Quelques tâches pour la philosophie contemporaine. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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13.10.1993

En quoi consiste la philosophie ? Quel(s) dessein(s) sert-elle ?
Alors que notre modernité technicienne semble avoir adopté l'utilitarisme comme seul critère de jugement, et alors que la production intellectuelle d'après-guerre avait évacué la notion de sujet, Paul Ricoeur nous ramène à l'essence de la philosophie, inlassable travail de la pensée qui cherche -et aime- la sagesse.

Mythologie et Vérité. Avec Dominique Pagani à l'Université Populaire de Saint-Dizier.


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13.06.2015

Dans un moment d'érudition et de jubilation de l'esprit, Dominique Pagani nous livre les secrets du "Mythe", de cette beauté de l'imagination qui déconcerte la Raison.
Mais à bien y regarder, la rationalité s'est toujours emparée du Mythe pour en saisir l'expression et le sens, par un savant détour. Il y a donc de la Vérité chez Procuste, Wotan et Blanche-Neige...
Certains ne croient pas aux fables : ils ont bien tort !

Une intervention pendant la "Fête du Gai savoir".

L'homme et la ville. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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17.10.1984

La finalité de toute structure vivante est de maintenir cette structure : un groupe social représente une structure vivante d'un certain niveau de complexité. 
Henri Laborit démontre que la ville est l'un des moyens utilisés par tout groupe social pour conserver sa structure. En effet, l'Homme qui, jusqu'à une époque récente, n'a découvert que la physique et l'a utilisée pour accroître sa puissance technique, permettant la domination de certains individus ou de certains groupes humains sur d'autres (le plus souvent par l'intermédiaire du profit), a utilisé la ville clans ce même but. 
Tout y est fait pour assurer la défense de la propriété des objets, des êtres, des moyens de production, des niveaux hiérarchiques.
La destruction progressive de l'environnement et la disparition de l'espèce humaine, auxquelles peut aboutir ce type de comportement de puissance, fonderont peut-être la grande crainte qui conduira l'homme à transformer la finalité des groupes sociaux au seul "profit" de l'espèce humaine. 
La participation de la ville à cette évolution montre que l'urbanisme n'est pas seulement un problème de spécialiste : c'est le problème de la vie humaine dans son ensemble qui est posé.

Ce que la raison doit au langage. Avec Francis Wolff à l'Ecole Normale Supérieure de Paris.


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03.06.2013

Comme on sait, la langue grecque ne disposait que d’un seul mot, logos, pour dire le langage et la raison. C’est, en un sens, une fâcheuse ambiguïté et, en un autre sens, une heureuse coïncidence.
Nous voudrions montrer ce que perd la faculté de penser "rationnellement" à être envisagée séparément de l’aptitude à parler, dans sa double dimension : parler de (quelque chose) et parler à (quelqu’un). Sans l’assise du langage, la raison déraisonne.
Nous tenterons de le montrer sur deux exemples : d’un côté l’argument idéaliste est irréfutable, mais il implique la perte de tout rapport au monde, lequel est donné immédiatement par la structure prédicative du langage ; d’un autre côté, l’argument réduisant à néant l’identité du moi est tout aussi irréfutable, mais il implique la perte de tout rapport à soi, lequel est donné immédiatement par le "je" et la structure indicative du langage.
Inversement, nous nous efforcerons de suggérer ce que, positivement, "la" raison doit au langage, en particulier ce que ses deux principes constitutifs les plus généraux, le principe de contradiction et celui de raison suffisante, doivent à la structure du langage humain.

Rousseau : l'universel concret en actes. Avec Barbara De Negroni, Dominique Pagani et Yves Vargas à la Librairie Tropiques.


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19.09.2012

Principal inspirateur de Hegel et de Marx, Rousseau "le rêveur solitaire" fut bien la source théorique dialectique et politique qui permit dès la révolution française de dépasser concrètement les contradictions que les libéraux convoquent dans le rapport de l'individu et du collectif, de la liberté et de l'égalité, du particulier et de l'universel, bref d'assumer et donner un sens (de progrès) à "ce long passage de l'état de nature à l'état civil".
Ce sont tout d'abord les rapports entre l'universel et le particulier chez Rousseau que Barbara De Negroni expose (Rousseau politique). Yves Vargas montre ensuite la pertinence du Rousseau économique qui, en s'attaquant à la définition de l'homme que donnait Bernard de Mandeville, entrapercevait déjè les ravages en devenir de l'anthropologie libérale. Enfin, Dominique Pagani nous fait découvrir un Rousseau plus littéraire, où la forme rejoint le fond présenté au cours des deux premières interventions.

La condition humaine n'est pas sans condition. Avec Jean-Pierre Lebrun à la Librairie Mollat.


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21.10.2010

Erasme l'avançait : "On ne naît pas humain, on le devient." Mais comment peut-on le devenir ? En quoi la société dans laquelle nous vivons favorise-t-elle ou empêche-t-elle ce parcours vers l'humanisation ? 
Autant de questions que le psychanalyste Jean-Pierre Lebrun travaille à clarifier depuis de très nombreuses années. Refusant à la fois la nostalgie d'un passé idéalisé et d'être aveuglé par les sirènes du "progrès", il se demande si nous sommes encore capables de désirer. Sachant que le désir a affaire au langage et au manque. Et qu'il se différencie de la jouissance, "comblante" et mortifère. Notre société dite néolibérale imposant la recherche de la jouissance, confondant égalité et égalitarisme, affaiblissant la fonction paternelle au nom du rejet, certes légitime, du patriarcat, tend à dévaloriser tout ce qu'implique la préservation de la condition humaine. Ce qui a des conséquences majeures en termes de politique, d'éducation, de culture, mais aussi de vie conjugale ou de consommation. 
Son travail a pour ambition de traiter du point de vue de la psychanalyse -mais d'une façon accessible à tous!— de problèmes très actuels.

Abécédaire philosophique. Avec Dominique Pagani pour l'Université Populaire de Saint-Dizier.


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15.11.2014

"Philosophie de la lettre à l'esprit", un abécédaire de l'Université populaire de Saint-Dizier avec le philosophe Dominique Pagani. Réponse à Gilles Deleuze et voyage philosophique depuis la Grèce d'Antigone jusqu'aux contradictions de notre monde d'aujourd'hui.

La création historique et l'institution de la société. Avec Cornelius Castoriadis à Porto Alegre.


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09.1991

Dans cette conférence, Cornélius Castoriadis s'attache à un réexamen fondamental des bases de la pensée philosophique. Il retrouve et souligne les préceptes de la "pensée héritée", cette logique identitaire qui, depuis les Grecs, inspire la philosophie classique. D'où la proposition d'une "auto-institution" de la société qui laisserait cours, enfin, à l'imaginaire radical.
Fruit d'une analyse précise de l'histoire et des luttes sociales à l'heure de l'effondrement des repères traditionnels de la pensée, le travail de Castoriadis propose un point de départ pour penser à neuf le projet de transformation de la société.

Remarque : la conférence est présentée en bilingue français-portugais.