Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de juillet, août et septembre 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
- 0'00'00 : actualité du Cercle Aristote
2. Questions nationales :
- 0'11'50 : condamnation du groupe Génération Identitaire
- 0'22'20 : primaire des Républicains
- 0'29'05 : Julien Aubert, la soltion des Républicains ?
- 0'33'16 : psychodrame à la France Insoumise
- 0'41'55 : Yann Moix
- 0'50'55 : casse sociale, grèves des urgentistes et réforme des retraites
- 1'00'05 : culte de la personnalité macronien
PARTIE 2
3. Questions internationales :
- 00'00 : les Etats-Unis et Donald Trump
- 08'45 : l'affaire Epstein
- 14'45 : bilan du G7 de Biarritz
- 30'25 : la situation à Hong Kong
- 32'20 : la Suède et l'évolution du modèle scandinave
- 37'25 : l'Inde et le Pakistan
4. Divers :
- 41'45 : CEDH et CEJ, laquelle est la pire ?
- 42'40 : les forêts françaises
- 47'20 : les femmes et la cause nationale
- 51'00 : hommage à Pierre Péan
Qu'est-ce que la République ? Quels sont ses principes et ses valeurs ? Certains prétendent que la République ne serait plus qu'un mot "vide de sens". Pourtant, elle continue de fédérer les Français autour d'un même espoir de "dignité pour tous".
Paradoxalement, l'histoire de la République reste mal connue. Présenter cette histoire controversée et toujours amplement débattue impose de remonter à ses fondements idéologiques à partir de la redécouverte d'Aristote au Moyen Âge qui donna naissance à un "républicanisme classique" qui se répandra des Cités italiennes aux États-Unis d'Amérique. Mais les "Lumières radicales" vont donner à ce républicanisme une connotation particulière en France, en l'associant à la démocratie, ce qu'on a appelé l' "exception républicaine française".
À partir de 1789-1792, la République devient l'objet de grands affrontements politiques et pendant plus d'un siècle source de divisions, parfois même au sein du camp républicain. Plus complexe que ne le laissait jadis entrevoir l'étude téléologique de l'idée républicaine, l'histoire que nous raconte Thomas Branthôme révèle qu'il n'y a pas une tradition républicaine mais plusieurs (conservatrice, libérale, jacobine, plébéienne). Le ralliement de la plupart des traditions politiques à l'idée républicaine au cours du XIXe siècle s'est ainsi faite sous ces couleurs diverses, habillant parfois des conceptions fort opposées.
Après les élections européennes du 26 mai 2019, une analyse lucide des forces de gauche en France et en Europe doit être menée. Il ne s'agit pas tant de discuter des pratiques et des orientations militantes des uns et des autres mais d'interroger l'offre politique dans le "moment populiste" qui est le nôtre.
Car si nous prenons au sérieux ce qu'écrivent les théoriciens du populisme qui se réclament de la gauche -Enersto Laclau, Chantal Mouffe ou Íñigo Errejón-, il est d'une actualité pressante de faire le point sur les fondements, les évolutions et les problèmes de ce qui se présente comme une nouvelle stratégie pour la gauche.
Un débat modéré par Lenny Benbara et qui se tient durant l'université d'été de Le Vent Se Lève, intitulée "L'Histoire recommence".
La République est un idéal, gorgé du désir d'un monde meilleur, plus juste, plus démocratique et plus égalitaire. En ce sens, elle est aussi une promesse.
Pourtant, le concept de "République" apparaît aujourd'hui vidé de son sens pour bon nombre de nos concitoyens : à force d'entendre les mêmes grandes déclarations faites d'un assemblage d'éléments de langage désincarnés, tout ceci apparaît comme de la comédie.
Il faut, pour revitaliser la République, procéder à un travail de resignification. Dire d'où elle vient, quelle est sa spécificité, ce qu'elle engage et qu'elle exige.
C'est ce à quoi s'emploie l'historien du droit Thomas Branthôme, afin que la République retrouve son sens perdu et que ceux qui s'en réclament participent à une transformation réelle du monde.
Politologue, Jean-Michel Salgon vient de publier le Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche (Perspectives Libres, 2019), dans lequel il présente les organisations souverainistes (associations, partis politiques, clubs de pensée), la biographie de ses principaux animateurs et les courants et grands thèmes qui traversent cette famille politique (euro, frexit, identité nationale)
Il est temps, dans une perspective d'intellegibilité du champ politique, de mesurer la pertinence de ce concept.
Le politologue et essayiste Jean-Michel Salgon, en présentant les fondements du souverainisme et l'ensemble de ses courants et de ses acteurs, tente ici de répondre aux attentes de nombreux citoyens soucieux du devenir de la France.
Cette présentation devrait nous permette de décrypter l'actualité nationale, les fractures de la société française, les interrogations de la classe politique sur le devenir de notre nation et l'histoire de France en train de se faire.
Car dans un contexte politique français marqué par une lente et profonde recomposition politique, c'est bien la question de la souveraineté -populaire et nationale- qui est devenue la question centrale...
Le programme économique de Macron s'inscrit dans la droite ligne de la politique menée par François Hollande. Des réductions d'impôts sans contrepartie pour les entreprises aux attaques contre le droit du travail, le gouvernement accède simplement aux demandes du grand patronat, en espérant que celui-ci daigne investir et embaucher en France...
Macron est le porte-parole rêvé d'une certaine technocratie étroitement liée aux milieux financiers qui, sous des apparences civilisées, rêve de voir appliquer ces idées rétrogrades.
Le peuple a-t-il encore la capacité de revendiquer la part du gâteau qu'il a produit ?
Une conférence qui s'est tenue à L'Entrepot, Paris 14e.