Le libéralisme est paré par les uns de toutes les vertus, par les autres de tous les vices. Y a-t-il un ou des libéralismes ? Les différents libéralismes partagent-ils un fond commun ? Y aurait-il un "bon" et un "mauvais" libéralisme ? Peut-on séparer le libéralisme en économie du libéralisme dans les moeurs ? N'y a-t-il pas au fond, malgré les différences, une profonde unité de l'anthropologie libérale ?
C'est en comparant l'idéologie et la pratique libérale avec les enseignements de la doctrine sociale de l'Eglise que Christophe Geffroy nous apporte quelques réponses.
Une conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques.
Du ferment transcendantaliste, Thoreau a retenu la nécessité de résister à l'emprise des stéréotypes : il a mis les idées reçues la tête en bas pour déstabiliser les habitudes mentales.
Son opposition à la tradition l'a conduit à une réflexion éthique, politique et écologique qui retient l'attention par ses interrogatinos et sa vigueur provocatirce.
Il a prêché la sauvegarde de l'humanité par le respect de la nature.
Et en dépit de son exentricité, il est devenu un héros de la culture américaine.
Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Françoise Estèbe.
Comment la vie surgit-elle de la matière ? La conscience échappe-t-elle à la matière ou en est-elle faite ? Peut-on penser une conscience biologique ? Ou encore : qu'est ce que la matérialisme ? Et quels sont les rapports de la philosophie à la science ?
Darwin, Lucrèce... et Patrick Tort nous donnent les clés pour comprendre enfin le sens du matérialisme.
Émission "Les Chemins de la philosophie" animée par Adèle Van Reeth.
Plutôt qu'une reconstitution linéaire de l'histoire de la philosophie, les interventions de Dominique Pagani portent surtout sur ce qui, à la faveur de la crise en cours, fait surgir la spécificité de l'interrogation philosophique en général, via ses concepts les plus récurrents.
La référence aux auteurs sert à illustrer les problématiques ainsi dégagées, autant que leurs effets transversaux dans les champs concernés : du poétique au politique, en passant par le religieux ou le scientifique.
Et alors que le séminaire en est à sa 3e année d'existence, l'intitulé de l'atelier, censé fixer le cap auquel il faut revenir par-delà chaque détour, subit une évolution. Celle-ci affecte moins son contenu que sa formulation : au lieu de la résonance historique du titre précédent ("Entre crise et guerre : philosopher ?"), il sera essayé d'affronter les mêmes périls selon une connotation plus mythologique...
C'est en compagnie d'Eric Werner et du patient travail de réflexion qu'il a mené tout au long de sa vie d'intellectuel que nous tentons de comprendre ce à quoi renvoit le terme d'Occident et quel est l'avenir de ce concept.
Un exercice nécessaire à l'heure où la mondialisation semble brouiller les repères auxquels nous étions habitués.
Émission du "Libre Journal des lycéens", animé par Hugues Sérapion.
Si la liberté de croyance a fait d'indéniables progrès dans les pays occidentaux, il n'empêche que le climat actuel de rectitude politique favorise plutôt, sous prétexte de tolérance et d'ouverture d'esprit, le respect aveugle de toute croyance religieuse.
Et si les témoignages d'expérience religieuse ou de cheminement spirituel abondent, on ne donne à peu près jamais la parole aux athées, agnostiques et incroyants.
C'est ce qui motive Normand Baillargeon à "sortir du placard" pour affirmer haut et fort qu'on peut être heureux sans nécessairement s'appuyer sur une foi religieuse, qu'on peut être heureux sans Dieu.
Émission "Trous Noirs".
Le modèle républicain en France appartient-il au passé ? La réponse à cette question ne semble plus faire de doute aujourd'hui.
Pour les libéraux, le modèle jacobin fantasme l'égalité abstraite de tous les citoyens mais il ne réussit, au nom de cet idéal, qu'à étouffer la société civile sous le poids de la bureaucratie et à paralyser les initiatives et la liberté des individus.
Les partisans déclarés de la république tiennent, pour leur part, que le projet d'autogouvernement est une arme de résistance à la marchandisation et à la transformation de la société politique en servante de la production et des échanges.
Si les libéraux ne veulent voir que l'économie, ils ne veulent voir que le politique, et demeurent convaincus qu'une société d'individus sans projet politique commun est vouée à la dévitalisation. Or le républicanisme français a toujours été autre, porteur d'une philosophie politique originale.
Profondément individualiste, elle pose que l'aspiration centrale de l'homme moderne - le bien être - est un objectif créateur de lien social pour autant qu'il est poursuivi dans des conditions d'égalité des chances. Cette égalité, qui légitime aux yeux de tous la quête individuelle du bien être, seule la présence de la puissance publique dans le jeu social la rend possible. Les sociétés modernes sont cimentées par la représentation de l'égalité de leurs membres. Or cette égalité trouve sa réalité non pas dans l'activité abstraite des citoyens débattant les uns avec les autres de ce qu'ils veulent faire ensemble, mais dans la construction d'un mode de répartition qui assure à chacun la même chance de vouloir et de faire par lui-même. Le fondement de l'être ensemble n'est pas l'action commune mais la justice de son objet.
Inactuel, le républicanisme ?
Plutôt qu’une reconstitution linéaire de l’histoire de la philosophie, l’intervention portera surtout sur ce qui, à la faveur de la crise en cours, fait surgir la spécificité de l’interrogation philosophique en général, via ses concepts les plus récurrents.
La référence aux auteurs servira à illustrer les problématiques ainsi dégagées, autant que leurs effets transversaux dans les champs concernés : du poétique au politique, en passant par le religieux ou le scientifique.