Démocratie est certainement un des mots les plus employés par les responsables politiques. Il est présenté tour à tour comme le symbole des sociétés avancées, de la lutte contre le totalitarisme et de la fin du système soviétique. Nous sommes tous démocrates, la cause est entendue. Une belle unanimité qui permet au passage d’effacer une évidence : la démocratie est le pouvoir du peuple. Elle est la souveraineté populaire !
Communication prononcée dans le cadre du "Colloque sur la souveraineté populaire", organisé par l'Association pour une Constituante, Droit-Solidarité, Mémoire des luttes et Utopie critique.
L’affirmation d’un humanisme commun méditerranéen, dans la perspective développée sur l’une ou l’autre rive par Taha Hussein, Paul Valéry, Albert Camus, aidera à intégrer dans la même mémoire la pluralité des patrimoines de la Mer Commune.
Cette approche aura pour conséquence de rejeter à l’arrière-plan les référents religieux de la région.
Emission "Cultures d'islam".
Au Xinjiang, "Nouvelle Frontière Chinoise", les Ouighours (turcophones et musulmans) sont plus de 10 millions. Anciens acteurs essentiels sur la route de la Soie, dont Kashgar était l’une des grandes étapes, détenteurs d’une riche culture, ils sont progressivement submergés par des vagues de migrants Han.
Quels sont les vrais enjeux du peuple et de l’ "identité" ouighoure au sein de ce "Grand Ouest" chinois très géostratégique et riche en matières premières ?
Emission "Tout un monde".
Le constat d’une crise de la représentation fait largement consensus. Mais en quoi consiste réellement cette crise ? Quelles sont ses raisons profondes ?
La réponse à ces questions est évidemment le préalable à toute recherche d’un approfondissement ou d’un dépassement de nos systèmes représentatifs actuels, il est nécessaire de s’en souvenir.
Après bientôt quatre décennies de recherches historiques consacrées à la violence, Robert Muchembled prend du recul, croise des données régionales avec les résultats rassemblés par d’autres historiens européens et confronte ses hypothèses à celles de spécialistes en sciences humaines. Il propose sur ce thème des plus complexes, un essai de synthèse qui entend poser sur le phénomène de violence, un regard largement évolutif et chronologique et comparatiste.
À rebours du sentiment dominant, l’historien montre que la brutalité et l’homicide connaissent une baisse constante depuis le XIIIe siècle. Il met en valeur la part des jeunes hommes dans ces manifestations de violence. Et il défend la théorie d’une "civilisation des mœurs", d’un apprivoisement voire d’une sublimation progressive de la violence.
Comment expliquer cette incontestable régression de l’agressivité ? Quels mécanismes l’Europe a-t-elle réussi à mettre en œuvre pour juguler la violence ?
Qu’est-ce que la Commune de Paris ?
Une révolution populaire qui embrase la capitale pendant soixante-douze jours, du 18 mars au 28 mai 1871, plus de six mois après la défaite française face à la Prusse, sanctionnée par la chute du Second empire et le rétablissement de la République.
Assiégée pendant cent trente huit jours, Paris est encore défendue par 150 000 soldats et 300 000 Gardes nationaux, si bien que le Comité central des vingt arrondissements, qui fédère les comités de vigilance populaires, s’insurge contre l’armistice signé par le gouvernement provisoire, le 28 janvier 1871...
Normand Baillargeon présente le livre d'Edward Bernays "Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie", écrit en 1928. Ce personnage, bien que mal connu, est considéré comme le père des relations publiques et a durablement influencé le fonctionnement des démocraties libérales au XXe siècle.
Il est également question de la première traduction de "Principes de reconstruction sociale" (1916) de Bertrand Russell.
Emission "Les publications universitaires".