L'implantation de l'islam en France est un phénomène récent, conséquence d'une immigration de travail qui a fait souche. Alors que l'intégration était supposée aller de pair avec la sécularisation des pratiques, le retour du religieux sous toutes ses formes (du salafisme au jihad) a posé la question de la compatibilité de l'islam et de la société française.
Mais s'agit-il d'un problème théologique, ou bien d'une simple question d'intégration des pratiques religieuses musulmanes dans le cadre de la loi de 1905 ?
Bref s'agit-il d'un Islam DE France qui serait spécifique, ou bien d'un Islam EN France, qui ne concernerait que les pratiques des croyants ?
Dans le cadre de son "Libre Journal des lycéens", Pascal Lassalle reçoit Michel Drac, essayiste et conférencier, dont les analyses stimulantes -voire provocantes- ont apporté un son nouveau au sein de la mouvance dissidente.
Alors que son dernier livre Triangulation, repères pour des temps incertains vient de paraître, l'occasion était indiquée de dérouler le fil brûlant de l'actualité de ces dernières semaines, entre stratégie(s) de la tension, poussée électorale d'un parti politique de rupture (?), et tenter ainsi de comprendre les perspectives offertes à notre beau pays inscrit dans les enjeux internationaux du moment.
Les études indiquant une baisse du niveau scolaire des français ne cessent de paraître.
Comment penser la faillite de l'école ? Le déclin de l'éducation nationale est-il inéluctable ? La démocratisation/massification de l'enseignement est-elle obligatoirement synonyme de médiocrité ? Enfin, comment penser un élitisme républicain ?
Ces questions, au coeur de l'actualité avec les enjeux de la réforme des collèges, sont abordées par l'ancien ministre de l'éducation nationale Jean-Pierre Chevènement et Marcel Gauchet, philosophe de l'éducation.
Le débat est animé par Martin Gunther, Benjamin Vendrand-Maillet et Christopher Quagliozzi.
C’est à TV Libertés que Philippe de Villiers a consacré son plus long entretien après la parution de son livre best-seller intitulé Le moment est venu de dire ce que j’ai vu.
Débarrassé de son statut d’homme politique, il parle sans filtre, sans volonté de plaire mais avec la ferme intention de convaincre. Le message qu’il assène avec la force d’un dissident doit être écouté et... entendu.
Face à une nouvelle Europe qui s'organise, les chrétiens, pourtant largement majoritaires, se confinent souvent timidement à leurs clochers, paroisses, diocèses ou nations.
L'association dans laquelle milite Winfried Wuermelin veut aider à rassembler les chrétiens de toute l'Europe, à expérimenter des formes de coopération chrétienne traversant les frontières :
1. dans les domaines intellectuel et médiatique
2. dans le domaine caritatif
3. dans le domaine religieux
Chaque fois des groupes de composition internationale se forment autour de chacune de ces activités : ce sont des cellules vivantes pour la future Europe chrétienne à (re)bâtir, ce qui représente une action commune d'envergure à mettre en place !
Marcel Gauchet, au travers d'une enquête patiente et minutieuse, examine le processus de dissolution et de retournement de l'emprise organisatrice du religieux : c'est donc une histoire politique de la religion qu'il conduit.
À rebours de l'analyse marxiste qui définit la religion comme une superstructure déterminée par l'organisation économique et sociale, Gauchet s'intéresse à l'action du religieux sur la réalité elle-même. C'est ainsi qu'il parvient à dégager la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle décisif dans le développement occidental.
Bien plus, si nos sociétés se laïcisent, les valeurs laïques elles-mêmes ne seraient que la transposition des valeurs religieuses traditionnelles. Il y aurait donc du religieux après la religion, et le christianisme serait même la religion de la sortie de la religion.
Les Français et les Européens sont les dépositaires d’un héritage royal, celui de leurs origines et de leur histoire, mais ils ne le savent pas. Cet héritage leur a été celé. Ils ne le retrouveront qu’à la condition de s’en montrer dignes.
Sous différentes formes, le mythe de la mémoire retrouvée est présent au cœur des légendes fondatrices des autres grandes cultures européennes. Une telle similitude ne peut être fortuite. Avec tant d’autres signes, elle manifeste la parenté unissant les peuples européens à travers leurs mythes fondateurs. Le mythe de l’héritage caché nous dit aussi que, sans le savoir, nous mettons nos pas dans ceux de nos pères souvent ignorés.
Notre héritage spirituel ne devient conscient que par un effort de connaissance, fonction par excellence de l’histoire, avec l’enseignement du réel et le rappel de la mémoire collective. La culture européenne classique est la source ou nous devons chercher les repères et le sens en dehors desquels tout n’est que chaos.
La modernité, dans laquelle l'occidentalisation du monde s'est cachée sous le projet progressiste, semble démunie face à la vitalité des divers "fondamentalimes religieux".
Mais assistons-nous réellement à un retour du religieux ? Et ce religieux est-il semblable à ce qui structurait traditionnellement nos sociétés ?