Dénonçant depuis longtemps déjà les dérives des activistes identitaires qui, sous couvert d'antiracisme, s'en prennent à notre "vivre ensemble" et à nos valeurs républicaines, Laurent Bouvet nous invite à réfléchir à ce qui nous est commun au-delà de nos appartenances religieuses et, plus largement, culturelles.
Car un citoyen ne se réduit pas à la somme de ses différentes composantes identitaires et la question de l'identité n'épuise de loin pas le débat politique.
L'humanisme universalite saura-t-il répondre au défi du racialisme identitaire ?
Erasmus, vivre ensemble, auberge espagnole... Alors que, partout, les nations reviennent sur le devant de la scène internationale d'un monde multipolaire, l'Union européenne reste cantonnée à l'impuissance et à la misère de ses mantras qu'elle invoque pour conjurer le retour du tragique dans les relations internationales.
Sont évoqués à longueur de temps par les journalistes de la presse institutionnelle, pêle-mêle, le nationalisme, le protectionnisme, et le retour aux années 30 comme autant d'épouvantails visant à masquer le réel des rapports de force.
Alors : quel destin pour l'Europe ? Quel avenir pour la France ? Saurons-nous faire face à la réalité de l'Histoire et se fera-t-elle sans nous ?
Notre époque, de toutes les manières possibles, se veut progressiste. Le progressisme, en fait, y passe pour l'autre nom du bien. Ce terme est à ce point jugé positivement que tous s'en réclament et espèrent se grandir en en brandissant l'étendard.
Et pourtant, le progressisme ne va peut-être pas de soi. Dès lors qu'on cherche à le définir, il semble nous échapper, ou encore s'effilocher. Et depuis peu, à la surprise de ses thuriféraires, on entend même des voix le critiquer ouvertement et remettre en question ce qu'il signifie.
La philosophe Bérénice Levet est une de ces voix qui, dans l'un de ses livres les plus récents, Le crépuscule des idoles progressistes, entreprend de décrypter et de critiquer ce concept.
Émission "Les idées mènent le monde", animée par Mathieu Bock-Côté.
L'homme moderne ne se pense plus comme un héritier. Délié de tout ancrage et extrait de toute communauté, il entend se délivrer du donné et juge le passé avec sévérité. Le changement n'est plus dès lors un arrachement à la tradition, il est la tradition même.
Ce culte du mouvement et de l'innovation permanente, conjugué à la volonté moderne d'extirper la nostalgie du cœur des hommes, rend-il l'individu plus autonome et plus humain ou le soumet-il simplement à la force des choses ? Peut-on concevoir une démocratie post-nationale ? L'Union européenne, qui s'est construite comme un espace juridique et économique, n'est-elle pas minée de l'intérieur par son refus de concevoir l'Europe comme une civilisation singulière ?
C'est le philosophe et académicien Alain Finkielkraut, préoccupé par la modernité comme question philosophique, qui vient débattre et répondre à ces questions.
Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".
Laure Adler s'entretient avec Shlomo Sand, historien israélien spécialisé dans l'histoire contemporaine et professeur émérite d'Histoire à l'Université de Tel Aviv. Retour donc sur les thèses qu'il a défendues, remettant nottament en cause l'exil des juifs dans l'histoire d'Israël, ainsi que sur son engagement en faveur des Palestiniens.
Car de l'écriture de l'histoire aux enjeux de mémoire, il n'y a qu'un pas, qui révèle bien souvent des problématiques de pouvoir...
Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, étudie ici la question raciale et les dynamiques migratoires. Un accent particulier est porté sur la compréhension des origines et de la réalité du racisme anti-blanc.
Ce travail est mené par la lecture de plusieurs livres dont les contenus sont ici exposés clairement.
Depuis le funeste 11 septembre, l'Occident est entré dans une spirale infernale. Dix ans auparavant, il triomphait pourtant du communisme. Comment avons-nous pu passer si vite du triomphalisme à l'angoisse de l'avenir ?
C'est en retraçant les choix politiques qui ont été fait dès après la Seconde Guerre mondiale qu'Olivier Piacentini nous permet de comprendre la trajectoire du déclin que notre civilisation a empruntée, du keynésianisme jusqu'à la tribalisation de nos sociétés.
Alors qu'elle se trouve aujourd'hui à bout de souffle, notre civilisation saura-t-elle trouver les ressources pour survivre et prospérer à nouveau dans un monde plus hostile et périlleux que jamais ?