Yougoslavie, Ukraine : l'impérialisme contre les peuples. Avec Aymeric Monville et Michelle Brand au Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes à Paris.


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15.01.2015

Suite à la publication, aux éditions DELGA, des deux ouvrages "Ukraine : le coup d'état fasciste orchestré par les Etats-Unis" de Stephen Lendman et "Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie" de Michael Parenti, l'occasion nous était donnée de revenir sur les grands bouleversements géopolitiques des 20 dernières années, où les logiques d'agressions impériales semblent se multiplier.
Qui vait dit que l'impérialisme était le stade suprême du capitalisme ?

Un point de vue sur la mondialisation. Avec Gilles Ardinat à l'université d'automne du Mouvement Politique d'Emancipation Populaire.


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11.2012

La "mondialisation" est un concept souvent mal compris, mal employé, et il est rarement défini avec précision. Tantôt encensée, tantôt accusée d’être responsable de tous les maux de l’humanité, la mondialisation est pourtant devenue un sujet central dans le discours politique.
Gilles Ardinat se propose d’aborder de façon simple ce phénomène complexe. En effet, loin de se limiter aux questions économiques, il nous rappelle la richesse du processus de mondialisation : aspects historiques, culturels, géopolitiques, juridiques, géographiques ou écologiques qui dépassent le seul cadre du commerce ou de la finance.
Il s’agit également de présenter les différentes controverses liées à cette question : crises à répétition, risque d’uniformisation des cultures, perte de souveraineté de certains États, "émergence" de nouvelles puissances...
Un point de vue intéressant qui nous permet de mieux penser la grande dynamique qu'est la "mondialisation".

1914-1919 : la grande guerre des classes. Avec Jacques Pauwels sur Radio Campus Lille.


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25.10.2014

La Grande Guerre de 14-18 est-elle le résultat d’un incident à Sarajevo ? Pas du tout, selon l’historien Jacques Pauwels.
Dans son livre "14-18 La grande guerre des classes", il explique cette confrontation mondiale comme le résultat d’une guerre horizontale entre classes sociales. "Les gens de biens contre les gens de rien" ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Epoque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.

La pensée de Noam Chomsky. Par Jean Bricmont à Lyon chez Mankpad'ere.


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22.03.2010

Jean Bricmont expose la pensée de Noam Chomsky, après la parution d'un Cahier de l'Herne le concernant.
Plusieurs aspects de son œuvre sont ici abordés : ses théories linguistiques renouvellant la discipline comme son engagement politique, où il réinvente une certaine tradition libertaire, plongeant ses racines dans le libéralisme classique ainsi que dans la critique marxiste de l’exploitation et de l’aliénation.

Le libéralisme économique et la logique philosophique libérale. Avec Alain Soral à Lyon.


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08.04.2011

Comment comprendre l'apparente contradiction entre les critiques menées par les libéraux "authentiques" au système étatiste français (fiscalité écrasante, bureaucratie envahissante), et la dénonciation par beaucoup -dans la lignée du travail de Michéa- de la logique libérale toujours plus prégnante (marchandisation totale du vivant, extension infinie des droits individuels) ?
Une dépassement dialectique de la question est nécessaire, et Alain Soral nous en propose une interprétation.

Benjamin Disraeli et l'impérialisme britannique. Avec James Mc Cearney au Cercle Aristote.


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03.11.2014

Benjamin Disraeli (1804-1881), deux fois Premier ministre du Royaume-Uni, ne fit pas seulement figure de grand rassembleur de la nation anglaise en ouvrant les portes du conservatisme, longtemps chasse gardée des vieilles familles, à un électorat toujours plus large grâce au célèbre Reform Act de 1867. Il sut convaincre le pays tout entier, la reine en tête, que le jeu politique était un sport plus intense que les courses de chevaux, le hunting ou le cricket.
Il dut le succès de sa mission non pas aux qualités qu'elle requiert habituellement mais à une série de défauts tous plus admirables les uns que les autres. Né juif, sans fortune personnelle ni propriété terrienne, il s'était également bien gardé de décrocher un diplôme dans les incontournables public schools où se recrutaient les futurs membres du Parlement. Ses frasques de jeunesse, entachées de byronisme caractérisé, devaient le poursuivre pendant de longues années d'un parfum de scandale. Il embrassa par trois fois les graves fonctions de l'Échiquier (Finances publiques) alors que la prison pour dettes, fruit d'une imprévoyance toute dickensienne, le guettait dans l'ombre. Les démonstrations de mauvaise foi qu'il prononça à la Chambre des communes atteignirent parfois au sublime.
Renverseur farouche de majorités, il reprenait volontiers à des adversaires aussi affirmés que Peel ou Gladstone leurs propres idées. Ses disputes avec la reine Victoria, dont il contribua à rétablir le prestige, rappelaient ses propres empoignades conjugales.
Il en remontra à Bismarck, lors de la crise des Balkans qui devait se résoudre par le Congrès de Berlin de juin 1878, sans savoir que l'armée britannique n'avait pas les moyens d'une réponse militaire. Bref, son culot légendaire suffit à transmettre à la nation tout entière une envie de gagner que rien ne devait plus décourager....

Le droit d'ingérence. Avec Jean Bricmont à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme.


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26.05.2012

La politique de l’ingérence en occident est dangereuse et radicale. C'est la position que Jean Bricmont soutient dans cette conférence.
Les points développés :
 1. Donner les arguments en faveur du droit international classique qui reconnait l'égale souveraineté des nations.
 2. L'effet de cette politique est désatreuse : des milliers de morts, l'extinction de l'espoir d'une transition démocratique, et l’ "effet barricade" (les mesures répressives surréalistes qui suivent ces moments de fièvre).
 3. La gauche occidentale, étrangement, soutient régulièrement la politique d’ingérence (guerre en Lybie par exemple)
 4. La crise de l’occident : la décolonisation est la plus grande transformation sociale du XXème siècle. La nouvelle donne nous oblige à abandonner nos vieux réflexes impérialistes et à repenser notre rapport aux autres civilisations.

Conférence organisée par la Maison Internationale des associations de Genève et l’Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme.

La Russie face à l'OTAN : la question de l'Ukraine. Avec Jean-Michel Vernochet à Saint-Gely-du-Fesc.


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10.10.2014

Jean-Michel Vernochet, ancien grand reporter au Figaro magazine et membre de l’académie de géopolitique, s'applique à nous faire comprendre les origines du conflit ukrainien, déclenché essentiellement par l’expansionnisme américain (via l’OTAN) et sa confrontation de plus en plus ouverte aux puissances émergentes que représentent la Russie et la Chine.
La dislocation des nations européennes, l’abandon du dollar, la guerre des ressources, la résistance de Poutine, le jeu des alliances, et surtout, la cascade d’événements qui ont eu lieu en Ukraine dès novembre 2013 : tous les liens de causalité sont décrits, remis dans leur contexte et expliqués en détails.
A l'heure où l'Union européenne prend des sanctions économiques envers la Russie, cette conférence permet de comprendre les intérêts en jeu.

Conférence organisée par l’association "France–Russie-Convergence".