Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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02.2017

Pour ce Grand Entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique du mois de janvier 2017.

PARTIE 1:
00. Actualité du Cercle Aristote 00:00
 POLITIQUE INTERIEURE
01 - DOSSIER Primaires de la gauche 16:30
02 - DOSSIER Fillon et le Penelope Gate 39:15
03 - Y a-t-il un vote musulman ? 53:00
04 - Retrait de Noël Mamère de la politique 1:01:04
05 - Conflit autour de Tromelin 1:03:20
06 - Un décennat non-renouvelable ? 1:08:14
07 - Chevènement : un destin manqué ? 1:10:01
08 - Union des petits candidats 1:10:54

PARTIE 2:
 POLITIQUE EXTERIEURE
09 - DOSSIER Trump le baptême du feu 00:00
10 - Actu UE : Parlement, Allemagne, Italie 38:43
11 - Andrej Holm acculé à la démission 55:10
12 - Situation en Corée du Sud 56:44
13 - ‘Droits humains’ et ‘Droits de l'Homme’ 1:04:36
14 - Ramush Haradinaj relâché par la justice 1:05:48
15 – Hezbollah : quelle place dans la future Syrie ? 1:19:30

PARTIE 3:
 ECONOMIE
16 – Euro monnaie unique : quelle validité ? 00:00
17 – Une démondialisation douce est-elle possible ? 11:18
18 – Que pensez-vous de la T.V.A ? 13:23
19 – La désindexation des salaires sur les prix en 1982 17:10
20 – Gaulliste ou Gaullien ? 20:42
21 – Le rôle des réseaux dans l’Histoire 21:01
22 – Quel rôle pour la francophonie ? 30:20
23 – Volonté de puissance et liberté des peuples 37:03
24 – Comment poser la question de l’identité ? 42:35
25 – Andreï Makine à l’Académie Française 48:36
26 – Le Silence, le nouveau Scorcese 50:09
 AUTRE
27. Conseils de lecture 52:38
28. Disparition 1:14:50
29. Initiatives 1:25:26

Les guerres de Karl Kraus. Avec Jacques Bouveresse au Collège de France.


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29.03.2005

Karl Kraus est le seul Autrichien de ce siècle à avoir gagné deux guerres mondiales (Hans Weigel). Il a moralement gagné la première notamment en publiant, avec Les Derniers jours de l'humanité, un des réquisitoires les plus impitoyables qui aient jamais été conçus contre elle et contre la guerre en général. Et il n'y a rien d'artificiel ou d'exagéré dans le fait de suggérer qu'il a gagné également de façon anticipée la deuxième, en écrivant, en 1933, avec la Troisième Nuit de Walpurgis, un des textes les plus perspicaces et les plus puissants qui aient été produits sur une catastrophe dont il n'a pourtant vécu que les débuts, puisqu'il est mort en 1936, avant d'avoir connu le pire.
Cette conférence est consacré à certains aspects des nombreuses guerres que Kraus a menées non seulement contre la guerre, mais également contre le mensonge, la corruption, l'inhumanité et la barbarie sous toutes leurs formes.

Remarque : la qualité de l'enregistrement est médiocre.

Mémoires du XXe siècle : Czeslaw Milosz répond aux questions de Pierre-André Boutang et Jean-Maurice de Montremy pour France 3.


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1988

Cet entretien retrace la biographie intellectuelle du poète, romancier et essayiste polonais Czeslaw Milosz, prix Nobel en 1980.
Considéré comme l’un des plus grands écrivains du XXe siècle, Milosz mène une carrière littéraire hors du commun, reflétant dans son œuvre l’horreur et l’absurdité du XXème siècle.
Auteur de La Pensée captive publiée en 1953, il rompit avec la Pologne communiste la même année.
Le Thème de l’exil, trait caractéristique de l’histoire de Milosz – né en Lituanie, expatrié en France puis en Californie – constitue l’un des fils directeurs de son œuvre.

Remède à la mélancolie ? Avec Olivier Rey sur France Inter.


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18.12.2016

Beckett, le karaté ou encore Starship Troopers... Voici quelques-uns des remèdes qu'Olivier Rey nous propose contre le vague à l'âme !
Auteur de romans et d'essais, ce philosophe et mathématicien nous parle de son rapport à la mélancolie et à la manière dont il essaie de la dépasser.

Sándor Márai (1900-1989). Avec Catherine Faye, Georges Kassai, Gabrielle Napoli, András Kányádi, Daniel Rondeau et Ibolya Virág sur France Culture.


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29.03.2014

Sándor Márai s’est imposé comme l’auteur hongrois le plus lu en France, avec des romans construits comme des thrillers, autour de secrets de famille, d’événements mystérieux du passé (Premier Amour, Les Braises, L’héritage d’Esther, Les Mouettes, La Soeur). L’ascendant d’un être sur un autre, les limites du langage, l’étrangeté de soi à soi-même et au monde sont des thématiques récurrentes d’un univers romanesque aux récits implacables ; univers à la violence sourde dont la psychanalyse n’est jamais très loin.
La vie de Sándor Márai fut itinérante : européenne et quasi-vagabonde dans la jeunesse, pour fuir la Terreur Blanche de 1919, hongroise pendant vingt ans, américaine et italienne après le passage de la Hongrie dans la sphère soviétique et le choix par Márai de l’exil. Au-delà des circonstances politiques, le voyage est un mode d’être pour Sándor Márai, "une appréhension sensuelle du monde", écrit-il dans son Journal, "peut-etre la seule vraie passion de ma vie". De plus en plus solitaire et difficile matériellement, mais fertile sur le plan littéraire, l’exil mènera Márai de New York à Salerne, en Italie, puis en Californie où il se donnera la mort à 89 ans, quelques mois avant la chute du mur de Berlin.
Témoin de la disparition du monde du 19e siècle, observateur du destin d’une Europe malmenée par le fascisme puis le stalinisme, Márai médite de livre en livre (Libération, Mémoire de Hongrie, Journal), sur les totalitarismes et l’humain, dans une écriture limpide qui, au fil des années, se condense, pour devenir de plus en personnelle, fragmentaire, poétique. Il reste l’une des grandes voix de la Mitteleuropa, aux côtés de Stefan Zweig ou Thomas Mann qu’il admirait.

La jalousie est-elle géometrisable ? Avec Jean-Pierre Dupuy chez Etienne Klein sur France Culture.


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10.12.2016

"La jalousie est un sentiment de crémière", lit-on chez Montherlant. Erreur de jugement, sans doute, de la part de l’auteur de Pitié pour les femmes : la jalousie n’est manifestement attachée à aucune condition particulière, de sorte que nul d’entre nous ne peut se vanter de n’avoir jamais éprouvé ce sentiment commun, universel même, souvent objet de moquerie.
Mais qu’est-ce, au juste, que la jalousie ? Diffère-t-elle de l’envie, et si oui, par quoi ? Si nous devions la représenter par une forme géométrique, laquelle choisirions-nous ? Le triangle ? Le carré ou le cercle ?
C'est avec Jean-Pierre Dupuy, philosophe, que nous allons répondre à ces questions, en nous appuyant sur une lecture critique de la théorie du désir mimétique de René Girard.

Des nombres peuvent-ils dire le monde ? Avec Olivier Rey chez Etienne Klein sur France Culture.


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07.01.2017

Une mesure, de quelque nature qu’elle soit et à quelque objet qu’elle s’applique, aboutit toujours à des nombres. Dès lors, simple relation de cause à effet, à mesure que les mesures se font plus nombreuses, les nombres se font toujours plus envahissants. Ils engendrent quotidiennement des myriades de courbes et de graphiques, ils se déguisent en indices, en pourcentages, en taux, et ils alimentent à haute cadence toutes sortes de statistiques. Cet empire ou cette emprise du nombre est un fait, et même un "fait social total", eut dit Marcel Mauss : les statistiques règnent désormais sur la société, régentent les institutions, colonisent la politique et affectent la vie sociale sous tous ses aspects.
Une entité aussi dépouillée qu’un nombre serait-elle capable d’emporter avec soi, comme dans un filet, quelque chose de la substance dont il est issu ? À première vue, la "nombrification" du monde semble plutôt pulvériser le réel pour ne plus nous laisser que la cendre des chiffres. Mais ne devrions-nous pas plutôt lire la situation dans l’autre sens, c’est-à-dire considérer que c’est notre façon d’habiter le monde qui l’a transformé en un simple reflet de la statistique ?
Retour sur la question avec Olivier Rey, mathématicien et philosophe, et son dernier essai Quand le monde s'est fait nombre (Stock).

Emission "La conversation scientifique", animée par Etienne Klein.

La vie de Maurice G. Dantec. Avec Eric 'Riton' Vennettilli à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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04.07.2016

Pour ce 43e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier recevaient Eric 'Riton' Vennettilli, ancien camarade de Maurice G. Dantec, pour un entretien sur le parcours de cet écrivain récemment disparu.

0'00'00 : Introduction
0'01'05 : La rencontre
0'02'05 : Jeunesse en milieu populaire
0'03'20 : Les débuts à l’extrême-gauche
0'06'09 : Période punk
0'07'45 : Création du groupe État d’urgence
0'09'55 : R.A.F Propaganda, du groupe État d’urgence
0'15'15 : Premier concert : épique
0'17'40 : Dantec, le guerrier chétif
0'20'13 : La période "autonomes"
0'24'19 : L’idéal anti-utopique
0'26'20 : Crash, du groupe État d’urgence
0'35'05 : Artefact ou le virage commercial
0'37'15 : La période New wave
0'39'25 : Un concept : la samplification
0'41'00 : Massacre à l’électrode, du groupe Artefact
0'46'25 : L’influence de Kraftwerk
0'48'25 : Un look de travailleurs industriels
0'50'30 : La guerre Rose bonbon
0'54'25 : Vie acide...
0'56'30 : ... dans une époque libérale
0'57'34 : L’underground : un cheval de Troie
1'00'20 : Deux visions divergentes, une explosion
1'06'00 : International Disco, du groupe Artefact
1'09'50 : Apothéose avant explosion
1'11'40 : Dix ans plus tard : Dantec écrivain
1'16'20 : Le virage technologique
1'22'13 : Dantec honnête ou stratège ?
1'30'00 : L’exil au Canada
1'33'30 : Du gauchisme au néoconservatisme
1'36'36 : Et Dieu dans tout ça ?
1'40'00 : Paradoxes
1'42'00 : Une fascination pour l’Amérique
1'43'25 : Autodestruction
1'48'47 : Frères ennemis
1'51'52 : La rupture finale
1'58'00 : Sans contrôle, du groupe État d’urgence