Nous avons trop tendance à nous représenter l'Ancien Régime comme une structure monolithique, sans conflit d'aucune sorte.
Marion Sigaut nous apporte un regard un peu plus complexe en éclairant la "guerre" qui opposa la royauté au pouvoir des juges, majoritairement jansénistes.
Le jansénisme, incarnant une espèce de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome, a joué un rôle très important dans les deux siècles qui précédèrent la Révolution française, en en préparant le terrain.
Une conférence passionnante sur les tensions qui menèrent aux bouleversements de 1789.
C'est bien aux origines du discours chrétien que nous sommes conviés au travers de cette série de cours.
Après avoir étudié les pères grecs en profondeur (Ignace d’antioche, Irénée de lyon et Origène avant Nicée, Athanase d’Alexandrie, Basile de Césarée et Maxime le confesseur), le P. Joseph Wolinski nous rappelle ici l'histoire des Pères de l'Eglise latins, en ayant la thématique de l'Homme comme fil conducteur.
Menés par un bon connaisseur des Pères et un excellent pédagogue, ces cours raviront les amoureux de l'histoire des religions comme ceux qui désirent comprendre les origines du développement du message de foi qui fonde leur espoir.
Pierre Hillard démarre la conférence en brossant un portrait de l'actualité mondialiste : redécoupage des régions françaises, traité de libre-échange transatlantique et conflit en Ukraine sont au menu.
Suit l'intervention de Michel Drac, qui se concentre sur une analyse plus conceptuelle du mondialisme. Il tente de nous en faire comprendre le sens au travers des quatre grandes méthodes historiques disponibles à ce jour : l'histoire événementielle, l'histoire infrastructurelle (point de vue marxiste, luttes des classes), l'histoire structuraliste (concepts socio-économiques) et l'approche mystique.
Au travers de cette conférence, les deux intervenants cherchent d'abord à nous fournir les armes intellectuelles qui nous permettront de comprendre la logique mondialiste, pour ensuite la combattre.
Une longue session de questions/réponses clot la rencontre.
La conférence est organisée par le Cercle Politzer.
Stéphane Blanchonnet nous présente les trois figures majeures de la légitimité politique selon Charles Maurras. C'est en étudiant le parcours de Jeanne d'Arc, le personnage d'Antigone et l'oeuvre Anthinéa que l'on comprend quelle conception le maître de Martigues se fait du pouvoir et de son incarnation.
Ces réflexions sont aussi l'occasion de comprendre les liens et l'articulation entre le politique et la morale.
Finalement, c'est à une réflexion sur la permanence des civilisations -fruits de l'histoire- et des lois immuables de la physique sociale que nous sommes invités.
Comme nous tous, Alain Soral est aussi un héritier de mai 68, tout en s'en voulant le liquidateur.
Il est important de distinguer toutes les compostantes de cet épisode historique contradictoire. Soit le mouvement populaire sincère, de la base, avec ses aspirations sociales, et la révolute étudiante, qui inaugure le règne de l'idéologie libérale-libertaire en terre de France.
Le grand orientaliste Henry Corbin s'entretient sur différents sujets : l'islam iranien en général et la gnose chiite en particulier, le problème du djihad, les rapports entre le soufisme et la gnose chrétienne ou encore sa rencontre avec la philosophie de Heidegger.
Un regard particulièrement intéressant et différent du monde intellectuel français.
Shlomo Sand s’est engagé dans une déconstruction des mythes de l’historiographie israélienne.
Avec "Comment le peuple juif fut inventé", il s’était d'abord attaqué à la thèse selon laquelle les juifs formeraient un peuple au sens ethnique du terme. Il poursuit maintenant ses recherches en questionnant leur lien avec "Eretz Israël" dans son dernier livre "Comment la Terre d’Israël fut inventée".
La rencontre est animée par Jean-Paul Chagnollaud, directeur de l’iReMMO.