Populisme ou retour des peuples européens ? Avec Vincent Coussedière à l'Académie des sciences morales et politiques.


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27.03.2017

Depuis la sortie courant 2012 de L'Eloge du populisme par Vincent Coussedière, ce que les médias appellent le "danger" du populisme, ou la "marée noire" du populisme, n'a cessé de prendre de l'ampleur.
Car le populisme est souvent défini comme la démagogie dans la démocratie. C'est à peu de chose près la définition qu'en donne Pierre-André Taguieff. Et s'il était autre chose ? Et si c'était l'irruption du peuple dans la politique, quand le peuple juge que ses dirigeants ne sont pas à la hauteur ?
C’est l'hypothèse défendue par Vincent Coussedière qui a sorti récemment Le retour du peuple, livre dans lequel il continuer de s'interroger sur la signification du phénomène populiste. En deux livres pénétrants, ce professeur agrégé de philosophie, également élu local, s'est imposé comme l'un des penseurs incontournables de notre époque. Rencontre avec un républicain rafraîchissant.

Dictionnaire critique du vivre-ensemble. Avec Paul-François Paoli sur Radio Courtoisie.


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28.02.2018

L'ambition de Paul-François Paoli, dans son dernier ouvrage L'imposture du vivre ensemble est de présenter un panorama de la vie intellectuelle française et de ses enjeux idéologiques à travers un certain nombre d'éléments de langage et de noms propres couramment utilisés par les hommes politiques, les journalistes et les citoyens.
Il s'agit notamment de démontrer que moult personnalités de renom (écrivains, philosophes, personnages historiques...) auxquels nous faisons spontanément référence, loin d'exprimer ce que l'on veut leur faire dire, témoigneraient plutôt de l'inconsistance de l'idéologie à la fois lénifiante et contraignante du "vivre ensemble" à laquelle on nous exhorte.
Au-delà de ce constat, comment une société où l'idée de Vérité a disparu du champ philosophique et politique pourrait-elle absolutiser des valeurs, fussent-elles républicaines ? Et comment donner du sens à ce fameux "vivre ensemble" si ces "valeurs" fonctionnent sur un mode qui exclut du champ de la normalité ceux qui n'y adhèrent pas ? Tel est le paradoxe général que fait apparaître le travail de Paul-François Paoli.

Émission du "Libre Journal des débats", animé par Charles de Meyer.

L'esprit des Lumières et le libéralisme : David L'Epée débat avec Jean Bricmont.


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04.2018

David L'Épée et Jean Bricmont croisent le fer autour de quelques questions qui les divisent : l'héritage des Lumières, le libéralisme, la Nouvelle Droite, l'idéal socialiste, la pensée de Michéa et l'avenir de la gauche.
L'occasion de comprendre quelques lignes de fractures qui traversent la pensée en rupture avec le catéchisme médiatique.

La fabrication de l'ennemi dans les démocraties. Avec Pierre Conesa à la Maison Franco-Japonaise de Tokyo.


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18.10.2016

Contrairement à ce qu'on peut lire dans les manuels de relations internationales, la démocratie n'est pas par elle-même porteuse de paix, sinon les colonisations française et britannique n’auraient jamais eu lieu, les Américains ne seraient pas en Irak et les Israéliens ne coloniseraient pas les Territoires occupés. À l'inverse, toute dictature n'est pas belliciste.
Qui fabrique l'ennemi ? Fabriquer de l'ennemi suppose diverses étapes : une idéologie stratégique donnée, un discours, des faiseurs d'opinion que nous appellerons des "marqueurs" et enfin des mécanismes de montée à la violence. Les "marqueurs d'ennemi", ce que les Américains appellent les strategists qu'il faudrait ajouter à la catégorie des marqueurs identitaires des sociologues, sont multiples et différents selon les types de conflits.
Si donc l’ennemi est une construction, il doit être possible d'en dresser une typologie : l'ennemi proche, le rival planétaire, l'ennemi intime, l'ennemi caché, la guerre du Bien contre le Mal, l'ennemi conceptuel et enfin, l'ennemi médiatique.
Et si l'ennemi est une construction, il doit être possible de le déconstruire.

La quatrième guerre mondiale selon Costanzo Preve. Avec Yves Branca, Michel Thibault et Serge Gadal sur Radio Courtoisie.


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23.01.2014

La période historique qui s'est ouverte par la dissolution sociale et géopolitique des États socialistes inspirés par l'idéologie du communisme historique réel du XXe siècle (1917-1991) peut être caractérisée par le phénomène de la globalisation économique néolibérale, autrement dit, par le projet politique et géopolitique des États-Unis de constituer un empire mondial. Mais ce projet ne peut-être mené à terme sans une quatrième guerre mondiale, fût-elle informelle.
La Première Guerre mondiale (1914-1918) fut gagnée par les pires, qui désagrégèrent l'unité géopolitique multinationale des empires austro-hongrois et ottoman, et firent de l'Europe centrale et du Proche Orient un enfer. La Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) n'a jamais été une guerre unitaire; elle fut en réalité l'addition de trois guerres bien distinctes : une guerre traditionnelle de l'Allemagne et de l'Italie contre la France et l'Angleterre (1939-1941); une guerre idéologique entre fascisme et communisme (1941-1945); et une guerre impérialiste des États-Unis visant l'occupation économique et géopolitique de l'Europe et de l'Asie Orientale (1941-1945). Ces trois guerres se sont assurément entremêlées, mais leur unification symbolique a été le fruit d'une opération idéologique postérieure.
La Troisième Guerre mondiale (1945-1991), qu'on a appelée improprement "guerre froide", a vu la victoire du modèle du capitalisme globalisé, largement post-bourgeois et post-prolétarien (et dont la projection culturelle a été qualifiée de "postmodernité") sur le modèle du Parti-État du communisme historique du XXe siècle. Ce communisme a été dissout de l'intérieur par une contre-révolution socioculturelle des nouvelles couches moyennes soviétiques, révoltées contre la prolétarisation forcée imposée par un despotisme social égalitaire.
Et nous nous trouvons aujourd'hui à une époque du monde où se découvre un nouvel horizon : celui de la Quatrième Guerre mondiale. On peut s'abstenir de prendre position, ou bien choisir l'un ou l'autre camp. Costanzo Preve a choisi le sien, contre le nouvel empire des États-Unis, fondé sur un odieux messianisme interventionniste.

Émission du "Libre Journal des traditions", animée par Christian Brosio.

L'esprit et l'humour sont à droite ! Avec Papacito sur Patriote Info.


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26.03.2018

Papacito, fondateur et animateur du site fdp de la mode, co-réalisateur de bande dessinée en partenariat avec le dessinateur Marsault, vient nous parler de son projet, de son parcours et de sa vision de la situation actuelle.
C'est le Bud Spencer de la punchline, une sorte de Pablo Escobar dans la peau d’un narboïde... et ça déménage !

Émission "Libéré sur parole", animée par Tepa.

Soral répond sur ERFM !


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2017

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond !

Face à Macron, recomposition du clivage droite-gauche ? Avec Pierre-Yves Rougeyron et Thibault Isabel au Cercle d'Artagnan à Lille.


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26.03.2018

L'élection d'Emmanuel Macron nous a été présentée comme la fin des anciennes références politiques et des anciens clivages. Qu'en est-il réellement ?
Emmanuel Macron est-il le président "pragmatique" présenté par les médias ? Quelles visions du monde se cachent derrière ce phénomène politique majeur ?
Pour en débattre, le Cercle d'Artagnan reçoit Thibault Isabel, rédacteur en chef de la revue KRISIS, et Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives libres.