Cette rencontre entre le philosophe Robert Redeker et le Général Vincent Desportes est l'occasion de mener une réflexion sur la figure du soldat et sur l'actualité de la guerre.
En effet, on observe un changement radical : alors que le soldat se battait auparavant pour une nation, il est aujourd'hui devenu un militant idéologique qui protège des idées (démocratie, droits de l'homme).
La guerre aussi à changé de visage. Le paradigme napoléonien (batailles rangées, guerres rapides) a laissé la place au paradigme de paix : il n'est plus question d'employer la puissance dévastatrice comme argument.
Comment penser ces évolutions, et comment y faire face ?
Une seule chose est sûre : la guerre sera, tant qu'il y aura des hommes.
David Engels nous propose une interprétation originale du devenir des différentes crises que nous traversons : et si les soubresauts actuels de l'Union européenne n'étaient rien d'autre qu'une redite de la chute de la République romaine ?
Dans son dernier livre, il dresse une série d'analogies entre Rome avant l’empire et l’Union européenne avant le pire. L’une comme l’autre ont traversé, ou traverseraient, une grave crise d’identité : manque de repères culturels, ouverture aux autres mal maitrisée.
Rome s’en est sortie en renonçant à la République pour se livrer à Octavien, qui deviendra le premier empereur sous le nom d’Auguste.
L’Europe n’aurait donc pas d’autre alternative : elle doit se transformer en un pouvoir plus fort, plus centralisé et moins démocratique. Sinon, ce sera l’implosion en une multitude de micro-états dominés par le nationalisme.
Emission "Les Matins" animée par Marc Voinchet et Brice Couturier.
Une remise en perspective du conflit israélo-palestinien en s'arrêtant sur de nombreux aspects du problème.
Du jeu des empires coloniaux depuis le XIXe au nationalisme arabe en passant par la question de l'antisémitisme et de l'idéologie victimaire, Henry Laurens nous invite à saisir le réel dans toute sa complexité pour en comprendre le déroulement.
Un document passionnant qui revient aussi sur la formation intellectuelle d'Henry Laurens, et sur l'état de l'université française depuis la fin des années 60.