En un peu plus d'une trentaine d'années, la gauche est passée du déni du réel (les races n'existent pas) au délit du réel (la pénalisation du racisme), avant de succomber au délire du réel (les races sont partout). Les "3 D" de la gauche : déni, délit, délire ! Ils symbolisent à eux seuls les contradictions du gauchisme culturel.
C'est en revenant longuement sur le drame de Cologne, à savoir les agressions sexuelles et physiques massives commises par des migrants lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de 2015, que François Bousquet, journaliste et rédacteur en chef du magazine Elements, nous montre les réactions stupéfiantes d'aveuglement de ces milieux.
Il entreprend enfin une généalogie intellectuelle du gauchisme culturel en revenant sur les grands idéologues de la déconstruction.
L'objectif avoué n'est rien moins que de déconstruire les déconstructeurs de la réalité : féministes et antiracistes.
Une conférence donnée dans le cadre de l'université d'été 2018 d'Academia Christiana : "Rebâtir la Cité".
La politique, et notamment les progressistes, ont-ils déserté le bien commun au profit des questions identitaires et morales ? Est-ce la raison de la défaite de la gauche aux États-Unis ? De la faiblesse des partis progressistes en Europe ?
C'est le débat qui est ici mené entre Mark Lilla, professeur, historien des idées et auteur du récent La Gauche identitaire. L'Amérique en miettes et Laurent Bouvet, professeur de science politique.
"Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes. La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi. Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France. Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s'imposent au-delà des générations. L'Histoire se venge." Eric Zemmour
Être perçu comme noir, arabe ou appartenant à quelque minorité en France marque profondément l'identité. Être un jeune homme blanc, c'est en revanche s'inscrire dans toutes les catégories par défaut. Dans le contexte multiculturel français cela conduit parfois au sentiment de ne pas avoir d'identité.
Faut-il dédiaboliser la question identitaire ? Faut-il d’abord savoir qui nous sommes pour faire société ? Que dire de l'insécurité culturelle ? Assumer une identité de la France peut-il permettre d'envisager plus sereinement l'intégration européenne et l'immigration ?
Autant de questions très actuelles qui sont débattues par Laurent Bouvet et Rokhaya Diallo.
Alors que l'Europe est soumise à un afflux de migrants sans précédent, l'Eglise catholique semble imposer une vision de "l'accueil de l'autre" qui favoriserait ce que le Pape François a qualifié d' "invasion".
Laurent Dandrieu interroge : existe-t-il une autre voie qui permette de réconcilier les impératifs de la charité et de la défense de la civilisation européenne ?
Une conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques.
L'histoire est de retour. Les frontières se ferment, les identités se réveillent, les Empires se confrontent et, partout, les constantes ethniques, nationales et spirituelles reprennent leur place. Partout aussi, des hommes et des femmes s'interrogent ; comment survivre aux chocs migratoires, à la destruction de l'environnement, au pillage des biens communs, autrement qu'à travers l'union nationale ?
Le temps du "je" s'achève, le temps du "nous" commence. Hervé Juvin nous l'annonce : le retour de l'histoire détermine le moment politique exceptionnel que va vivre la France, le moment que vivent les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, l'Inde ou la Chine. Car nous n'avons plus le choix. Confrontée à des échéances inéluctables, celles de l'occupation de son territoire et de la colonisation de ses ressources, celles de la faillite sociale et du recul de sa civilisation, celles du retour de la misère et de l'esclavage, celles enfin de la puissance ou de la guerre, la France doit reforger son projet pour le siècle, pour l'Europe, et d'abord, pour les Français. C'est le moment où chaque Français redécouvre que la France est ce qu'il a de meilleur. Le moment où l'unité nationale redevient la condition de la survie de chacune et de chacun. Et c'est le moment de dessiner le nouvel horizon de la France, celui qui rendra tout son sens au combat politique.
Politique de la vie, politique de citoyenneté et de sécurité, politique économique et européenne, Hervé Juvin détaille un projet pour la plus grande France, le projet du rassemblement des Français. La voie qu'il ouvre est celle d'une politique exigeante, écologique, libérale et sociale à la fois, mais avant tout française. Parce que la France doit d'abord au monde et à elle-même de demeurer la France.
Français d'Europe, européen de langue française d'ascendance celtique et germanique, Dominique Venner fait preuve dans son dernier livre d'un rafraîchissant optimisme historique. Aujourd'hui en "dormition", les nations de civilisation européenne se réveilleront.
Fruit d'une profonde méditation en forme de testament intellectuel, Le choc de l’histoire est un livre lumineux qu'il nous présente durant cette émission.
Émission "Les trésors en poche", animée par Anne Brassié.
Les français manifestent un besoin d'identité nationale, d'enracinement, de frontières, que leur réplique-t-on ? Crispation, frilosité, droitisation, populisme... Tous ces mots masquent ce qui se joue réellement depuis plusieurs années dans notre pays, mais également en Europe et même aux États-Unis.
Depuis la décennie 1970, ces besoins fondamentaux de l'être humain ont été disqualifiés par une idéologie progressiste qui se révèle une impasse existentielle et civilisationnelle. Le travail de Bérénice Levet vise à rendre à ces aspirations leur signification humaine et, plus que tout, leur fécondité.
Il ne s'agit pas d'une énième déploration mais, au contraire, de réveil des passions, des passions qui ont fait la France.