Toujours dans un élan de pensée radicale, Francis Cousin répond aux interrogations que suscitent les concepts de conscience et de sujet individuel, notamment au travers des expériences de mort imminente qui pourraient suggérer l'existence d'une "âme" détachée du corps et de l'expérience sociale.
Dans un second temps, c'est la philosophie de Schopenhauer et de ses héritiers qui est critiquée.
Comprendre le sens profond de notre histoire et s'approprier la critique radicale de l'ordre marchand aliénant requiert un effort : celui de se plonger dans le récit des expériences des mouvements radicaux en recherche d'émancipation et dans les textes de ses principaux témoins et théoriciens (présocratiques, Hegel, Marx).
Alors que le spectacle de la marchandise nous pousse au narcissisme, à l'inculture et au zapping, comment pouvons-nous nous approprier ce savoir critique et plus encore, le transmettre autour de nous ?
Qui porte la responsabilité de la crise financière et économique qui maintient le monde entier en haleine depuis 2008 ? Sont-ce les "banquiers cupides" ou les "États accro à l’endettement" ?
D’après Ernst Lohoff et Norbert Trenkle, théoriciens allemands du groupe "Krisis", aucune de ces réponses n’est satisfaisante. La cause de la crise est en effet selon eux bien plus profonde. Ils analysent l’énorme gonflement des marchés financiers au cours des trois dernières décennies comme une conséquence de la crise structurelle fondamentale du mode de production capitaliste, dont l’origine remonte aux années 1970. La troisième révolution industrielle qui se met en place alors entraîne une éviction accélérée de la force de travail hors de la production, sapant ainsi les bases de la valorisation du capital au sein de "l’économie réelle".
La crise structurelle de la valorisation du capital n’a pu jusqu’ici être ajournée qu’en ayant massivement recours, par le biais du crédit et de la spéculation, à la capture anticipée de valeur future.
Aujourd’hui, l’accumulation de "capital fictif" trouve ses limites, car les anciennes créances accumulées ne peuvent plus être "honorées".
Charles Robin, proche des pensées de Michéa et de Clouscard, s'entretient avec Francis Cousin, héritier des groupes radicaux se revendiquant de l'insurrection de la communauté de l'être, des présocratiques à Marx.
Cet échange est plus particulièrement orienté sur la question du sens historique du devenir : comment prenons-nous conscience de notre aliénation marchande, et, ce constat posé et admis, que devons-nous faire ?
Ce colloque a pour objectif d'étudier le rapport qu'Henri Guillemin a entretenu avec l'épisode historique de la Commune de Paris.
De l'étude de la figure de Vallès dans ses écrits à la défaite plus que problèmatique de l'armée française devant la Prusse en passant par son admiration pour la "révolution de la fraternité" que ce moment avait symbolisée, les intervenants se penchent sur le travail et l'apport du passionné qu'était Guillemin sur cette période.
La conscience vraie, radicale, enracinée en la communauté de l'être et révolutionnaire est-elle l'apanage d'une aire civilisationnelle particulière ? Comment devons-nous en comprendre l'émergence ?
Francis Cousin discute de ces sujets (et de bien d'autres) avec une étudiante algérienne qui apporte son expérience et ses questions propres à son parcours et à sa culture.
Dans le cadre de la résidence d'écriture de Marianne Rubinstein, Frédéric Lordon est invité à une discussion sur l'économie : comment penser cette discipline ? Et surtout, comment l'écrire ?
Une manière aussi de l'interroger sur son itinéraire de recherche et de militant, qui va de l'économie à la philosophie en passant par la Nuit Debout !
Mais que peuvent bien se dire un démocrate radical, partisant de l'auto-institution du pouvoir par le peuple, et un communiste récusant le politique et appelant à l'insurrection de la communauté de l'être ?
Réponse avec ce débat entre Etienne Chouard et Francis Cousin pendant lequel deux visions du monde se rencontrent, se questionnent et s'entrechoquent.