Avoir raison avec Bernanos. Avec François Angelier, Gilles Philippe, Sarah Lacoste, Frédéric Gugelot, Claire Daudin, Olivier Dard et Gilles Bernanos sur France Culture.


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08.2018

Écrivain obsédé par la pureté de la langue, chrétien hanté par le mal, père de famille nombreuse, monarchiste et intellectuel engagé : voici quelques-unes des facettes, complémentaires ou contradictoires, qu’évoque ce portrait de Georges Bernanos en cinq émissions.
La première d'entre elles débute en abordant sa vocation d’écrivain. Quand les enfants de son temps découvraient le plaisir de lire avec Jules Vernes, le jeune Bernanos dévorait La Comédie humaine, dont il piochait les volumes dans la bibliothèque paternelle. Mais si Balzac a sans aucun doute nourri son désir d’écrire, il n’a guère influencé son œuvre. Aux longues descriptions balzaciennes, s’oppose en effet la brièveté des phrases de Bernanos, davantage porté sur les dialogues – c’est là sa modernité.
La gloire viendra en 1926 avec son premier roman, Sous le soleil de Satan. Sept ans de travail furent nécessaires pour achever ce livre, écrit comme le seront les suivants : installé à la table d’un café, avec un cahier d’écolier, un encrier et une plume. Un rituel qui, comme son crucifix, l’accompagna toute sa vie.
Soixante-dix ans après sa mort, Bernanos reste trop souvent cantonné à l’image d’un "écrivain catholique", qui a fait des curés et prêtres les héros de ses romans, et de l’écriture une mission quasi divine. "Le bon Dieu m’a mis une plume dans la main, ça n’est pas pour rigoler avec", disait-il.
François Angelier élargit la focale, en insistant sur des aspects moins connus. Ainsi de la défiance de Bernanos envers le règne des machines, qui est abordée dans la dernière émission

La carte et le territoire. Avec Michel Houellebecq à Répliques sur France Culture.


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01.01.2011

Alors que Michel Houellebecq vient de sortir son cinquière roman, Alain Finkielkraut en profite pour revenir sur son oeuvre en général et La carte et le territoire en particulier.
Entre le romancier et l'intellectuel, qui sont l'un et l'autre de redoutables débatteurs, les échanges sont vifs et brillants. Car si Michel Houellebecq n'est pas tendre avec ses contemporains, on sait qu'il apprécie sincèrement Alain Finkielkraut, avec qui il a en commun de nombreux traits de caractère...

L'argent et la langue. Avec Fabrice Luchini à Répliques sur France Culture.


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06.05.2017

La double passion pour la langue française et la pensée du comédien Fabrice Luchini l'a conduit à dire sur scène Céline, La Fontaine, Nietzsche, Valéry, Proust, Claudel ou encore Le Bateau ivre de Rimbaud. Il revient avec un nouveau spectacle sur l'argent.
Pourquoi ce thème ? Et pourquoi solliciter les écrivains à l'heure où ce sont les économistes qui font la loi ?

Les Causeries du dimanche. Avec Philippe d'Hugues sur Méridien Zéro.


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13.12.2013

Qu'y a-t-il de commun entre Fantômas et Sainte-Beuve ? Entre Benjamin Constant et Benoist-Méchin ? Entre Mauriac et Morand ? Entre Nabokov et Rebatet ? Entre Bardèche et Truffaut ? Entre Emile Faguet et Roland Barthes ? Entre Audiberti et Von Salomon ? Entre Brasillach et Jünger ? Eh bien, il y a ceci de commun, qu'à un moment ou un autre, ils ont retenu l'attention de Philippe d'Hugues qui les a étudié tantôt "à la cavalière" (c'était encore le temps des hussards), tantôt plus en profondeur, selon l'humeur et les circonstances.
Ces études, rassemblées dans le volume Causeries du dimanche, constituent un kaléidoscope bigarré, un panorama hétéroclite de la vie intellectuelle du XXe siècle, telle qu'on pouvait l'observer à partir d'un observatoire privilégié et de quelques autres, épisodiques mais bien situés.
C'est cette époque qui recelait, à son insu, bien des richesses dont vient nous parler le critique de cinéma et défenseur du patrimoine et de la langue française Philippe d'Hugues.

Émission "La Méridienne", animée par Gérard Vaudan accompagné d'Eugène Krampon et d'Olivier François.

George Orwell, écrivain des gens ordinaires. Avec Kévin Boucaud-Victoire à la Nouvelle Action Royaliste.


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07.11.2018

Professeur de sciences économiques et sociales, journaliste et écrivain, cofondateur de la revue Le Comptoir, Kévin Boucaud-Victoire présente ici son deuxième essai, consacré à George Orwell. Auteur du célèbre 1984 qui l’a établi comme écrivain antitotalitaire, George Orwell fait aujourd’hui l’objet de maintes récupérations.
Spécialiste de l’ensemble de son œuvre, Kévin Boucaud-Victoire retrace le cheminement de la pensée de celui qui se définissait comme un anarchiste conservateur avant de se déclarer socialiste. Mais c’est un socialisme complexe dont il parlait, patriotique et révolutionnaire, rigoureusement anarchiste, méritant une ample discussion...

Antoine Blondin à voix nue, sur France Culture.


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1988

En 1988, Antoine Blondin acceptait de se raconter : rendez-vous était pris dans un café pour l'occasion. Evidemment dans un café, car comme l'on sait, Blondin vivait, buvait et écrivait dans les cafés. Les dérives éthylique de cet auteur, également brillant journaliste, ont d'ailleurs donné naissance à une mythologie germanopratine de leveurs de coude.
Il se livre ici au travail de la mémoire, mais aussi à celui de l'oubli. Quelqu'un de rare, Antoine Blondin. Quelqu'un de Bien. L'écouter, c'est déjà commencer à le lire.

Une émission conduite par Pierre Assouline.

G.K. Chesterton, prince du paradoxe. Avec Philippe Maxence sur Méridien Zéro.


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29.01.2012

Critique littéraire, journaliste, romancier et poète anglais, Chesterton a porté un regard acéré sur le monde moderne et ses prétentions.
Soutenu par une écriture jubilatoire et un art du nonsense remarquable - cette forme d'humour typiquement anglaise -, il fait apparaître l'absurdité et l'arrogance d'une modernité infatuée d'elle-même, convaincue de sa supériorité sur toutes les époques qui l'ont précédée.
Ardent apologiste du christianisme, il voyait dans l'anthropologie chrétienne l'unique alternative permettant de faire contrepoids à la démesure contemporaine.
Philippe Maxence nous emmène en voyage au coeur de l'oeuvre et de la pensée de ce grand écrivain britannique.

Émission de "La méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Violence et religion. Avec Claude Hagège à Marseille.


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23.10.2017

Habité depuis l’enfance par une folle passion des langues, Claude Hagège est logiquement devenu un linguiste professionnel. Mais un autre questionnement l'habite depuis longtemps : d’où vient donc le besoin qu'ont les humains de croire en un dieu ?
Pourquoi l’histoire des religions est-elle hérissée de tant de violences, alors que, suscitées par les interrogations et les angoisses humaines face à un monde encore largement inexpliqué, elles auraient dû avoir pour vocation de réunir toute l’humanité ? En effet, elles proposent quelques explications, certes différentes, mais qui ont pour point commun de rassurer.
Telles sont les considérations qui le conduisent à proposer ses réflexions sur les problèmes universels que soulève l'étude des religions.

Une conférence qui s'inscrit dans la saison IX de la "Semaine de la Pop Philosophie" organisée au théâtre national La Criée.