Adrien Abauzit nous entraîne dans les mécanismes de la ” servitude volontaire" et tente d'expliquer les mécanismes qui permettent au système de maintenir une autorité illégitime mais pourtant “consentie” par les masses.
Au delà de ces conceptions, il adresse une sévère critique à la dissidence française dite identitaire en démontrant la fausseté de leurs analyses.
Le thème de l’Islam en France est également abordé sans détour par l’auteur.
Le conférencier s'attache d'abord a décrir le le cadre de la domination et comment celle-ci opère sur les individus.
Il constate ensuite l’émergence d’une "dissidence" et en trace les contours.
Enfin, Adrien Abauzit tente d’examiner les procédés par lesquels la dissidence pourrait finir par s'imposer et prendre le pouvoir.
Il existe bien un antisémitisme en France aujourd’hui : les néo-nazis, les négationnistes, les nostalgiques du pétainisme... pas grand monde, et sans grande influence.
Mais quand on fait état d’une "montée" de l’antisémitisme, c’est pour stigmatiser la jeunesse des quartiers populaires, les arabes et les noirs, qui ne sont pas antisémites : ils sont solidaires des palestiniens opprimés, ce qui n’est pas la même chose.
Cet entretien explore les motifs et les méthodes de ceux qui cultivent et exploitent cet amalgame pervers.
La "question du genre" comme celle "post-coloniale" et les "études" qu'elles suscitent encore (en dépit du délabrement concret auquel elles ont abouti ), comme toute problématique, n'ont de sens et d'existence que pour et par des gens qui attribuent une importance déterminante à ces "questions".
Dans l'ordre social et politique, il est symptomatique et très révélateur de constater que ces gens qui se "partagent" ces questions comme "primordiales" se répartissent eux-mêmes assez équitablement entre des groupes de personnes rassemblées,
d'une part autour de positions racistes, xénophobes et réactionnaires, dites "de droite" ou "d'extrême droite",
d'autre part et de manière réputée antithétique, autour de positions communautaristes, multiculturalistes, écologistes, féministes et/ou gays/lesbiens, etc., toutes positions réputées "de gauche" voire "d'extrême gauche".
Ce que ces diverses communautés de pensée (apparemment opposées et hétérogènes) partagent spontanément et profondément, c'est donc une problématique qui leur est commune. C'est ce que pointe le livre de Jean-Loup Amselle, soit les catégories partagées et le sens contingent et immanent au "terrain" que ces groupes occupent et se disputent.
Ils n'existent que les uns par les autres et les uns pour les autres, sous la bienveillante autorité de l'oppression véritable, celle des banquiers, des plans d'austérités (pour les pauvres) et des baisse d'impôts (pour les riches).
Où comment on passe de l'exploitation à l'exclusion, du politique au sociétal , de la grève générale à la gay pride.