Le modèle suisse et l'esprit de la démocratie directe. Avec David L'Epée sur le LibreTeamSpeak.


(0)
1106 Vues
0 commentaire
15.01.2012

Alors que la France et l'Union européenne souffrent d'un déficit démocratique manifeste, le modèle suisse, avec ses outils de démocratie directe et ses instances de pouvoir décentralisées, pourrait constituer un modèle alternatif intéressant.
David l'Epée, intellectuel et citoyen helvétique, vient nous présenter le système politique de son pays et nous propose une réflexion sur l'esprit qui anime ses institutions.

Peut-on réinventer l'école ? Avec Marcel Gauchet et Philippe Meirieu au Théâtre des idées du Festival d'Avignon.


(0)
1771 Vues
0 commentaire
13.07.2010

L'école est devenue la chambre d'écho des problèmes moraux, la caisse de résonance de la casse sociale, l'amplificateur des révolutions qui s'accomplissent à l'intérieur des maisons et derrière les écrans de télévision. Autorité contestée, tyrannie de l'immédiateté, ennui, apathie, décrochage ou phobie scolaire, incivilité et désenchantement face à une société où pistons et relations semblent compter davantage que les parcours exemplaires.
Loin d'être à l'abri du bruit du monde, l'école bénéficie de la modernité tout en subissant de plein fouet les métamorphoses de ce que l'écrivain Michel Leiris appelait la "merdonité". Et nombre d'enseignants ont l'impression que la société défait le soir après la classe ce qu'ils ont patiemment tenté d'élaborer dans la journée. Le sentiment d'appartenance à un projet qui transcende les individualités s'est évaporé. Le sens du "nous" s'est dispersé. Comment l'école peut-elle fédérer une collectivité à l'ère de l'entre-soi tribal et de l'individualisme intégral?
La famille, ensuite, a largement cessé d'être l'alliée naturelle de l'école. La cellule structurante de l'enfant se décharge souvent de sa fonction éducative sur l'institution publique. Autrefois convergentes, les deux instances sont passées de la connivence à la discorde.
Autre signe des temps : le sens des savoirs scolaires s'est diffracté et un mouvement de "désintellectualisation" gagne une frange de l'Europe, pourtant construite sur la culture humaniste.
Ce constat ne doit pourtant pas conduire à une rhétorique de la déploration, ni au recours à l'incantation d'un passé mythifié.
Comment redonner du sens à la scolarité et aux disciplines enseignées ? Comment retrouver le plaisir des apprentissages ?
Tels sont les défis pédagogiques de cet entretien croisé entre deux intellectuels soucieux du devenir de l'école publique.

Faut-il sauver la Ve République ? Avec Frédéric Rouvillois, Philippe Lauvaux et Anne-Marie Le Pourhiet à l'association Les Epées.


(0)
1408 Vues
0 commentaire
02.12.2008

La construction européenne induit une délégation de nombreuses compétences qui étaient auparavant assumées par l'état national.
Avec la récente réforme des institutions, quel sort préparons-nous à notre vieille république gaullienne ?

La société conviviale à venir. Avec Alain Caillé à Louvain-la-Neuve.


(0)
1342 Vues
0 commentaire
21.03.2013

Les idéologies modernes (libéralisme, communisme, fascisme) possèdent toutes en commun une question fondamentale : comment résoudre le problème de la rareté matérielle des ressources ? La croissance économique en a été la solution.
Alors que notre mode de production commence à buter sur ses barrières écologiques, Alain Caillé propose de réorienter les débats en mettant au fondement de la réflexion la question suivante : comment vivre ensemble, en s'opposant, sans se massacrer ? (Marcel Mauss)
Le but affiché étant de produire un nouveau fonds doctrinal philosophique, le convivialisme, qui permettrait de créer une alternative au mode d'existence actuel.
C'est le résultat du travail collectif en cours qu'Alain Caillé présente.

L'exposé est suivi de débats et d'une session de questions/réponses.

L'événement est organisé par le Forum Civique UCL Créatopia, le centre ETOPIA et le centre culturel d'Ottignies.

Démocratie antique, démocratie moderne. Avec Stéphane Blanchonnet à l'Université d'été de l'Action Française, à La Gaubretière en Vendée.


(0)
1154 Vues
0 commentaire
2011

Cet exposé est destiné à préciser les positions de l'Action Française sur le régime démocratique.
Stéphane Blanchonnet commence par rappeler le fonctionnement de la démocratie antique, en en montrant les limites et les grandes critiques qui lui était déjà addressées (Aristophanes, Platon).
La fin de l'exposé est consacré aux démocraties modernes, qui n'ont que peu à voir avec leur prétendu ancêtre antique. 
Une critique impitoyable, fondée sur une conception chrétienne de la personne et une vision particulière de la politique, ordonnée au principe de bien commun.

L'oligarchie : la comprendre et la combattre. Avec Laurent Ozon au séminaire Maison Commune à Lille.


(0)
1297 Vues
0 commentaire
2014

Que faire face à la démission des élites ? Quel regard faut-il porter sur notre société, afin d'évaluer les opportunités du combat politique ?
Laurent Ozon nous invite à regarder le réel tel qu'il est et à comprendre les logiques de sélection des classes dirigeantes mondialisées.
Une leçon d'intelligence pragmatique et de virilité intellectuelle.

La nouvelle opinion publique. Avec Adrien Abauzit au Cercle Jacques Bainville.


(0)
1469 Vues
0 commentaire
04.07.2014

La société française est en état de décompositation avancée.
Alors que toutes les instances de pouvoir semblent plus que jamais vérouillées, que pouvons-nous espérer ?
Les nouveaux outils de communications, comme l'Internet, ont en tout cas le mérite de court-circuiter les média aux ordres du pouvoir.
Cette révolution de l'information suffira-t-elle à inverser le rapport de force ? Que pouvons-nous faire pour continuer le combat pour la France ?

France - Monarchie : remparts au libéralisme ? Avec Alain Soral, Marion Sigaut et Stéphane Blanchonnet à Bordeaux.


(1)
1658 Vues
0 commentaire
01.06.2013

Marion Sigaut démarre la conférence en racontant l'épisode des Grands jours d'Auvergne sous Louis XIV, pendant lequel la justice sera réatablie en faveur du peuple et au nom du roi, contre les pouvoirs locaux.
C'est ensuite au tour de Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l'Action française, d'expliquer en quoi la monarchie est le mode de gouvernement le mieux adapté à la France, en explicitant les argument maurrassiens, fondés sur l'étude des faits historiques (empirisme organisateur).
Alain Soral conclue la séance en louant la pensée de Charles Maurras, fondée sur la dialectique et l'approche historique, tout comme le marxisme.
Ces similitudes devraient permettre aux amoureux sincères de notre pays de se retrouver dans une résistance commune aux épreuves qui l'accablent.