Dans ce numéro des "Idées à l’endroit", Alain de Benoist se consacre au thème de l’identité. Car l'identité, tout le monde en parle ! Certains estiment que c’est la question centrale. D’autres que c’est un faux problème. Mais de quoi parle-t-on ? De l’identité collective ou individuelle ? De l’identité française ou européenne ? Et toutes ces questions sont-elles pertinentes ?
Pour en parler, Alain de Benoist s’est entouré de trois personnalités aux points de vue très différents et antagonistes : Thibault Isabel, essayiste et rédacteur en chef de la revue Krisis ; Philippe Forget, auteur d’un essai intitulé L’obsession identitaire et Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages culture de Valeurs Actuelles et dont le dernier livre en date Eglise et immigration - le grand malaise rencontre un très vif succès public.
La nature humaine ? Fiction dangereuse. La raison analytique ? Instrument d’uniformisation culturelle. La vérité ? Objet relatif masquant les dispositifs de pouvoir. Le langage ? Geôlier de la créativité. L’universalisme ? Alibi de l’Occident pour dominer le monde. Le corps ? Pâte à modeler au gré des innovations technologiques. Tels sont les lieux, devenus communs, de la pensée de la déconstruction.
Et pour comprendre l'hégémonie du post-modernisme au sein de l'extrême-gauche, Patrick Marcolini nous parle du livre de Renaud Garcia Désert de la critique, récemment sorti aux éditions l'échappée.
Une rencontre avec Rémi Brague où un certain nombre de questions lui sont adressées autour de la notion d'identité européenne et de ses liens avec le christianisme.
Après un retour rapide sur son parcours qui l'a amené à produire ses travaux, il revient longuement sur les tensions entre cultures vernaculaires et universalisme au sein du christianisme.
Quel est le point commun entre les idéologies du multiculturalisme et du Gender ? La volonté d'imposer la vision d'un homme abstrait, coupé de ses attaches culturelles et locales dans un cas, de son corps et du continuum nature/culture qui s'exprime dans le genre -soit le sexe culturel-, dans l'autre.
David L'Epée, intellectuel indépendant, nous montre la matrice commune de ces deux idéologies qui mène finalement à un monde uniformisé, où les seules différences acceptées ne sont plus que de l'ordre de la richesse, laissant alors le champ libre aux forces du marché.
Pourquoi François Asselineau, du simple fait qu'il se présente à l'élection présidentielle, suscite-t-il, plus que tout autre, cette haine rabique de la part des médiateurs appointés par la classe dirigeante ?
L'idée de cette soirée est d'instruire le procès en mauvaise foi et ignorance (manipulée et manipulatrice) des médias qui à l’instar de Radio France, ont eux-même engagé un très violent procès en "hérésie conspirationniste" contre François Asselineau.
Il nous a donc semblé utile et important de donner l’occasion à François Asselineau d’exprimer et argumenter ses positions, jusques et y compris son hostilité profonde à la construction européenne atlantiste et à tout ce qui s’ensuit (Euro, OTAN, commission de Bruxelles, etc.).
L’objet du débat sera également de lui opposer des objections politiques ou méthodologiques, et c'est Dominique Pagani et Bruno Drweski qui, en tant qu'intellectuels marxistes, s'y collent !
Adrien Abauzit, avocat et conférencier, analyse l'actualité de la campagne présidentielle française, passant en revue les positions, forces et faiblesses des principaux candidats.
L'occasion également de revenir sur ses sujets de prédiclections, le clivage droite/gauche et l'occupation républicaine de la France.
Cette série d'émissions animée par Paul-Marie Couteaux nous emmène à la découverte de la personnalité d'Alain de Benoist.
C’est l'occasion de découvrir les passions, les souvenirs et les éléments fondateurs de sa vie pour mieux comprendre son oeuvre.
Volontairement intimiste, elles sont enregistrées in situ, là où ce personnage hors du commun trouve ses forces et son inspiration.
"Y-a-t-il encore quelque chose à chercher dans la vallée du Roi ? Oui, parce qu'il ne nous laissera jamais en paix" (Jean Lacouture).
Effectivement, le temps qui passe rend cette affirmation de plus en plus juste : "De Gaulle ne nous lâche pas" (Mathieu Bock-Côté) !
Et c'est à un retour sur le personnage, l'oeuvre politique autant qu'intellectuelle et l'héritage du Général que Pierre-Yves Rougeyron nous invite dans le cadre de cette conférence.