Où en sommes-nous ? Alors que la crise née en février 2007 entre dans sa cinquième année, que sommes-nous aujourd'hui en mesure de craindre et d'espérer ?
Les États ont été entraînés dans l'abysse par un secteur bancaire mortellement blessé par des dizaines d'années de crédit excessif - le crédit ayant remplacé les salaires. Aucune des demi-mesures prises n'ayant eu le moindre effet, sommes nous entrés dans le temps des mesures radicales ?
La conférence est introduite par Jean-Claude Michéa.
Comment comprendre la désaffection du peuple pour les politiques de "Gauche" ?
D'ailleurs, la "Gauche" est-elle réellement du côté du peuple ? Le progressisme est-il une idéologie participant de l'émancipation des travailleurs ? Et que penser du libéralisme (économique ET culturel), dont la "Gauche" fut à l'origine productrice ?
Comment dépasser la crise – politique, économique, morale, esthétique, subjective, etc. – qui affecte aujourd’hui tous les aspects de la vie en société ?
Après avoir subi au 20e siècle des séismes dévastateurs de nature différente, comment la civilisation occidentale peut-elle se refonder ?
L’auteur s’interroge, en tant que philosophe et citoyen, sur les moyens de résister au dernier totalitarisme en date : le néolibéralisme.
Faut-il, après les avoir dépoussiérés, en revenir aux grands récits venus l’un de Jérusalem –avec les monothéismes–, l’autre de la Grèce –avec le Logos et la raison philosophique ?
Il est en tout cas temps de trouver une issue. Celle, possible, que propose l’auteur : faire enfin advenir un individu qui, rejetant les comportements grégaies sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin "sympathique", c’est-à-dire libre et ouvert à l’autre.