Wittgenstein, la modernité, le progrès et le déclin. Avec Jacques Bouveresse au Centre Pompidou.


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18.10.2000

Wittgenstein n’a jamais dissimulé son antipathie pour la civilisation contemporaine. Mais, à la différence de beaucoup d’autres, il n’a jamais essayé d’en tirer une philosophie. Il est difficile de trouver un philosophe qui l’ait été davantage que lui dans ses relations avec une époque que, de son propre aveu, il n’aimait pas et dans laquelle, en tout cas, il ne se sentait pas chez lui. L’attitude de Wittgenstein à l’égard du monde contemporain a consisté à éviter la perte de temps et d’énergie que représente le pathos de la protestation, de la dénonciation et de la déploration, dans lequel donnent si volontiers les intellectuels d’aujourd’hui, et à s’accommoder avec le maximum de sobriété et d’efficacité des conditions qui lui étaient imposées pour la tâche qu’il estimait avoir à remplir.

Un entretien mené par Alban Bouvier, Frédéric Nef, Ruwen Ogien et Clément Rosset dans le cadre du cycle "Réponses et objections".

Karl Kraus, combattant du verbe. Avec Jacques Bouveresse, Gérard Stieg, Jacques le Rider, Daniel Schulthess, Roger Lewinter et Vincent Grandjean sur la RTS.


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2014

Avec Karl Kraus, nous sommes à Vienne en un temps où la futilité l’emportait sur la gravité, d’abord au seuil de la Première Guerre Mondiale dont Kraus vit tout de suite qu’elle menait à la destruction de l’empire austro-hongrois, et à ce qui allait suivre plus tard avec l’avènement de nazisme et de Hitler.
Cette émission, en compagnie de nombreux invités, nous propose de revenir sur l’œuvre de l'écrivain juif autrichien Karl Kraus, et sur l'extrême lucidité dont il a fait preuve tout au long de sa vie.

Émission "Le labo", animée par David Collin.

Kurt Gödel : logique, vérité et démontrabilité. Avec Jacques Bouveresse au Collège de France.


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06.2013

Un cours de Jacques Bouveresse consacré au concept de Vérité dans le monde des mathématiques.
Où l'on en apprend plus sur les travaux du grand mathématicien autrichien, ce qui devrait logiquement nous prémunir des utilisations abusives qui ont été faites par certaines vedettes de l’intelligentsia philosophique française des théorèmes d'incomplétude...

La fin de la pensée : philosophie analytique contre philosophie continentale. Avec Babette Babich pour Citéphilo à Lille.


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22.11.2013

Dans cet intervention, Babette Babich approfondit le débat entre philosophie analytique et philosophie continentale en analysant les grandes différences qui permettent de les distinguer.
Elle revient sur le point de vue des tenants de la philosophie analytique qui affirment que les problèmes philosophiques proviennent du manque de rigueur scientifique et souligne que la philosophie continentale s’attache à étudier les questions auxquelles tout être humain est confronté au cours de sa vie, ne serait-ce que ponctuellement.
Si le parcours de la philosophie ne mène nulle part, explorer les tours et détours qu’il emprunte, son cheminement, est capital pour la compréhension de notre humanité.

Les intellectuels et les médias. Avec Jacques Bouveresse dans un entretien réalisé par Gilles L'Hôte.


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07.2006

Les politiques, publicitaires, experts, journalistes, philosophes et autres nous racontent des histoires à propos desquelles il est légitime de se demander si on doit les croire.
Doit-on croire que de passer de l’opposition à la majorité n’est qu’une mise à disposition des compétences ? Qu’il faut boire deux litres d’eau minérale par jour ? Que le marché du travail n’existe que pour permettre aux gens de se réaliser ? Que l’Amour gouverne le monde ? Que réduire l’impôt des riches va relancer la croissance ? Où est la vérité et quel poids lui reste-t-il ? Mais tenons-nous vraiment à la connaître ? Le faux et l’erreur ne seraient-ils pas plus importants pour nous que la vérité, à laquelle nous sommes censés tenir passionnément ? Nietzsche a même dit que la naissance d’une illusion a été une exigence de la vie.
Cependant… les dangers de l’illusion sont bien réels. Ces questions et bien d’autres du même genre sont traitées dans cet entretien avec Jacques Bouveresse.

Penser avec Bourdieu : le savant et le politique. Avec Jacques Bouveresse sur France Culture.


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22.03.2004

Bourdieu aurait sûrement dérangé un peu moins son époque s'il s'était contenté d'assumer le rôle qui est prévu pour les gens comme lui : celui de l'homme de science - détenteur d'un savoir qui était, dans son cas, énorme et parfois écrasant -, que la position d'exception qu'il occupe protège contre le contact avec les réalités et les modes de pensée "vulgaires". 
Mais il ne l'a justement pas voulu et il est curieux qu'on lui ait reproché, parce qu'il était un des intellectuels les plus prestigieux et, du point de vue social, les plus privilégiés de notre temps, d'avoir réussi à rester en même temps aussi proche des gens les plus ordinaires. 
C'est justement, en grande partie, à cause de leur réaction commune sur la façon dont la raison savante devrait traiter le "sens commun" et les "gens du commun" que Jacques Bouveresse et Pierre Bourdieu ont sympathisé spontanément depuis le début. 
Bourdieu a dit qu'il ne s'était "jamais vraiment senti justifié d'exister en tant qu'intellectuel". Et, à la différence de beaucoup d'autres, il n'a pas seulement essayé, mais également réussi à exister autrement....

Emission "Les chemins de la connaissance", animée par Jacques Munier.

Le besoin de croyance et le besoin de vérité. Avec Jacques Bouveresse dans un entretien réalisé par Gilles L'Hôte.


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05.2008

Les politiques, publicitaires, experts, journalistes, philosophes et autres nous racontent des histoires à propos desquelles il est légitime de se demander si on doit les croire. Où est la vérité et quel poids lui reste-t-il ? Mais tenons-nous vraiment à la connaître ? Le faux et l’erreur ne seraient-ils pas plus importants pour nous que la vérité, à laquelle nous sommes censés tenir passionnément ? Nietzsche a même dit que la naissance d’une illusion a été une exigence de la vie. Cependant… les dangers de l’illusion sont bien réels !
Ces questions sont traitées par Jacques Bouveresse qui plaide ici pour une forme de rationalisme que l’on pourrait appeler "satirique".

Wittgenstein, Tolstoï, Nietzsche, Gottfried Keller et les difficultés de la foi. Avec Jacques Bouveresse pour Citéphilo à Lille.


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14.11.2014

Après Peut-on ne pas croire ? et Que faut-il faire de la religion ?, Jacques Bouveresse nous présente son livre qui est le dernier volet d'une trilogie sur la philosophie de la religion. 
Pour Bouveresse, ce qui est en jeu, ce n'est pas le jugement à porter sur les dogmes, les croyances, etc., mais le regard à porter sur la foi elle-même comme attitude face à la vie. 
Les idées de Wittgenstein sont éclairées par leur mise en relation avec les récits et les réflexions de Keller -le plus grand romancier de langue allemande de la seconde moitié du XIXe siècle-, et par la confrontation avec Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et quelques autres.