Pierre Hillard démarre la conférence en brossant un portrait de l'actualité mondialiste : redécoupage des régions françaises, traité de libre-échange transatlantique et conflit en Ukraine sont au menu.
Suit l'intervention de Michel Drac, qui se concentre sur une analyse plus conceptuelle du mondialisme. Il tente de nous en faire comprendre le sens au travers des quatre grandes méthodes historiques disponibles à ce jour : l'histoire événementielle, l'histoire infrastructurelle (point de vue marxiste, luttes des classes), l'histoire structuraliste (concepts socio-économiques) et l'approche mystique.
Au travers de cette conférence, les deux intervenants cherchent d'abord à nous fournir les armes intellectuelles qui nous permettront de comprendre la logique mondialiste, pour ensuite la combattre.
Une longue session de questions/réponses clot la rencontre.
La conférence est organisée par le Cercle Politzer.
Aurélien Bernier part d’un constat douloureux mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, c’est bien le Front National qui réussit le mieux aujourd’hui à capter le mécontentement populaire.
Paralysé par la peur de "dire la même chose que Le Pen", le Front de gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seule espace possible pour une réelle démocratie. Il lutte pour "une autre Europe", sociale et solidaire, mais n’assume pas la nécessaire rupture avec l’ordre juridique et monétaire de l'Union européenne. Il est anticapitaliste mais renonce au protectionnisme contre le libre échange mondialisé qui brise toutes les résistances.
Souveraineté populaire et nationale, désobéissance européenne et protectionnisme : tels sont les trois sujets tabous dont la gauche radicale doit se ressaisir.
Négocié dans l’opacité la plus totale depuis juillet 2013 par les États-Unis et l’Union européenne, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements vise à mettre en place une gigantesque zone de libre-échange. Objectif : créer un ensemble euro-atlantique sous contrôle états-unien.
Alain de Benoist nous révèle toutes les monstruosités de ce traité négocié dans le dos des peuples qui le subiront.
Le système monétaire interantional est ici analysé comme reflet des rapports de force politique du moment. Où l'on comprend pourquoi certaines options ont été prises quand d'autres ont été abandonnées.
Dans un deuxième temps, c'est la zone Euro qui passe au crible de l'analyse de Jacques Nikonoff. Le constat est simple : la zone euro rassemble des pays aux écarts trop importants en matière économique et sociale, et n'a cessé d'être le vecteur de la libéralisation des mouvements de capitaux, dans et hors l’Union Européenne.
Quelles sont donc les mesures à prendre pour sortir de l'impasse ? A quelle échelle politique devons-nous agir ?
N'oublions pas que le seul espace où il reste encore un peu de démocratie et où le peuple existe politiquement est celui de la nation...
Remarque : la qualité de l'audio n'est pas optimale.
Une conférence qui permet de faire le point sur les politiques impérialistes actuellement à l'oeuvre.
Pierre-Yves Rougeyron étudie principalement l'impérialisme etats-unien et les différentes tendances présentes au sein de l'administration du pays (les stratèges Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski et Samuel Huntington).
On entend souvent dire aujourd'hui que la crise économique et financière qui déferle actuellement sur le monde n'était pas prévisible. Rien n'est plus faux.
À l'origine de la crise, il y a un Système Monétaire International profondément déréglé par le régime de l'étalon-dollar. Depuis plusieurs décennies, des esprits avertis avaient prévenu des effets dévastateurs qu'aurait nécessairement la politique d'émission de plus en plus déraisonnable de la Réserve Fédérale américaine sur l'économie mondiale.
Il se produit aujourd'hui ce qui arrive toujours en régime de papier-monnaie : après l'euphorie de la multiplication sans limite du crédit vient le krach. C'est ainsi que le billet vert tend vers sa dépréciation absolue. Même si tout est fait pour en retarder l'échéance, nous n'échapperons pas à l'effondrement du dollar et des monnaies qui se sont imprudemment solidarisées avec lui.
Le mouvement syndical a-t-il su protéger les travailleurs français et européen des désastres de la mondialisation ?
Dans l'Union Européenne, la mise en concurrence des modèles sociaux induit des logiques de moins-disant social fragilisant les classes populaires. Comment les syndicats vont-ils réagir ?
Emission "Des sous... et des Hommes", présentée par Pascale Fourier.