Rémi Brague est un philosophe spécialisé dans la philosophie grecque, mais aussi la philosophie médiévale juive et arabe. Ces compétence multiples lui ont permis de développer une oeuvre ou il essaie de comprendre la spécificité de la civilisation européenne et du christianisme au sein du monde des religions.
"Modérément moderne", comme il le dit de lui-même, il porte sur le monde actuel un regard aiguisé non dénué d'ironie. L'occasion de nous livrer ses observations souvent paradoxales et toujours stimulantes.
"7 conversations philosophiques" animées par François Huguenin.
Yahvé : usurpation ou dévoiement de l'idée de Dieu ?
Ce sont leurs recherches communes sur l'histoire du peuple juif et du judaïsme dont débattent le biologiste et statisticien Claude Timmerman et l'historien des religions et géopolitologue Youssef Hindi.
Des opinions différentes mais stimulantes, qui nous incitent à revenir à l'essentiel.
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Alain Finkielkraut est l'un des intellectuels français les plus médiatiques, engagé dans le débat public depuis une trentaine d’années. Philosophe, essayiste prolifique, longtemps enseignant à Polytechnique, animateur depuis 1985 de l’émission Répliques sur France Culture, il est aussi membre de l'Académie française.
Venu de l'extrême gauche soixante-huitarde, Alain Finkielkraut est devenu le chantre de la défense de la culture française au point que certains le cataloguent comme conservateur, voire réactionnaire.
Echanges avec l'intéressé sur un parcours hors norme et une pensée foisonnante.
"7 conversations philosophiques" animées par François Huguenin.
Les objectifs du géopolitologue Pierre Hillard sont de deux ordres. D'abord, présenter les pièces d'archives de première main qui sont indispensables à connaître et à préserver afin de comprendre les fondamentaux à l'origine du mondialisme. Ce dernier, courant religieux et philosophique, a un impact sur l'évolution des sociétés poussant celles-ci à se réagencer pour aboutir à la mise en forme d'une organisation planétaire politique, économique et religieuse appelée nouvel ordre mondial.
Ensuite, apporter un liant autour de ces pièces en les présentant sur le temps long. Partant de l'Ancien Testament annonçant le principe de l'Incarnation afin de contrebalancer le péché originel du jardin d'Éden, le processus se déroule parallèlement à un combat inverse voulant lui maintenir la situation initiale. Le Nouveau Testament est le résultat d'une victoire spirituelle mais aussi avec des répercussions d'ordre politique rétablissant une transcendance. Cependant, celle-ci est remise en cause par le mondialisme cherchant à éteindre cette victoire afin d'imposer un autre modèle religieux et philosophique propre à plaire au "Prince de ce monde".
C'est tout l'enjeu des travaux de Pierre Hillard que d'expliquer les tenants et les aboutissants de cette longue histoire.
Le fétichisme de la marchandise est l'universelle domination sociale du quantitatif indistinct qui partout désormais développe l'exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine.
Aujourd'hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l'inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l'économie spéculative s'annonce de plus en plus proche. Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n'a t-il rien d'autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coup montés terroristes de vaste ampleur, menés de l'intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique.
Francis Cousin nous livre une critique de la société de l'indistinction qui provient de l'histoire radicale des radicalités historiques elles-mêmes.
Dans cette conférence, Youssef Hindi répond à plusieurs de ses contradicteurs et :
- précise ses positions s'agissant de son analyse critique de la Bible Hébraïque ou Ancien Testament
- revient brièvement sur l'une des principales thèses, à savoir qui est Yahvé, ses origines obscures et ses visages multiples. Il explique ainsi pourquoi Yahvé et Satan se confondent à plusieurs reprises dans la Bible hébraïque
- retrace l'histoire et les ramifications de la kabbale et explique en quoi elle est au départ une hérésie au regard du judaïsme, mais paradoxalement la continuation et le versant mystique du projet biblique
- analyse l'extrême fébrilité du lobby juif sioniste dont l'objectif de son acharnement médiatico-judiciaire contre les opposants au pouvoir judéo-sioniste est d'empêcher l'effet de mimétisme massif qui serait dès lors impossible à endiguer
Connaissons-nous George Steiner ? L'arpenteur de toutes nos cultures, présentes et passées, le philosophe qui nous convainc que penser c'est aussi dialoguer avec d'autres langues, d'autres cultures. Car pour Steiner, le don des langues dont il est doté c'est la jubilation de communiquer le savoir le plus érudit mais c'est aussi le talent sans égal de raconter la pensée, de la mettre en scène, d'en faire un événement.
Il est l'homme aussi bien de l'essai, du récit, de la critique que du roman - pour ce qui relève de la forme - ; quant à son "matériau", en définir les contours reviendrait à défier la Culture même.
Pour celui qui "a commis l'indiscrétion d'être juif", le cour de l'oeuvre est habité par "la volonté d'être présent", dans tous les sens du terme, "après la Shoah". Est-ce à cet héritage talmudique que nous lui devons ce statut de maître de lecture ? Un maître qui nous fait la courte échelle pour gravir des sommets autrement inaccessibles.
Une échange avec Pierre-Emmanuel Dauzat, modéré par Valérie Marin La Meslée.
Critique, philosophe, professeur de littérature anglaise et comparée à Genève, écrivain, interprète de l'art et questionneur de la civilisation occidentale finissante, George Steiner se définit avant tout comme un "maître à lire".
Dans cette série de treize entretiens menée par Guillaume Chenevière, cet intellectuel érudit évoque ses thèmes de prédilection : le langage, la tragédie, la pensée et le pouvoir, le silence après la barbarie de la Shoah et le monde futur.