pour se protéger, se lier, se regrouper, se préparer. La vision d’un monde uni dans la paix, l’intelligence et le progrès matériel, par le jeu de la libre-concurrence, se dissipe. À sa place, reviennent s’imposer, lentement, inexorablement, les vieilles lois du vivant depuis que le monde est monde : Territoires, Ressources, Reproduction. Nous y voilà, à nouveau, finalement.
L’effondrement des sociétés complexes comme la nôtre est-il inéluctable ? En étudiant l'histoire, il apparaît en tout cas que la désintégration politique est une caractéristique constante des sociétés humaines.
Mais quelles sont les causes qui ont présidé à la disparition des civilisations qui nous ont précédé ? Y-a-t-il des points communs entre ces exemples historiques d’effondrement et les problèmes à notre époque ?
C’est à ces questions que les invités de cette émission s'efforcent de répondre, en s'appuyant sur la traduction de l'ouvrage "L'effondrement des sociétés complexes" de Joseph A. Tainter aux éditions Le Retour aux Sources.