Le retour des Grands Temps : In Memoriam Jean Parvulesco. Avec Alexandre Douguine à Paris.


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23.11.2012

La conférence est structurée de la manière suivante :

Partie 1. La Revolution Spirituelle.
 
Quatre types des hommes (les progressistes, les conservateurs, les masses, les nôtres).
 L'abîme.
 La liberté fatale.

Partie 2. L'Eglise d'Orient et l'Eglise d'Occident.
 
L'heritage imperial commun (IV-IX siècles).
 L'utopie des conservateurs et slavophiles russes - le Tsar russe sur l'Europe catholique/orthodoxe (Tutchev/Soloviev).

Marché de l'art et dirigisme culturel. Avec Aude de Kerros et Jean-Louis Harouel à l'Institut Turgot.


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19.01.2011

La politique culturelle est un domaine d'intervention publique lourde : l'Etat et les collectivités consacrent des dotations importantes pour acheter sur les marchés de l'art et du spectacle dont les principales transactions sont conduites par des opérateurs marchands internationaux.
Cette intervention publique française se révèle pourtant particulièrement pernicieuse, notamment dans le domaine des arts plastiques: peinture, sculpture, gravure ... domaine où triomphe depuis trente ans le concept forgé de "l'art contemporain".

Les Lumières : un antihumanisme. Avec Marion Sigaut à Marseille.


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02.06.2012

Après nous avoir rappelé l’origne catholique de l’humanisme (avec l'école de Salamanque et les jésuites), au moment de la découverte du Nouveau Monde, et sa définition (l’humanité est une et indivisible, le pouvoir est au service du peuple souverain), Marion Sigaut met en évidence le profond mépris du peuple que n’ont cessé de manifester les Lumières.
Une simple citation de Voltaire permettra d'amorcer la réflexion, citation contenue dans sa lettre du 1er avril 1766 à M. Damilaville :
"Je crois que nous ne nous entendons pas sur l’article du peuple, que vous croyez digne d’être instruit. J’entends, par peuple, la populace qui n’a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s’instruire ; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir, comme moi, une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n’est pas le manoeuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes : cette entreprise est assez forte et assez grande. (...) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu."

La révolution-conservatrice allemande. Avec François-Georges Dreyfus au Local.


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10.12.2010

Retour sur un épisode historique intéressant, mêlant les idéologies sociales et nationale. Ce foisonnement d'expériences est fort différent de la future organisation nazie qui prendra le pouvoir en Allemagne en 1933.

Alan Turing (1912-1954). Par Jean Lassègue à Citéphilo.


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24.11.2012

Logicien renommé, inventeur de l'ordinateur, déchiffreur du code de la marine allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, Turing, élève réfractaire à la culture classique pendant ses études secondaires, se découvre une passion pour les sciences en étudiant la nature qui l'entoure : la croissance des plantes, la chimie du soda...
Finalement, il se révèle un mathématicien de génie, invente la fameuse machine de Turing et participe à la construction des premiers ordinateurs britanniques avant de proposer un modèle pour la croissance des formes biologiques.
Itinéraire  d'un homme qui a tout pour lui... sauf d'être homosexuel dans une Angleterre très conservatrice.

Questions à la Révolution russe. Avec Jean-Jacques Marie à la Bibliothèque municipale de Lyon.


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07.02.2008

"Camarades, la révolution des ouvriers et des paysans, dont les bolcheviks n'ont cessé de montrer la nécessité, est réalisée. Que signifie cette révolution ouvrière et paysanne ? Avant tout que nous aurons un gouvernement des soviets, notre pouvoir à tous, sans la moindre participation de la bourgeoisie. Les masses opprimées créeront elles-mêmes le pouvoir. Le vieil appareil d'état sera radicalement détruit et il sera créé un nouvel appareil de direction, dans la personne des organisations de soviets. Une nouvelle étape s'ouvre dans l'histoire de la Russie, et cette troisième révolution doit en fin de compte mener à la victoire du socialisme." Lénine, 25 octobre 1917, devant le IIe congrès des Soviets.
Cette Révolution de 1917 a-t-elle correspondu à une nécessité historique ou s'agit-il ni plus ni moins d'un coup d'état, une sorte d'accident de l'histoire ? Les suites de la révolution (stalinisme…) étaient-elles inscrites dans le processus révolutionnaire de 1917 ? Y a-t-il une sorte de filiation entre la Révolution française et la Révolution russe ? Y a-t-il un mythe d'Octobre ? Quel véritable impact a eu cette révolution sur l'Occident ? Depuis, la chute du "mur", peut-on parler de la fin des révolutions ?

Immuable et changeante, la Gauche de Jean-Jacques Rousseau à François Hollande. Avec Jacques Julliard aux Rendez-vous de l'histoire de Blois.


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18.10.2012

Jacques Julliard explicite la méthode utilisée pour rédiger son histoire des Gauches françaises.
Il explique également comment la typologie qu'il a mise en place s'est construite. Pour mémoire, il distingue quatre courants traversant l'histoire de la Gauche : les axes libéral, jacobine, collectiviste et libertaire.

Alain de Benoist en tête à tête chez Frederic Taddei.


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13.05.2012

Alain de Benoist a un jour résumé son combat en 4 grands axes :
 1. la critique conjointe de l'individuo-universalisme et du nationalisme (ou de l'ethnocentrisme) en tant que catégories relevant l'une et l'autre de la métaphysique de la subjectivité
 2. la déconstruction systématique de la raison marchande, de l'axiomatique de l'intérêt et des multiples emprises de la Forme-Capital, dont le déploiement planétaire constitue à ses yeux la menace principale qui pèse aujourd'hui sur le monde
 3. la lutte en faveur des autonomies locales, liée à la défense des différences et des identités collectives
 4. une nette prise de position en faveur d'un fédéralisme intégral, fondé sur le principe de subsidiarité et la généralisation à partir de la base des pratiques de la démocratie participative.
Le présent entretien fait écho à la sortie des mémoires d'Alain de Benoist : "Mémoire Vive".