Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique des mois de janvier et fevrier 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
1. Actualité du Cercle Aristote
2. Questions nationales :
- Gilets jaunes
- Réponse du pouvoir (violences policières, insultes, grand débat, leçons du mouvement)
PARTIE 2 :
- RIC
- Les européennes (LR, RN)
3. Questions internationales :
- Antarctique
- Venezuela
- Brexit
- Traité d'Aix-la-Chapelle
- Italie
- Trump
Qu'est-ce que le fascisme ? Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Et bien entendu : quelle place occupa Mussolini dans les débats idéologiques et dans le fonctionnement du régime ?
Frédéric le Moal donne non seulement des réponses à ces questions cruciales, mais porte sur le fascisme un regard nouveau et inhabituel chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace l'idéologie qui le fonde dans sa nature révolutionnaire tout en la rattachant à la Révolution française et au socialisme. Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux. Cette ambition imprégnait aussi bien les pensées et les actes du Duce que ceux de ses disciples, y compris dans la radicalisation sanglante de la république de Salò. Pour toutes ces raisons, l'histoire du fascisme, ici racontée de la prise de pouvoir de Mussolini jusqu'à sa mort, est celle d'une révolution avortée.
Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.
La Renaissance est souvent présentée comme une période de bouillonnement scientifique, intellectuel et artistique, née en Italie. Dans Une autre histoire de la Renaissance (éd. Perrin), Didier Le Fur la présente comme une construction du XIXe siècle.
Une construction lente mais construction tout de même. Au XVe siècle en Italie, des intellectuels ont redécouvert le latin des Romains et décidé de le remettre à l'honneur. Comme dit Didier Le Fur, "ils se sont pris de mégalomanie de réinventer une langue et de la réimposer à la culture italienne pour le prestige de la cité de Florence".
Au siècle suivant (milieu du XVIe siècle), la notion de Renaissance réapparaît en France. Cette fois sous l'impulsion des auteurs de la Pléiade. Ces jeunes intellectuels de 20 à 27 ans, désireux de trouver leur place au milieu des clercs de l'époque, réinventent une poésie en modernisant le français : il vont "refaire la langue magnifique" - tout comme les intellectuels florentins l'avaient fait pour le latin.
Enfin, c'est finalement au XIXe siècle, sous la plume de Michelet, que la Renaissance va devenir une période historique à part entière.
Émission "La suite de l'Histoire", présentée par Véronique Alzieu.
Qu'est-ce que le fascisme ? Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Et bien entendu : quelle place occupa Mussolini dans les débats idéologiques et dans le fonctionnement du régime ?
Frédéric le Moal donne non seulement des réponses à ces questions cruciales, mais porte sur le fascisme un regard nouveau et inhabituel chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace l'idéologie qui le fonde dans sa nature révolutionnaire tout en la rattachant à la Révolution française et au socialisme. Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux. Cette ambition imprégnait aussi bien les pensées et les actes du Duce que ceux de ses disciples, y compris dans la radicalisation sanglante de la république de Salò. Pour toutes ces raisons, l'histoire du fascisme, ici racontée de la prise de pouvoir de Mussolini jusqu'à sa mort, est celle d'une révolution avortée.
Émission du "Libre Journal de la jeunesse", animé par Hugues Sérapion.
La France, au XVIe siècle, se serait réveillée après une longue nuit, le Moyen Age, pour embrasser avec éclat et gourmandise la modernité. La civilisation française, avec ses us et coutumes, son élégance et son esprit, était née. Si depuis quelques années les historiens ont largement nuancé cette vision simpliste, ils ont convenus de la réalité de la révolution culturelle qu'aurait été cette Renaissance du XVIe siècle. Il reste pourtant un fait incontestable : si le joli tableau brossé à coup d'affirmations et d'exemples pris çà et là depuis deux siècles peut effectivement faire illusion, les auteurs de cette peinture ont effacé ou oublié, pour fabriquer cette féérie, une foultitude des personnages, d'évènements et d'idées.
Les hommes du temps n'avaient en réalité rien de progressiste, bien au contraire. Les nouveautés, qui occupent une place très secondaire, ne touchèrent qu'une toute petite minorité de privilégiés. C'est donc à une redistribution des rôles que le travail de Didier Le Fur est consacré, afin de proposer une autre réalité de la Renaissance française, celle que la majorité des individus vécurent, celle qui faisait leur quotidien. Il ne s'agissait alors pas d'inventer un monde nouveau, mais bien de rétablir une splendeur passée, un âge d'or où les hommes vivaient en harmonie, épargnés des fléaux bien réels de l'époque : les guerres, les épidémies et les famines. Bref ; que le désir d'un retour à un passé fantasmé l'emportait sur la conviction de vivre un grand bond en avant. Une remise en perspective salutaire servie par une plume exemplaire.
Emission du "Libre Journal des amitiés françaises" animée par Thierry Delcourt.
Le destin de l’Europe se joue-t-il actuellement en Italie ?
Fascinés, certains souverainistes célèbrent une péninsule italienne défiant les règles de l'Union Européenne, quitte à fermer les yeux sur les lois néo-raciales du ministre de l'intérieur Matteo Salvini.
Inquiets, d'autres voient dans la coalition gouvernementale italienne le laboratoire des prochains monstres politiques de notre continent.
Émission "Entretien Libre", animée par Aude Lancelin.
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique du mois de septembre 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
a. Actualité du Cercle Aristote
b. Questions nationales
- Démission de Nicolas Hulot et question écologique
- Affaire Alexandre Benalla
- Loi Schiappa
- Hommage à Maurice Audin
- Hervé Juvin au Rassemblement national et Nathacha Polony à Marianne
- Affaire Clément Méric
PARTIE 2 :
c. Questions internationales
- Viktor Orban
- Matteo Salvini
- Russie
- Élections européennes et partis "souverainistes" français
- Manifestations anti-migrants à Chemnitz
- Venezuela
d. Doctrine
- Trump et son plan éco-protectionniste
- Le marxisme, une solution ?
- Jacques Focart
- Éric Zemmour
e. Décès
- John McCain
- Oksana Chatchko, cofondatrice des Femen
- Vice Amiral François Flohic & Pierre Maillard
- Michel Cazenave
- Alexis Philonenko
- Samir Amin