Pour une compréhension radicale de la crise du capital et pour l’abolition révolutionnaire de l’économie et de la politique, Francis Cousin rappelle le philosophe Karl Marx à la rescousse !
C'est à une lecture radicale de cet auteur - et donc anti-marxiste - que nous sommes conviés, dans une démarche réellement révolutionnaire.
Un éclairage bienvenue que nous invite à combattre de front les aliénations que sont la marchandise, le salariat, l'état et l'argent, produits du développement capitaliste.
L'historien Dominique Venner anéanti ici la thèse jacobine républicaine selon laquelle la nation française serait une construction de l'Etat, mais bien plutot le fruit d'une maturation historique et civilisationnelle.
Il situe sa définition de l’identité française dans la continuité de celle livrée par l’historien Fernand Braudel (1902-1985), historien de la longue durée, auteur de "L’Identité de la France" : "Un Français est un condensé d'Européen", en raison même des origines qui sont celles du peuple français, dans lesquelles on retrouve les vieilles racines franques, gauloises, germaniques, etc. Fernand Braudel ajoute que, dans toute l'Europe, on trouve des modèles de moeurs (modèle familial, mariage, funérailles, divorce, image du corps, place de la femme dans la société, visibilité de la femme, idée de l'amour, idée de la vie et du trépas) ne présentant aucune différence fondamentale entre la vision que l'on a en France et la vision que l'on a dans l'ensemble de l'Europe occidentale.
Les français sont également membres d'un très vieux peuple qui n'est pas une construction politique. Toute la réalité de l'histoire française montre que le peuple français, sa langue, ses moeurs ne doivent rien en tant que tels à l'Etat. C'est ainsi que, dès le XIe et le XIIe siècles, nous avons les preuves littéraires d'une spécificité française puissante, à travers ces oeuvres fondamentales que sont La Chanson de Roland (XIe s.), première oeuvre immense en très vieux français, dans Tristan et Iseult (XIIe s.), dans le Lancelot ou le Perceval de Chrétien de Troyes à la fin du XIIe siècle, tous monuments primordiaux d'une francité bien enracinée dans un socle européen.
Emission du Libre Journal de Gérard Marin.
Marc Rousset, au travers de la présentation de son dernier livre, essaie de comprendre la crise du continent paneuropéen dans le choc des civilisations.
Cet industriel de haut rang (il a occupé pendant 20 ans des fonctions de Directeur Général dans des groupes multinationaux) pose un diagnostic sans concession et propose des remèdes à la crise généralisée de notre espace européen.
Le redressement passera par l'axe Paris-Berlin-Moscou ou ne sera pas !
Un large accord existe désormais sur la nécessaire préservation de la biodiversité.
Mais qu'en est-il de la diversité humaine ? Et de la diversité des cultures ?
Hervé Juvin nous invite, en grand voyageur, à sauver les différentes manières d'être homme, aujourd'hui laminées par une mondialisation se résumant à un développement économique aveugle et à l'indifférenciation juridique.
La France doit-elle accepter de voir sa substance démographique changer définitivement à l’horizon 2050 ? A l’inverse, les populations d’origines étrangères présentes en France ne pourraient-elles pas devenir pour elle un atout face au mondialisme ?
Après trente années de "doxa" sos-racisme, comment déconstruire le chaos communautariste ? Une "décroissance migratoire" est-elle envisageable ?
Les deux auteurs ont pu débattre ensemble de ces problématiques centrales pour l’avenir de notre peuple et de notre civilisation.
Ce débat a été l’occasion de s’appercevoir qu’au delà des deux approches qui certains voudraient irréductibles (assimilationniste, différentialiste), existe une réelle convergence.
A l’heure où notre pays achève de se dissoudre dans le magma mondialiste, il est fondamental d’aller au cœur des problématiques d’identité nationale et d’immigration. C’est bien dans la confrontation des points de vue des hommes de bonne volonté que pourra naître la synthèse rectificatrice.
L'Europe a été tout au long de son histoire une terre de départ, vers les croisades, les colonies ou le Nouveau monde. Ce n'est plus le cas. Un renversement a eu lieu.
L'Europe des trois "M" ; militaires, missionnaires, marchands, est devenue depuis les années 80 du 20ème siècle l'une des premières terres d'immigration du monde.
Il y a aux alentours de 3 millions d'entrées par an dans une Europe qui compte plus de 30 millions d'immigrés dont une majorité de non communautaires sur son territoire.
Une question dés lors nous brûle les lèvres : l'immigration massive et continue est-elle un problème ou une solution pour l'Europe confrontée au double défit du vieillissement de sa population et des pénuries sectorielles de mains-d'œuvre ?
Laurent Ozon tente de cerner, d'un point de vue politique, le problème de la relocalisation des peuples halogènes à l'espace européen, immigrés de fraîche date.
La seconde émission tente de préciser le concept de remigration en répondant aux nombreuses questions des auditeurs pour leur apporter précisions, éclaircissements et nouveaux développements.
Les deux émissions sont animées par Jean-Louis Roumégace.
Alors que le vieux pays qu'est la France -et plus largement la société européenne dans son ensemble- semble plus que fatiguée, Laurent Ozon nous invite à poser un regard lucide sur les causes de notre décadence.
Etat des lieux d'une situation préoccupante qui demandera bientôt une nouvelle classe dirigeante qui saura prendre les bonnes décisions aux bons moments.